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Madame Bocal


Comment j’ai diminué ma consommation de viande…

Ces derniers temps, suite à des lectures, discussions, post instagram, je suis de plus en plus sensible à la question de la consommation de viande. Mon cheminement s’est réalisé au fil des années. J’avais envie de vous le partager.

Comment ai-je diminué fortement ma consommation de viande ?

Tout d’abord on ne mange pas de viande le soir, en dehors de quelques lardons parfois pour agrémenter un plat. Habitude prise par ma mère, je l’entends encore dire “pas de viande le soir”, du coup j’ai toujours fonctionné comme ça. Et puis mon homéopathe répétait souvent que l’on mange mange trop de viande et que ce n’est pas bon pour la santé d’en consommer autant. Une bonne base pour que mon cheminement se réalise doucement.

De plus, il y a 3 ou 4 ans, plusieurs vidéos sur le traitement animal m’avaient choquée. C’est resté dans un coin de ma tête. En parallèle, on est passé a un mode de vie plus respectueux de l’environnement et on a commencé à acheter nos produits chez le boucher, volailler, charcutier… Au fur et à mesure des années, nous avons réajusté la quantité en fonction de notre budget et de nos besoins. Petit à petit, j’appréciais de moins en moins le goût de la viande, jusqu’à ne plus aimer actuellement. J’aime toujours autant la charcuterie et les plats cuisinés à base de porc (palette aux légumes, tomates farcies…) ; mais je compte diminuer notre consommation pour des raisons de santé.

Depuis le mois de mai, j’essaye de diminuer les déjeuners avec de la viande chez nous. Les enfants en mangent à l’école et Monsieur le midi au bureau. Lorsque je lui en ai parlé, il n’était pas encore prêt donc j’y vais doucement. Etant seule avec les enfants le mercredi, je cuisine des plats végétariens ; aucun soucis pour eux ! Le samedi, c’est viande (sauf pour moi), et le dimanche poisson ou oeufs ou plat cuisiné végétarien (moussaka, lasagnes, cake, quiche….) .

Il y a encore quelques mois, je devais manger 2 ou 3 fois de la viande par semaine lorsque j’allais chercher un plat cuisiné à emporter. Et puis, à force de lire que l’industrie de la viande est l’une des plus polluantes, j’ai décidé de réaliser un pas de plus. Je souhaite diminuer à une fois par semaine, voir toutes les 2 ou 3 semaines. Lorsque je dois aller chercher un plat le midi, je me tourne maintenant vers une solution végétarienne ou avec du poisson. C’est assez naturel finalement. La dernière fois je trouvais mon plat fait maison pas très fun (purée, haricots) ; je suis donc allée chercher une brochette de poulet. Dès la première bouchée j’ai su que la viande rajoutée ne servait à rien. Les haricots étaient délicieux, j’en aurais manger le double !

Mon cheminement s’est réalisé progressivement. N’aimant plus le goût de la viande, cela ne me demande aucun effort. Le changement qui sera plus difficile sera de limiter la charcuterie et les préparations à base de porc.

Mes raisons

Au début celles-ci étaient gustatives, tout en ayant les images d’animaux maltraités en tête. Finalement je n’ai jamais vraiment aimé le steak haché, le pavé de rumsteak, le poulet rôti ou encore la côte de porc grillée, donc pour quoi me forcer ? Pour faire comme tout le monde, par politesse ou ne pas gêner lors d’une invitation. En expliquant gentiment à mes amis ça passe, moins en famille ; je m’adapte à la situation. Un premier pas facile pour moi.

En revanche, j’ai toujours adoré la viande crue et l’agneau. C’est là qu’intervient clairement la cause animale. J’ai de plus en plus de mal à manger un animal même si on essaye de choisir de bons produits.
Troisième raison, côté santé, je pense qu’en manger 2 fois par semaine est largement suffisant avec une alimentation équilibrée.

Actuellement le pas de plus est pour l’environnement. C’est un vrai choix pour moi. Tout n’est pas parfait mais je fais de mon mieux.

Additifs E 252 et E 250

Revenons sur cette histoire de charcuterie. Cet été, le charcutier m’a confirmé la présence de nitrate de potassium ou salpêtre (E 252) et/ou de nitrite de sodium ou sel nitrité (E 250) dans toute la charcuterie.

Les nitrites assurent la conservation du jambon, lutte contre des germes pathogènes et donne une jolie couleur rosée à la charcuterie. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a déclaré en 2015 que la charcuterie enrichie en nitrites était cancérogène. Il est soupçonné d’avoir un rôle dans le développement du cancer colorectal, 2ème type de cancer le plus répandu en France, et en Europe tous sexes confondus. Si vous souhaitez plus d’informations l’article de Ouest France est intéressant et concis.

Pour le coup, j’apprécie ces plats, c’est pratique, les enfants adorent. Mais pour notre santé, je vais faire l’effort. Je laisse libre Monsieur bien sûr. Depuis 2 ans j’ai appris à le laisser aller à son rythme, même si tout n’est pas parfait.

Si vous cherchez des plats végétariens pour changer un peu, voici des recettes à base d’aubergines et des flans de courgettes. Je prévois d’en écrire plus régulièrement.

Pour les grands pas tel que celui-ci, on a besoin d’aller à son rythme. C’est à chacun de poser ses limites.

(Photo by Chinh Le Duc on Unsplash)

Recettes à base d’aubergines

Je suis une fan d’aubergines sous toutes ses formes : marinées, rôties, en gratin, frites… On en trouve encore en octobre alors profitons-en encore un peu. Voici quelques mes recettes favorites à base d’aubergines.

Aubergines au miso

  • Revenues à la poêle :
    Ingrédients : 2 aubergines, pâte miso, sauce soja, ail, huile de sésame, graines de sésame blond, coriandre.
    Tout d’abord découper les aubergines en dés et réserver.
    Ensuite, dans un bol, mettre 1 cuillère à soupe de pâte miso, 1 ou 2 c. à s. de sauce soja, 4 c. à s. d’eau. (A ajuster en fonction de vos goûts).
    Mettre un peu d’huile dans la poêle, y faire revenir une gousse d’ail coupée finement. Puis, rajouter les aubergines, les saisir quelques minutes et verser la sauce miso-soja. Bien mélanger et couvrir. Laisser mijoter à feu moyen pendant 15 minutes. Sur la fin de cuisson, agrémenter de graines de sésame et coriandre.
    Je l’accompagne de riz.
  • Au four :
    Allumer le à four à 190 °C
    Réaliser une pâte à base de miso et soja : 1 c. à s. de miso, et 1 c. à s. de soja.
    Ensuite découper les aubergines en deux dans la longueur, quadriller celles-ci. Y étaler la pâte miso-soja, bien en mettre dans le quadrillage afin d’imprégner l’intérieur du légume. Mettre au four 30 minutes et c’est prêt.

