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Madame Bocal


Interview de Noémie du blog “naturellement green”

J’ai rencontré virtuellement Noémie lorsqu’elle cherchait une graphiste pour son programme 52 > 0, “1 an pour devenir zéro déchet”. Pendant plusieurs mois, je l’ai aidé à mettre ses newsletters en page (avec une autre graphiste) et réalisé des dessins. Lorsqu’elle cherchait un logement pour quelques jours sur Paris, c’est naturellement que je lui ai proposé. J’étais ravie de faire sa connaissance en vrai, mes enfants également. Ma fille m’en parle encore. Son mode de vie vegan l’a beaucoup interrogé.

Du coup, c’est avec plaisir que j’ai voulu vous la présenter lors de ma deuxième interview de blogueuse écolo.

Quel a été ton déclic ?

En Août 2015, je travaillais dans un village vacances où je dormais dans un dortoir. Sur un des lits, j’ai vu le livre Zéro Déchet de de Béa Johnson, celui-ci m’a attiré l’oeil. Intriguée, j’ai pris le livre, lu la 4ème de couverture et je me suis dit “hahaha n’importe quoi, c’est IM-PO-SSI-BLE”. Puis, curieuse, j’ai demandé à l’emprunter et je l’ai lu en quelques heures.
Cela s’est imposé à moi comme une évidence. Ensuite, j’ai lu tous les articles du blog de Béa Johnson. C’est devenu une obsession, il fallait que je mette tout ça en place.

Et puis, le zéro déchet (sur-consommation et prise de conscience des déchets) m’a amené au veganisme. A force de me renseigner sur le sujet, je me suis questionnée sur l’exploitation des animaux.

Quel est ton regard sur l’écologie ?

Je suis une pessimiste optimiste. D’un côté je me dis “c’est foutu, on ne va jamais y arriver !”. Mais de l’autre, le mouvement se développe tellement vite que l’on ne peut diminuer son impact. Peut-être arrivera-t-on à une situation vivable ? Je navigue entre ces deux états d’esprit.

Une de tes plus belle réussite ?

Mon premier livre Mon cahier Zéro Déchet, édition Solar.
Il est sorti le 14 mars 2019. Je l’ai écrit pour un public girly/tendance. C’était un nouveau public pour moi. Je suis sortie de ma zone de confort mais cela m’a beaucoup plu. Par la suite, j’ai fait de nouvelles rencontres, de belles opportunités se sont offertes à moi.
J’ai également écrit un deuxième livre : Mon cahier objectif zéro empreinte en 12 semaines, édition Solar. Il est sorti le 18 juin 2020.

Noemie du blog naturellement green et son livre
source : Noémie, naturellementgreen.com

Un geste que tu aimerais mettre en place prochainement ?

Faire mon potager de façon efficace.
J’aimerais aller plus loin, consommer ultra local sans aller acheter mes légumes et fruits ailleurs. Idéalement, ce serait super de pouvoir manger presque exclusivement des légumes que j’aurais cultivés. C’est agréable de savoir d’où cela vient, et puis il y a la fierté de l’avoir cultivé soi-même.

Comment fais-tu pour lier veganisme et zéro déchet ?

C’est assez difficile si on mange des produits simili fromage ou simili carné. Ils sont emballés. A part arrêter d’en acheter, je ne vois pas comment lier les deux, donc je fais sans.
Pour les fruits, légumes, produits secs, muesli… je les achète en vrac. Je réalise mes laits végétaux moi-même. Je trouve ça facile à faire et moins cher.

Lorsque l’on mange vegan, il faut développer ses connaissances en nutrition afin de ne pas mettre sa santé en danger. J’utilise beaucoup d’épices et de légumes secs. Cela demande de cuisiner, ce que l’on fait lorsqu’on tombe dans le mode de vie zéro déchet.