Aubergines farcies

ingrédients : 2 aubergines, 4 tomates, huile d’olives, paprika doux, miel, fécule de pommes de terre ou sauce tomate en brique, ail, mozzarella, basilic
1- Allumer le à four à 190 °C
2- Tout d’abord couper les aubergines en 2, badigeonner d’huile d’olive, déposer sur une plaque et mettre eu four 20/30 minutes. Il faut que la chair soit tendre.
3- En attendant, préparer la “farce”. Emonder les tomates en les plongeant 30 secondes dans l’eau bouillante. Puis, les découper en petits morceaux.
Verser de l’huile d’olive dans une casserole. Y faire revenir une gousse d’ail coupée finement. Ensuite, rajouter les dés de tomate, un peu de paprika, une pointe de miel, sel et poivre et laisser mijoter 15 minutes à couvert.
4- Lorsque les aubergines sont cuites, creuser celles-ci et ajouter la chair à la sauce tomate.
5- Vous pouvez lier la sauce avec un peu de sauce tomate en brique ou de la fécule de pomme de terre.
6- Farcir les aubergines avec la préparation de tomate. Déposer des rondelles de mozzarella et enfin mettre au four 5 à 10 minutes.
7- Avant de servir, agrémenter de feuilles de basilic.
Peut se manger avec du riz.

Aubergines frites

Une recette simple et goûteuse, un grand classique chez nous.
Ingrédients : 1 ou 2 aubergines, gros sel, huile de tournesol, farine de riz ou de blé.

1- Découper des tranches d’aubergine dans la longueur. Disposer une première couche dans un plat ou une passoire, les saupoudrer de gros sel, mettre d’autres tranches, du gros sel… et ainsi de suite. Laisser dégorger (rendre un peu d’eau) entre 15 et 30 minutes en fonction de vos goûts. Attention cela peut être vite trop salé.

2- Rincer les tranches d’aubergines. Les tremper dans la farine des deux côtés et réserver.

3- Faire chauffer de l’huile de tournesol. Une fois l’huile bien chaude, diminuer le feu, et mettre les tranches aubergines à frire 5/10 minutes de chaque côté. Une fois cuite les disposer sur du papier absorbant.
Pour ma part, j’utilise un torchon exprès pour les aliments frits.

On peut les manger en accompagnement ou comme plat unique. J’aime tellement cette recette que je la déguste seule comme plat principal.

Moussaka végétarienne

Continuons avec la dernière recette à base d’aubergines…. la moussaka !
J’ai trouvé THE recette sur marmiton.

Ingrédients : 2 aubergines, 6 pommes de terre, 6 ou 7 tomates, 1 oignon, huile d’olive, 1 c. café de cannelle, 1 c.à soupe de miel, noix de muscade, poivre, sel. (facultatif : sauce tomate du commerce)
Pour la béchamel : 20/30 g de beurre, 2/3 c. à soupe de farine (de riz), 50 cl de lait. J’utilise du lait de riz, ça donne un petit côté sucré.
(Bon, je la fais toujours au pif alors difficile pour moi de dire les quantités.)

1- Préparation des aubergines
Découper les aubergines en rondelles. Les étaler dans une passoire en les saupoudrant de gros sel, et laisser dégorger entre 15 et 30 minutes selon vos goûts. Je réalise cette étape en premier, car j’aime bien quand elles ont un petit goût salé, du coup je les laisse plutôt dégorger une demie heure.

(Pensez à préchauffer le four à 200 °C )

2- Préparation de la sauce tomates
Laver et émonder les tomates en les plongeant une dizaine de secondes dans l’eau chaude. Couper en gros dés et réserver.
Emincer les oignons et les faire revenir dans un peu d’huile d’olive. Ajouter les tomates, 2 c. à s. d’huile d’olive, la cannelle, le miel, saler et poivrer. Laisser mijoter pendant 25 minutes, couvert, à feu moyen.
On peut homogénéiser la sauce avec du coulis de tomate en briquette. Pour une sauce lisse, je mixe le tout et réserve.

3- Préparation des pommes de terre
Eplucher et découper les pommes de terre en fines rondelles. Les disposer dans un plat huilé et les arroser d’un peu du jus rendu par les tomates qui mijotent.
Mettre le plat au four 10-15 minutes.

4- Aubergines suite
Rincer les rondelles d’aubergines afin d’enlever le gros sel. Les faire revenir à la poêle pour les griller de chaque côté.

5- Préparation de la béchamel
Dans une petite casserole, faire blondir les 20 g de beurre à feu doux. Hors du feu, ajouter la farine et mélanger au fouet afin d’obtenir un appareil homogène.
Incorporer petit à petit le lait en remuant en continu. Remettre sur le feu et mélanger jusqu’à obtention d’une sauce épaisse. Cela peut prendre 5 ou 10 minutes. Ajouter sel, poivre et noix de muscade.

6- Montage de la moussaka
Sur la couche de pommes de terre, disposer la moitié de la sauce tomate, puis la moitié des rondelles d’aubergine, de la sauce tomate, l’autre moitié d’aubergines. Enfin, terminer par la béchamel.
Enfourner le plat à 200 °C et laisser cuire 40 minutes.

Si vous cherchez d’autres recettes de saison, découvrez aussi les flans de courgettes.

J’espère que ces 4 façons de cuisiner les aubergines vous plairont.
A vous de jouer, bonne dégustation.

Recette cornichons maison au vinaigre

Ma mère a toujours préparé ses bocaux de cornichons au vinaigre. On a été élevé avec ; ils agrémentent les salades de tomates, nos sandwichs ou encore une raclette. J’adore ça, et mes enfants aussi maintenant ! Ils ont un goût prononcé mais alors quel délice ! Du coup, je trouve les cornichons du commerce fades. Ne pouvant pas m’en passer, je suis la tradition familiale. Cette année, mon frère, ma soeur et moi, nous nous y sommes mis ensemble. Ca m’a rappelé des souvenirs.

En revanche, ce n’est pas toujours facile de trouver des cornichons en vente. Par chance, un petit producteur bio de Loire Atlantique en vendait cette année. Assez demandés, il fallait les réserver à l’avance si on voulait en avoir.

La recette

Ingrédients : 2 ou 3 kg de cornichons, vinaigre blanc 10 %, gros sel, 3 ou 4 bottes d’estragon, gros grains de poivre, petits oignons blancs pelés.

ingrédients recette cornichons maison au vinaigre

1- Brosser les cornichons sous un filet d’eau froide afin de les nettoyer et d’enlever leurs petits poils piquants. Vous pouvez mettre en bassine en dessous pour récupérer l’eau afin d’arroser vos plantes avec.

2- Les mettre dans un plat et saupoudrer du gros sel dessus pour les faire dégorger (rendre de l’eau). Couvrir le plat. Je les laisse toute la nuit.

cornichons au vinaigre à dégorger dans du gros sel

3- Mettre le vinaigre à chauffer. Faire bouillir une minute. Puis, il faut bien laisser refroidir le liquide. On peut le laisser une nuit. De mon côté je l’ai fait juste avant la 4 ème étape.
Attention, ça ne sent fort et pas très bon. Si on peut, laisser le liquide s’aérer dehors. On peut aussi le laisser refroidir une nuit avec le couvercle.

4- Ensuite, il faut débarrasser les cornichons du gros sel en les rinçant. Bien les sécher dans un torchon. Je les mets également au soleil pendant une demie heure / une heure en les retournant de temps en temps. Il peuvent revêtir une pellicule blanche en séchant. Ce n’est pas grave. Les tamponner avec un torchon et les mettre de côté.

5- Pendant ce temps, vous pouvez préparer les bocaux. Dans chacun disposez une vingtaine de grains de poivre, deux ou trois branches d’estragon et des petits oignons blancs.

mise en bocaux des cornichons faits maison

6- Dernière étape : finaliser les pots. Lorsque le vinaigre est bien refroidi, mettre les cornichons dans les bocaux, rajouter une branche d’estragon sur le dessus et verser le vinaigre blanc. Il faut que celui-ci recouvre bien tous les ingrédients. Et enfin, vous pouvez fermer les pots.

bocaux de cornichons maison au vinaigre

Nous attendons minimum six mois avant de les déguster.
Ils peuvent se conserver plusieurs années.

Bonne dégustation !

(Si celles-ci vous a plu, découvrez une autre recette incontournable dans ma famille : le sorbet au citron. Rapide à faire et goûteuse, un succès chez nous !

“Le zéro déchet, ça prend du temps !”

“C’est bien beau tout ça mais ça prend trop de temps”
“J’ai déjà du mal à trouver du temps pour jouer avec mes enfants, alors faire mes pastilles de lave-vaisselle…”
“J’aimerais bien me mettre au zéro déchet mais je manque de temps”

Se mettre au zéro déchet, devenir plus écolo ça prend du temps mais c’est plus complexe que ça.
Pour moi ce n’est pas une question de temps mais de déclic, d’envie, de motivation. C’est le changement qui est difficile. Ensuite, une fois que l’on est motivé, on déplace des montagnes, réorganise son temps, on se libère des moments… Je le sais bien car ces derniers temps je n’ai plus la même motivation, et pourtant je me suis libérée beaucoup de temps. Tout est en place, donc ça roule. Je vais vous donner mes astuces de “fainéante”.

Comment ça se passe chez moi ?

Lorsque je me suis plongée dans le mode de vie zéro déchet, j’étais à fond. Tout mettre en place peut prendre du temps. Cependant on peut aussi décider de le faire petit à petit sur un an ou deux. On est pas obligé de révolutionner sa vie en un mois. Actuellement, je vais à la simplicité sans y passer beaucoup de temps. L’essentiel est déjà en place me direz-vous ; ceci-dit il y a quand même des astuces pour y aller progressivement.

Côté alimentation

Cette année, n’ayant plus de motivation côté cuisine, j’ai vraiment simplifié ce point là. On est revenu à la simplicité, ça nous libère du temps tout en restant dans un mode de vie écolo et sain.

> Les courses

L’un de nous deux va au marché tous les samedis matin pendant 1 heure 30. Nous aimons y aller, passer ce moment avec nos enfants, mon frère ou encore seul. C’est une habitude à prendre, cependant je l’ai toujours eu ayant vu ma mère faire ainsi. C’est agréable de choisir ce que l’on achète, de découvrir de nouveaux produits et de discuter avec les commerçants.
Ensuite, je fais mes courses en vrac au magasin Day by Day tous les deux mois. Nous tenons une liste des aliments manquants afin de ne rien oublier le jour des courses. On doit aller au magasin bio tous les mois, voir tous les deux mois depuis que celui-ci a déménagé plus loin. Lorsque l’on a besoin d’un appoint, nous allons au petit supermarché au bout de la rue.

Nous ne perdons plus de temps dans les hypermarchés, même si Monsieur doit y aller une ou deux fois par an pour un besoin précis (patins pour les chaises, multiprises…). Certes, il y a les drives afin de gagner du temps mais ça n’a jamais été dans nos habitudes.

> Le fait maison

En dehors du pain, tout est fait maison chez nous ou avec simplicité. Je m’explique. Ces derniers mois, j’ai moins de motivation pour cuisiner, du coup j’achète les matières premières et on se débrouille avec. Par exemple, c’est pain avec du chocolat ou de la confiture pour le goûter à la place des gâteaux faits maison, c’est fromage blanc acheté chez le fromager avec du miel, sucre, cannelle, confiture à la place des yaourts faits maison… Ca convient parfaitement aux enfants. Ce-ci dit avant cette baisse de motivation, j’optais pour des plats simples et variés.

J’ai de la chance d’avoir des enfants qui n’aiment pas les plats cuisinés, surtout mon fils. Au début cela m’énervait profondément après 2 heures à cuisiner ! Maintenant, ça m’allège mon temps en cuisine. C’est tomates à l’huile d’olive avec olives et cornichons, pâtes avec un morceau de beurre ou fromage râpé, bâtonnets de carotte à croquer et sauce au fromage blanc, petits pois cuits à l’eau, poisson nature avec un trait de citron… Ma baby-sitter doit penser que je ne sais pas cuisiner. S’ils aiment les produits nature pourquoi faire autrement ? Cela ne nous dérange pas non plus de manger comme ça ; je rajoute souvent une sauce pour Monsieur.
Enfin depuis peu ma fille me l’a reproché, du coup je vais reprendre certaines recettes rapides à réaliser.

Si vous aimez les plats cuisinés, il y a aussi des astuces pour ne pas passer trop de temps en cuisine :
– cuisiner des plats simples (pâtes aux légumes, riz à la crème et champignons, petits pois carottes, cakes variés, soupes, salades composées…). Je me suis faite une liste de recettes simples et appréciées chez nous,
– cuisiner pendant 2 heures un soir (batch cooking) plusieurs plats en même temps,
– acheter des plats à emporter au marché (pizza maison, cordon bleu, plats libanais, choucroute…).