Ce n’est pas toujours facile de lier le zéro déchet et le mode de vie vegan ; dans ces cas-là, je privilégie le veganisme. Même si ce n’est pas zéro déchet tant pis. C’est important pour moi de ne pas générer de frustrations afin que ce mode de vie soit durable.

bocaux pour des courses zéro déchet
source : Noémie, naturellementgreen.com

Un loupé ?

Mon petit craquage : des plats commandés en livraison.
Je commande de temps en temps pour me faire plaisir. Les plats arrivent sur-emballés et dans du plastique. c’est ma plus grosse production de déchets.

Comment fais-tu pour allier mode éthique et être à la mode ?

Cela a mis plus longtemps à se mettre en place. Mon style changeait et je ne savais quoi acheter.
Depuis 3 ans, j’achète mes vêtements d’occasion en dehors des chaussures. Je préfère les choisir vegan et écologique.

Lorsque j’ai commencé à me pencher sur la question de la slow fashion, j’ai débuté par les friperies. Beaucoup de choses ringardes, pas à mon goût. Puis, je me suis penchée sur les dépôts vente en boutique et vides dressing organisé dans une salle. Les habits y sont récents, on trouve de bonnes marques, ce qui permet au vêtement de durer plus longtemps. Je connais les marques qui me correspondent, je n’ai aucun soucis pour m’habiller avec de l’occasion actuellement. J’achète également quelques habits vintage. Je les mixe avec des pièces plus modernes afin d’avoir un équilibre et une tenue sympa.

Acheter d’occasion c’est mettre aussi du temps à trouver un vêtement qui convienne vraiment. Pour les jeans, par exemple, je peux mettre 6 mois à trouver le bon. Je reviens plusieurs fois dans les dépôts vente pour trouver la bonne taille.

Je n’aime pas trop acheter en ligne. On ne voit pas à quoi ressemble le vêtement, et puis on ne peut pas l’essayer !

Que fais-tu actuellement ?

Depuis que j’ai terminé mon master de développement durable, je prends une pause ! J’ai quitté mon bel appartement angevin (avec un gros pincement au coeur), j’ai laissé mes affaires au garde-meubles et quelques cartons chez mes parents. Et je suis partie en tour de France pour quelques semaines voire quelques mois ! J’essaye de développer l’activité de mon compte instagram et mon blog pour avoir un revenu de base. J’aimerais aussi continuer à écrire des livres, animer des ateliers et des conférences, et me lancer dans le conseil en habitat zéro déchet… Plein de projets qui vont se mettre en place petit à petit !

Merci à Noémie d’avoir pris du temps pour répondre à mes questions, si vous voulez en savoir plus n’hésitez pas à aller voir son blog.

Les coulisses de Veìr Magazine

Veir Magazine est un média indépendant dédié au jardinage urbain et écologique créé par Julie et Laetitia. Le premier numéro a vu le jour en début d’année.

Source Veir Magazine Instagram

Julie, habite à Pau, passionnée de nature et jardinage, elle tient le blog Banana Pancakes depuis 10 ans. Elle est l’auteure de 2 livres (Un Noël écolo, 1 mois pour réduire ses déchets chez Hachette Pratique), écrit des articles pour la presse et du contenu pour le web.
Laetitia aime la nature et son exploration. Après avoir travaillé dans une agence de digital webmarketing, elle est à son compte depuis 1 ans. Elle travaille avec Julie depuis l’île de Ré.
Amies depuis la maternelle, toutes deux souhaitaient monter un projet qui les passionne… Veìr Magazine est né.

Projet passionnant, j’ai voulu en savoir un peu plus en interrogeant Julie Laussat, qui m’a répondu en toute transparence.

D’où est partie l’idée de créer Veìr Magazine ?

Nous avions l’habitude de discuter ensemble de nos projets, de se motiver l’une autre. Et un jour, nous nous sommes dit “c’est bien beau tout ça mais qu’est-ce que l’on en fait ?”. Du coup, on a choisi un projet qui nous tenait à coeur et on a décidé d’essayer de le réaliser.

En quoi il est différent des autres magazines de jardinage ?