Côté ménage

J’ai simplifié à fond ce point là aussi. Vous pouvez aller voir ma routine ménage au naturel et découvrir les six produits que j’utilise. Deux sont achetés en vrac, quatre sont faits maison. Je réalise ma pierre d’argile en cinq minutes tous les six mois je dirais. Mon spray au vinaigre blanc en une minute dès que celui-ci est terminé. Je fais des pastilles WC en dix minutes pour trois mois en doublant la recette (la recette est par ici). Le plus long reste le gel WC que je réalise en deux temps. Pour celui-ci, je traîne souvent à en refaire, je le remplace alors par de l’acide citrique et un peu de vinaigre blanc versé dessus directement dans les toilettes.

Faire ma lessive me prend dix minutes un soir et dix minutes le lendemain, ça se trouve. Mais depuis quelques mois je n’ai pas envie de prendre ce temps pour le faire. Je n’arrive pas à mettre. Aucun soucis, je l’achète en vrac chez Day by Day.
Vous n’avez pas envie de faire quelque chose ? Pas de soucis trouvez sa version en vrac ou une alternative.

Côté éco-gestes

De nombreux éco-gestes sont mis en place depuis un moment. Certains ont eu besoin d’un déclic. J’avais plusieurs blocages qui se sont libérés au fur et à mesure : habits d’occasion pour moi, mouchoirs en tissu, oriculi…
La question du temps ne m’a jamais gênée ; j’étais motivée à deux cents pour cent ! Je me suis plongée dans le zéro déchet en changeant tout rapidement car c’était plus facile pour moi. Moins pour Monsieur. Ca se fait progressivement lorsque vous avez envie.

En revanche, certains éco-gestes prennent plus de temps : passer à l’énergie renouvelable, ouvrir un compte dans une banque éthique, participer à une cleanwalk (ramasser déchets dans la rue), utiliser moins la voiture… Mais de nombreux éco-gestes à fort impact demande plutôt un déclic et une réelle envie de changer : prévoir des vacances sans avion, manger moins de viande, baisser d’un degré son chauffage l’hiver.

Comment faire ?

Vous allez me dire “c’est bien beau tout ça mais trouver les bonnes adresses, les recettes efficaces, une organisation ça prend du temps !”.
Oui ! Mais on est pas obligé de faire tout d’un coup, commencez par mettre en place ce qui ne prend pas de temps justement. Ensuite, vous verrez le bien être que cela vous apporte et cela pourra faire effet boule de neige.

Vous pouvez faire une liste de chose à mettre en place petit à petit et cocher selon l’avancement. Quelques idées :
– changer le jetable par le réutilisable (rasoir de sûreté, coton lavable, sac en tissu, gourde…) selon vos moyens financiers bien sûr
– arrêter de sur-consommer
– se déplacer plus à pieds pour les petits trajets
– chauffer d’un ou deux degrés de moins votre logement en hiver
– mettre un économiseur d’eau sur les robinets
– manger moins de viande

Il faut le faire à son rythme. Certains vont avoir un déclic et changer du tout au tout, comme moi, et d’autres auront besoin d’y aller pas à pas sans être forcés. Lorsque l’on tombe dans le mode de vie écolo on commence pour préserver l’environnement, par la suite on continue pour ce que cela nous apporte. Meilleur pour la santé, économique, retrouver le vrai goût des aliments, redevenir un consomm’acteur, se reconnecter à la nature, se détacher de se monde de sur-consommation.

Souvent on passe au zéro déchet et on décide d’alléger son quotidien en même temps. Trier, ranger, vider, faire de la place… tendre vers le minimalisme. Ce point là m’a pris du temps, deux ans et ce n’est pas fini. Cependant j’aime trier, réorganiser, donner. Quel plaisir d’avoir un espace de vie rangé et allégé ! Cela demande de s’investir, toutefois c’est pour du durable. Mais c’est autre sujet.

(source : Photo by noor Younis on Unsplash)

On a tous un rôle à jouer

“Il n’y a pas de petits gestes écolo”, “ce n’est pas tout ou rien”… on m’entendra souvent dire ces deux phrases dont je suis convaincue. Mais je comprends que ce ne soit pas facile de croire en l’impact de nos efforts personnels à long terme. Je vais tenter de vous donner mon point de vu sur ce sujet.

Lorsque je parle du zéro déchet autour de moi, je reçois trois sortes de réactions : « super idée, je vais m’y mettre », « ouai c’est génial mais pas pour moi », « ce n’est pas à nous de faire ça mais aux industriels et politiques ».

Il est vrai que nos petites actions n’ont pas d’impact direct sur la planète. En revanche, je reste convaincue qu’ensemble nous pouvons faire entendre notre voix auprès des politiques et surtout des industriels ! En achetant bio, en refusant le jambon aux nitrites, en boycottant l’huile de palme… histoire de mode ou pas, les industriels commencent à changer. Il n’est pas question de culpabiliser les particuliers mais d’agir ensemble, s’épauler, se motiver.

Je dis souvent « ça commence à bouger », pas encore assez vite certes, mais je suis régulièrement surprise de toutes les bonnes initiatives naissantes autour de moi. L’important est de montrer l’exemple, de semer des graines qui vont grandir et toucher d’autres personnes.

Montrer l’exemple

J’ai toujours une petite voix me disant « à quoi bon tout ça ? à quoi bon ce blog ? il y en a déjà pleins d’autres ». Et puis, je me remémore toutes les toutes les personnes qui ont mis un pied dedans grâce à moi. Une fois semée, la graine écolo grandit pour mon plus grand bonheur. Lorsque l’on regarde autour de soi, les gens peuvent être positivement surprenants.

Mon frère s’amuse souvent à me dire qu’il est plus écolo que moi. Vivant seul sans enfants il n’a pas les mêmes contraintes, je suis donc ravie s’il peut aller plus loin ! Il a déjà fait plusieurs présentations zéro déchet à ses amis, son boulot… Une fois l’idée semée elle s’étend.
J’ai de nombreux autres exemples : une amie institutrice qui essaye d’appliquer mes conseils dans sa classe, une autre qui change les choses auprès de son groupe scout, des collègues qui révolutionnent leurs vies, ma fille qui demande à tout le monde s’ils font un geste pour la planète, des lecteurs dont mes conseils inspirent…

Et puis, un jour on peut toucher la bonne personne qui déplacera des montagnes.

L’effet boule de neige de ces petits gestes écolo

Il y a deux ans j’ai parlé de mon mode de vie à une maman d’amie de ma fille. Elle était réceptive de suite et l’idée a fait son chemin petit à petit. Elle a mis en place certaines habitudes au sein de son foyer, mais le plus important n’est pas là. Depuis un an, cette maman s’inspire de ma façon de vivre pour oser naturellement : être à l’initiative d’un cadeau d’anniversaire groupé pour un camarade de classe, mettre en place une kermesse plus écolo… et dernière idée en date se pencher sur la question d’une école durable. Ensuite, elle se tourne vers moi afin de réfléchir au sujet. J’y ai travaillé avec le corps enseignant, vous trouverez tous les détails dans cet article.

Je suis admirative de ces personnes qui osent après avoir eu un élément déclencheur. Cela peut être une lecture conseillée, une discussion, une idée suggérée… ou simplement montrer l’exemple par une action silencieuse mais concrète. Et puis, vous toucherez une personne, celle-ci en touchera cinq autres, qui inspireront leur entourage… l’effet boule de neige est activé.

Ces petits gestes écolo permettent aussi de commencer quelque part. Ce sont eux qui éveillent notre conscience écologique petit à petit et d’avoir envie d’aller plus loin. Ca ne suffit pas mais c’est un point de départ.

Seul nous n’arriverons à rien, cependant ensemble on peut déplacer des montagnes ! Enfin, il faut pouvoir encore se motiver. Ce n’est pas tous les jours facile lorsque l’on regarde autour de nous et que l’on écoute/lit les informations. Mais je préfère tenter le coup, essayer plutôt que d’envenimer la situation. Mon moteur ce sont mes enfants, trouvez le votre vous aidera peut-être à rester motivé.

Pour vous aider à aller plus loi, voici une infographie sur l’impact de nos éco-gestes au quotidien, ces fameux petits gestes écolo.

(Source image : Photo by Paul Rysz on Unsplash)

Idées de cadeaux d’anniversaire zéro déchet

Vous en avez assez de la montagne de cadeaux aux anniversaires avec les copains d’école ? Vous recherchez des idées de cadeaux pour offrir ?
Je vais vous donner quelques astuces pour tendre vers une fête durable et trouver des cadeaux d’anniversaire zéro déchet, écolo.

Cela fait 3 ans que nous organisons les anniversaires des enfants avec les copains en mode zéro déchet, 6 anniversaires en tout.

Les enfants n’y voient que du feu et s’adaptent très bien. Chaque année je franchis un cap supplémentaire : en 2016 petits sacs en papier faits main, en 2017 pas de cadeaux/babioles à la fin, en 2018 pas de bonbons lors de la fête. Aucun enfant ne m’a fait la réflexion, en revanche ils ont remarqué l’absence de gâteau… J’avais réalisé des crêpes à la place ; une fois la surprise passée chez un ou deux enfants, celles-ci ont eu un franc succès !

Le point délicat ce sont les cadeaux, surtout quand on a une dizaine d’invités… Ma fille adore en recevoir pleins donc j’essaye de le prendre en compte et d’équilibrer avec les présents offerts en famille. J’avance un peu chaque année, je teste. D’ailleurs, en montrant l’exemple, ça donne des idées aux autres familles. Cela me permet également de trouver des compromis lorsque mes enfants sont invités. Je m’adapte au copain qui fête son anniversaire.

Voici 5 astuces possibles pour offrir des cadeaux d’anniversaire zéro déchet :

Vous pouvez mettre en place ces idées afin de limiter les cadeaux reçus lors des anniversaires de vos enfants, mais aussi lorsque vos p’tits lous sont invités à une fête.

La surprise faite main

Le principe est de demander aux enfants de fabriquer quelques choses avec leurs parents.

Si cela vous gêne, ce qui était mon cas, parlez-en aux parents que vous connaissez bien. C’est ma fille qui avait eu cette idée. Aimant fabriquer des accessoires playmobil, elle souhaitait vraiment que ses copines lui en réalisent elles-même. Pour elle c’est un vrai super cadeau. On a eu un attrape rêve, de la nourriture miniature en pâte fimo, une petite maison en bâton de glace, des éléments pour son école en carton.
L’année d’après, une des ses amies nous a demandé un cadeau fait main. Comme quoi, l’idée avait plu.

Le cadeau groupé

Proposez aux parents de participer à un beau cadeau groupé.
On peut, par exemple, glisser l’idée dans l’invitation. De mon côté, il y avait 2 parents référents. Ils ont créé une cagnotte en ligne et acheté le cadeau. 6 invités sur 10 ont participé. Ma fille était ravie !

L’idée a tellement plu que plusieurs parents ont décidé de faire de même pour leur enfant. De plus, une maman a soufflé l’idée à une autre ; cet effet boule de neige me conforte dans l’idée d’avoir “osé”.

Le cadeau expérience, invitation

On peut offrir un bon pour passer un moment lors d’une activité : moment jeux à la maison, aller voir un spectacle ou une exposition, invitation au restaurant, soirée pyjama, aller dans une aire de jeux couverte…
Ca, c’est un vrai cadeau d’anniversaire zéro déchet ! Cela peut être un cap difficile à passer. On peut se dire “on va me trouver près de mes sous”… Certes, on n’offre pas un bien matériel mais du temps et du cœur.

La première fois où ma fille m’a demandé d’offrir une après-midi jeux à la maison pour l’anniversaire d’une de ses amies, j’étais assez gênée. Je connaissais peu les parents mais ma puce insistait. J’ai expliqué l’idée à la maman, et lui ai proposé de demander à sa fille si elle préférait un jouet ou un moment jeux chez nous. A mon grand étonnement, la copine a choisi l’après-midi chez nous. Les enfants s’adaptent souvent plus vite que nous.

Le jeux d’occasion

C’est une question très personnelle. Certains vont trouver très facile de proposer l’idée, d’autres auront besoin de plus de temps. C’est une étape que je n’ai pas encore réussie à franchir. Acheter un jouet de seconde main n’est pas dans les habitudes de tout le monde, du coup je ne me vois pas demander de privilégier les jouets d’occasion pour mes enfants. Mais cela viendra.
Quant à mes proches, c’est ancré depuis longtemps. Et, aucun soucis pour offrir un jouet chiné à leurs enfants ; en revanche pour les copains de classe je préfère acheter neuf.

Lorsque mes enfants reçoivent une invitation, je demande toujours aux parents ce qui ferait plaisir à leur enfant. Cela permet d’offrir un jouet vraiment utile. Même s’il est en plastique, je sais qu’ils joueront avec.

Le cadeau durable

Respectueux de l’environnement, français, provenant d’une boutique de quartier… voici d’autres solutions pour offrir un cadeau neuf tout en respectant un mode de vie écolo. Un jeux de société ou un livre peut être aussi un bon compromis.

Dans l’article des cadeaux de Noël écolo côté enfant, vous trouverez de multiples idées durables ou faites main.

Je propose sans imposer, en essayant de rester souple, je ne dis rien au sujet des papiers cadeaux par exemple. Chaque chose en son temps. Ce n’est déjà pas toujours facile d’expliquer notre souhait de limiter les cadeaux, surtout lorsque c’est mon point de vu et non celui de ma fille.

J’espère que vous trouverez votre bonheur dans cette liste d’idées de cadeaux d’anniversaire zéro déchet.

Pour plus d’informations sur l’organisation d’un anniversaire zéro déchet c’est par ici.

6 idées de cadeaux à offrir à la maîtresse en fin d’année

La fin d’année approche à grand pas et le moment de remercier les maîtresses de vos enfants aussi. Je vous propose 6 idées de cadeaux originaux, faits main, gourmands, écolo…

1- Gourmandises faites maison

Meringues, sablés, cookies, confiture, pâte à tartiner… les recettes ne manquent pas et vos enfants seront ravis de cuisiner avec vous pour leur maîtresse.
Vous pouvez également acheter des gourmandises en vrac et les mettre dans un joli bocal.

2- Petites plantations

Pour cette idée, il faut s’y prendre au moins 2 mois à l’avance. On peut planter des fleurs ou herbes aromatiques (ici un essai avec du basilic, une réussite). Il faut un pot, un peu de terre et quelques graines, et le tour est joué !
Vous pouvez également acheter une jolie plante et décorer le pot. On peut le peindre, appliquer un patchwork de papiers de soie, coller des autocollants.

3- Cadeau gourmand régional

Vous pouvez ramener un souvenir culinaire d’un week-end en vadrouille ou des dernières vacances. Terrine, gâteaux secs, sucreries, douceur d’une région… les produits ne manquent pas. Il faut choisir les produits en fonction de la date à laquelle ils seront offerts à l’institutrice.

4- Bocal gourmand

L’idée est d’offrir une préparation en bocal, on met tous les ingrédients dans un contenant (par couche). On y rajoute la recette accrochée au couvercle. Cookies, brownies, sablés, riz au lait… prenez des recettes où tous les ingrédients peuvent être mis ensemble d’un coup, il ne reste plus qu’à rajouter un ingrédient liquide pour lier le tout.

source siandtalk.com

5- Marque-page

Réalisez un marque-page original, créatif, travaillé selon l’âge de votre enfant. Il y a de nombreuses idées sur pinterest. En voici quelques unes. Dans le cadre de l’école, je trouve que cette idée prend tout son sens.

marques pages en papier faits main
source pinterest
marques page en papier faits main
source pinterest

6- Savon à la coupe

Certains savons artisanaux ou à la coupe sont magnifiques, colorés ; on aurait envie de les manger. Cela peut être un petit clin d’oeil au mode de vie zéro déchet.

Quelques autres idées en vrac : baume à lèvres maison, sachet de lavande, bougie, porte clef, bouquet de fleurs du jardin…

J’ai toujours trouvé les cadeaux faits main plus personnels et touchants. Dans le cadre d’une école, cela prend encore plus de sens. La maîtresse appréciera sûrement l’attention personnalisée de l’enfant.

Qu’offrez-vous à l’institutrice de votre enfant en fin d’année ?

(Source : Photo par Debby Hudson sur Unsplash)

5 astuces pour ne pas se laisser envahir par les jouets de vos enfants

Vous avez été plusieurs à me faire part de votre difficulté à trier et ranger les jouets chez vous. Je vous propose 5 astuces qui ont fait leurs preuves à la maison.
Avant, je passais plus d’une demi-heure à ranger leurs jeux à la fin de la journée, sachant que mes enfants étaient plus petits, donc m’aidaient moins. Ils disséminaient leurs jouets dans tout l’appartement, et surtout ramenaient des babioles que je ne savais où ranger.
Je n’en pouvais plus de courir après le rangement. J’ai donc décidé de désencombrer et d’essayer de tendre vers le minimalisme. Depuis je respire, j’ai retrouvé une certaine zénitude.

2 grandes lignes à garder en tête : filtrer les objets entrants chez soi et trier.

Stop aux babioles

Ma première action mise en place : j’ai dit stop aux babioles !
Ma fille étant une fan d’activités manuelles et de trésors en tout genre, il y avait pleins de petits objets à ranger. Je ne savais jamais dans quelle caisse les mettre.
Petit à petit, je lui ai expliqué qu’elle n’avait pas forcément besoin d’une babiole avec laquelle elle allait jouer 2 minutes, tout en lui laissant le choix. Cela prend du temps mais peu à peu l’idée germe. Après 2 ans, c’est elle qui refuse certains cadeaux éphémères. Elle préfère avoir une place pour un de ses playmobils ou un dessin de sa copine. Elle a encore une mini boîte à bricoles ou objets inclassables.
Mon fils n’a pas cette lucidité mais se contente, naturellement, de moins de jouets, ce que j’essaye de cultiver.

Limiter le nombre de jouets

Le rangement des jouets était notre premier point de fatigue quotidienne.
Maintenant celui-ci prend 5-10 minutes, et mes enfants y participent grandement. Mon fils de 5 ans a encore besoin d’un coup de main, en revanche ma fille est autonome de ce côté là.

Pour arriver à ce résultat, nous limitons aussi le nombre de présents reçus. Nous privilégions les cadeaux groupés aux anniversaires et à Noël. Les enfants font des listes afin de recevoir des jouets avec lesquels ils joueront. Connaissant bien mes loulous, je sais de suite s’ils s’amuseront avec ou pas. Quand je vois que ce n’est pas le cas, je le mets de côté et je vois si mes enfants le réclame ; ensuite je le garde pour plus tard ou le donne à des associations. Depuis qu’ils grandissent, j’essaie de sensibiliser ma fille à ce sujet même si ce n’est pas encore gagné pour les nouveaux jouets. A Noël, avec son accord on a mis deux cadeaux de côté.

Limiter les catégories de jouets optimise aussi le rangement. On a les familles de jouets suivantes : playmobils, figurines (animaux ou disney), legos, barbies, poupées, kapla, train en bois, déguisements, jeux de société… sans compter les activités manuelles et les livres.

Une place pour chaque chose

Limiter les familles de jouets permet d’avoir plus facilement une place pour chaque objet.
Chaque catégorie de jeux est regroupée dans une caisse ou boîte de récup : playmobils chevaliers, playmobils romains/égyptiens, lego friends, lego star wars… Ils jouent souvent avec une ou deux caisses en même temps, voir trois, ensuite c’est assez facile de ranger : on prend tout et zou dans la même caisse. N’hésitez pas à mettre à contribution les plus grands afin de choisir une organisation qu’ils trouvent optimisée selon leurs habitudes.

Vous pouvez également étiquetez les boîtes afin d’aider votre enfant à s’y retrouver plus facilement.

Trier, désencombrer régulièrement

On peut prendre le temps 3 ou 4 fois par ans de faire du tri dans leur chambre. En général je le fais après leurs anniversaires et Noël afin de faire de la place aux nouveaux jeux.

Vous pouvez les faire participer. Réduire le nombre de jouets dans la maison n’est pas toujours chose facile. Lorsque je tente avec mes enfants, j’ai un “mais si maman je vais y jouer plus souvent”. Enfin, petit à petit, ils commencent à se détacher des jeux inutilisés.

Voici quelques pistes pour vous aider à faire de la place : les jouets cassés, les jeux qui dorment depuis plusieurs mois, les jouets en double, le nombre de jouets excessif dans une même catégorie (peut-être que 5 poupées rempliraient leurs rôles aussi bien que 15…).
Pour les jeux dormants, on peut les mettre de côté dans une caisse, s’ils ne sont pas réclamés pendant 3 mois, celle-ci part à donner.

Lorsque vous vous séparez de jouets en bon état, pensez tout d’abord à les vendre ou les donner (Emaüs, association Rejoué, salle d’attente de médecins, à l’église…).

Un jeu qui rentre, un qui sort

Vous en avez peut-être entendu parler… chaque fois que l’enfant reçoit un jeu, un autre doit sortir de la maison. Quand ils sont petits ce sont les parents qui s’en occupent ; en revanche, plus grand on peut responsabiliser l’enfant de cette façon.

Chez nous, je ne l’applique pas car je sors régulièrement des jouets même si aucun cadeau n’a été reçu. Ils peuvent recevoir 3 surprises d’un coup à leurs anniversaires mais n’avoir plus besoin d’une dizaine de livres le mois suivant.
Ce-ci dit, récemment, j’ai expliqué cette méthode à mon fils. Depuis, lorsqu’il me parle de son futur gros cadeau d’anniversaire, il me précise que celui-ci remplacera le château en bois présent dans sa chambre. Souvent, il faut leur laisser le temps de comprendre, de s’approprier la méthode.

Avec leur accord, je descends souvent des jouets volumineux à la cave. Lorsqu’il en ont besoin, ils me le demandent. Ce sont des jeux avec lesquels ils vont jouer une semaine après avoir lu une histoire sur le sujet, puis vont le délaisser un ou plusieurs mois (camion de pompier, avion, bateau pirate…).

Et vous, comment ça se passe chez vous ? Quelles sont vos méthodes de désencombrement ?

(Photo by Shitota Yuri on Unsplash)

Interview de Camille du blog camille-se-lance

Camille-se-lance est un des premiers blog zéro déchet que j’ai découvert lorsque j’ai changé de mode de vie : simple, avec un trait d’humour et bienveillant. Pour les 2 ans du blog, j’ai décidé de préparer plusieurs concours pour remercier mes abonnés instagram. Je suivais Camille de près et avais envie de faire découvrir/gagner son livre. Je l’ai donc contactée et elle a très gentiment répondu à mes questions. J’ai appris qu’elle serait au salon Marjolaine en octobre pour dédicacer son livre, j’en ai donc profité pour aller me présenter. Puis nous nous sommes retrouvées à la formation « blogueuse pro » de lucie Paimblanc (blog jedeviensecolo).

source : camille-se-lance

Souriante, simple, généreuse, spontanée…à l’image de ce qu’elle dégage sur son blog et les réseaux sociaux, Camille a été une belle rencontre lors de cette formation, comme les 7 autres personnes d’ailleurs.

C’est naturellement que j’ai souhaité commencer ma série d’interview par Camille.

Quel a été ton déclic ?

Je m’en rappelle très bien, c’était le 4 janvier 2016. Je revenais des fêtes et j’ai visionné une vidéo sur les abattoirs. Suite à cette vidéo, j’ai ralenti ma consommation de viande. Tout de suite après, j’en ai parlé à un collègue qui m’a conseillé de lire la BD Saison Brune de Philippe Squarzoni (476 pages). Elle parle notamment de l’impact environnemental de notre consommation de viande sur la nature. Je l’ai lu en entier, ce fut un moment très douloureux pour moi ; j’ai pris une belle claque en pleine figure ! Suite à cette lecture, j’ai arrêté de prendre ma voiture et j’ai commencé à aller au travail à pied. C’est là où j’ai ouvert les yeux sur les multiples déchets jonchant sur le sol et que je me suis mise à les ramasser lors de mes trajets.

Et puis, il y a eu deux exemples inspirants qui m’ont motivé à vivre de façon plus durable. La sortie du livre de la famille presque zéro déchet a été un déclic, c’était une super idée de ne plus avoir de déchets à jeter. Il y a eu aussi le film demain avec ses exemples positifs.

Quel a été ton premier geste zéro déchet ?

Aller chercher mon pain « sans emballage » chez le boulanger. La première fois, il faut oser, j’étais tout fière de moi !

Quel est ton allié zéro déchet préféré ?

Sans hésiter, je réponds : le lombricomposteur.

Quand on pense que notre poubelle est remplie d’un tiers de déchets verts, c’est vite devenu un de nos indispensables. Habitant en appartement, nous avions d’abord abandonné l’idée. Mais avec mes différentes lectures sur le Zéro Déchet, le sujet est vite revenu sur la table. Je suis allée farfouiller sur le net pour trouver la solution idéale : le lombricomposteur la boîte à terre. Une solution en bois et made in France !

Ta plus grande fierté dans la démarche ?

source : camille-se-lance

Les personnes qui se lancent dans cette démarche après avoir lu mon livre. 

Les messages des gens me touchent beaucoup. Quand je lis « J’ai commencé le zéro déchet grâce à toi », je suis assez émue et fière d’aider à ma façon à cette prise de conscience écologique.
On ne peut pas forcer les gens mais on peut les aider à s’y mettre, les accompagner pour que la transition soit plus douce. Ils peuvent se tourner vers moi, mon expérience, mes loupés, mes tâtonnements, mes découvertes…
Certains proches ont également adopté des petits gestes en me voyant faire.

Un loupé ?

Je n’accroche pas avec les tawashis (éponge tressée avec du tissu). Une amie m’en avait tricoté une dans une matière légèrement abrasive, je n’ai pas été convaincue par son efficacité. Du coup, je continue d’acheter des éponges classiques.

Il y a aussi le refus des pailles dans les bars. N’en n’utilisant jamais, je ne pense pas à préciser « sans paille s’il vous plaît » qu’elle est déjà dans mon verre !

Un geste écolo que tu n’aimes pas faire ?

Me forcer à ne pas prendre l’avion. 

J’aime voyager et découvrir le monde mais c’est un des gestes le plus lourd en terme d’impact écologique. Afin de rester cohérente dans ma démarche, je me limite à un voyage en avion par an. C’est très difficile pour moi ; en revanche, mon conjoint est plus ferme la dessus et m’aide à tenir le cap.

Que t’apporte ce mode de vie ?

Une ouverture d’esprit.

Cette démarche est un « ouvre boîte intellectuel ». De fil en aiguille, on passe de recherches en recherches qui nous amènent à de nombreuses découvertes. Une chose en amène une autre : achat en vrac, marché de seconde main, monnaie locale, réduction d’eau…. J’apprends régulièrement de nouvelles choses, ce n’est jamais terminé.

Ta plus belle découverte ?

Mon panier de légumes chaque semaine. Je m’explique… 

Celui-ci provient d’une association qui propose des légumes bio, locaux, de saison, livrés dans des sachets en papier. Nous les rendons à chaque fois. Ce sont des personnes en réinsertion sociale qui y travaillent.

Chaque semaine, nous recevons une fiche avec une recette et le parcours d’une personne travaillant dans le jardin. C’est souvent une histoire touchante et humaine. Avant j’achetais des légumes sans penser à leur provenance, aux personnes qui les avaient cultivés. Je ne faisais pas de distinction entre les vendeurs et producteurs. Ce n’était pas grave de jeter des légumes abîmés. Maintenant, je ne gaspille plus car je sais que des gens ont travaillé pour faire pousser ces légumes.

Et le conjoint dans tout ça ?

source : camille-se-lance

Je suis à l’initiative, mais il y a adhéré de suite. 

Nous avons tous les deux été élevés à la campagne dans une ferme donc nous avions sûrement cette sensibilité inconsciemment. Lorsque je lui ai parlé de ma prise de conscience, il était partant et nous avons beaucoup discuté de ce sujet afin de trouver des solutions ensemble. C’est lui qui a trouvé le panier de légumes bio. S’il n’était pas là, je ferais sûrement plus facilement certains petits écarts (oranges, avocats, vol en avion…). Cela n’a jamais été une source de conflit dans le couple, on est sur la même longueur d’onde.

Quel sera ton prochain pas zéro déchet ou minimaliste ?

L’année dernière je me suis lancée dans le défi « rien de neuf en 2018 ». Nous avons privilégié les achats d’occasion, mais nous avons également dû acheter des choses neuves (notamment pour notre petit camion). J’aimerais suivre plus assidûment le défi cette année.

Merci à Camille d’avoir pris le temps de me répondre. N’hésitez pas à la retrouver sur son blog camille-se-lance.

Ma routine ménage au naturel

Après ma routine WC, je vous dévoile ma routine ménage au naturel pour nettoyer toute la maison au quotidien de façon écologique et économique. J’utilise essentiellement 5 produits faits maison : spray vinaigre blanc, pierre d’argile, savon noir, gel WC, pastilles WC.

Spray au vinaigre blanc

Simple à réaliser et efficace, il est l’incontournable du ménage au naturel. C’est un puissant détartrant, désinfectant, désodorisant et anti-calcaire. Dans un flacon vaporisateur, je mets 2/3 d’eau et 1/3 de vinaigre blanc et mon spray multi-usage est prêt ! Avant j’utilisais ce spray pour tout assainir et faire briller, maintenant je m’en sers surtout pour nettoyer les plans de travail de la cuisine, les meubles, les vitres, l’intérieur des placards, les cuvettes des toilettes… Je pulvérise, frotte avec une éponge et sèche si besoin. L’odeur de vinaigre s’évapore vite, et on s’y habitue.

Pierre d’argile

Mon chouchou ménage au naturel… découvert il y a un 1 an, j’en suis fan !
C’est un détartrant, anti-calcaire, dégraissant, il fait briller, blanchit et assainit.
Depuis 3 ans, je cherchais désespérément une astuce naturelle pour nettoyer le film gras dans l’évier laissé par les pains de savon ou le liquide vaisselle. J’ai tout d’abord découvert l’huile essentielle de citron, quelques gouttes et l’évier était impeccable. Mais étant précieuse et d’un certain coût, je souhaitais trouver une meilleure solution. Je suis tombée sur la recette de la pierre d’argile du blog lilycraftblog. Magique ! Il suffit de mouiller son éponge, la passer sur la pierre d’argile, frotter les surfaces à laver, laisser reposer quelques minutes, bien rincer et sécher avec un torchon. Il faut la laisser sécher à l’air libre avant de refermer le pot. Pas besoin d’en mettre beaucoup sur l’éponge, un peu suffit à faire briller.
Je nettoie les éviers, robinetteries, baignoire, plaques vitrocéramique, mes baskets blanches… Dernièrement, j’ai même rattrapé la semelle de mon fer à repasser avec. C’est un produit détartrant, anti-calcaire, dégraissant, il fait briller, blanchit et assainit.

Je trouve que les robinetteries restent plus longtemps propres, jusqu’à mon prochain ménage, lorsque j’utilise la pierre d’argile. Mais si vous préférez le spray au vinaigre blanc, celui-ci est également efficace pour faire briller et enlever le calcaire.

Savon noir

Pour l’instant, je l’utilise uniquement pour laver le sol. Mon utilisation est basique mais je compte me pencher sur la question cette année, notamment essayer la lessive au savon noir.
Il nettoie les parquets, carrelages, lino… sans laisser de produits chimiques sur le sol. Cela peut être bienvenu si vous avez un bébé, enfant en bas âge à la maison. On lui connaît aussi un pouvoir dégraissant, détachant, répulsif naturel pour les insectes (pucerons par exemple).

Gel WC / pastilles WC maison

Comme vous avez pu lire dans mon article routine ménage WC, je combine les deux produits pour nettoyer efficacement mes toilettes, de cette manière elles restent impeccables.
Dans un premier temps, je chasse l’eau de la cuvette en faisant un va-et-vient avec la brosse de toilettes dans le fond de la cuvette. Lorsqu’il reste peu d’eau, je mets la pastille WC, et j’arrose l’intérieur de la cuvette des toilettes de gel WC. Je rajoute un peu de gel à un endroit au fond de la cuvette où la saleté à tendance à s’accumuler. Je laisse agir 5/10 minutes, puis je frotte énergiquement. De cette façon, mes toilettes restent bien blanches.
Vous trouverez les recettes du gel WC et pastilles WC ici.

Rapides à faire (entre 2 et 10 mn) et efficaces, je suis ravie d’avoir troquer mes anciens produits chimiques contre ceux-ci ! J’espère que ça vous donnera quelques astuces pour nettoyer et assainir votre logement de façon naturelle.