Sur mon compte instagram, je reçois régulièrement des questions au sujet du jardinage. Ces questions ne trouvent pas de réponses au quotidien dans les magazines traditionnels. Nous souhaitions proposer un support esthétique, pratique, adapté à des jeunes citadins ayant peu de temps et d’espace pour jardiner, le tout dans une démarche d’écologie et de connexion à la Nature.

De quoi y parle-t-on ?

C’est un journal trimestriel, 1 par saison. Les sujets coïncident avec les saisons mais on peut également les lire dans l’ordre souhaité. On y trouve 3 grands thèmes récurrents : le potager, les plantes vertes, les balades natures. On y découvre aussi des fiches de cultures, fiches botaniques, un article scientifique sous forme de BD, un article de fond plus écolo, des tutos, DIY pour enfants, etc.

magazine veir rempotage plantes
Veir Magazine page insectes
Source Veir Magazine

A qui s’adresse-t-il ?

A tout le monde en fait, ou plutôt on aime dire qu’il n’exclut personne. Aux familles, aux jardiniers urbains mais aussi à ceux qui ont plus d’espace, aux femmes comme aux hommes. On essaye qu’il ne soit pas genré, ce qui n’est pas toujours évident en terme de graphisme.

Quelles ont été les étapes du projet ?

En mars 2019, nous avons eu l’idée.
Avant l’été 2019, nous voulions avoir réfléchi sur le contenu, la charte éditoriale, le budget, l’organisation, avoir une idée de prix du magazine… Cela a un peu débordé sur l’été car ça nous a pris beaucoup de temps.
Nous avons également envoyé un sondage aux particuliers afin de nous aider dans notre cheminement.
En septembre 2019, la CCI (Chambre du Commerce et de l’Industrie) nous a accompagné pour le buisiness plan.
Noël 2019, nous avons créé la société.
Fin octobre 2019, nous avons lancé la communication, recherché un graphiste et des contributeurs.
En janvier/février 2020, nous avons lancé la campagne de financement. Nous finissions également le numéro 1.
Début mars, sortie du premier numéro. Mais nous avons eu du retard avec le covid 19 et le confinement.

Qui se cache derrière ce travail ?

Laetitia et moi, une graphiste, une secrétaire de rédaction, une photographe, une vingtaine de contributeurs.

Qui écrit ?

Pour les articles, des contributeurs écrivent pour nous selon les sujets que nous proposons. Ceux-ci commencent également à nous proposer des sujets. Laetitia et moi écrivons certains articles, comme le dossier spécial.
Nous lançons un appel à contribution sur les réseaux et dans notre newsletter. Tout le monde peut y répondre. Les contributeurs nous envoient des exemples à lire pour voir si cela convient. Parfois, nous recevons des textes de personnes intéressantes mais pas dans un “style magazine”, ce qui peut demander un gros travail de réécriture.
Nous contactons aussi directement certains écrivains dont nous avons lu un livre ou un article dans un magazine. Ce qui peut coincer parfois c’est la rémunération. Nous tenons à ce point depuis le début mais nous sommes encore un jeune magazine à petit budget. Certains acceptent aussi d’écrire bénévolement afin de soutenir notre projet.

Nous recevons également des demandes d’illustratrices qui souhaitent participer au projet.

Veir Magazine en cours d'impression
Source Veir Magazine Instagram

Comment ça se passe de la création du contenu à l’envoi en boîte aux lettres ?

Tout d’abord, nous cherchons les sujets que nous souhaitons aborder dans le numéro. Grâce au chemin de fer (maquette), nous posons les pages obligatoires (édito, sommaire, ours…), les thèmes, les articles, le dossier spécial. Ensuite, nous lançons un appel à contribution pour écrire les articles avec un nombre de signes, les thèmes… Suite aux emails reçus, nous sélectionnons les contributeurs. S’en suit, un gros travail de tri, de relecture et de vérification des informations.
Parallèlement, nous sélectionnons les illustrations et photos pour illustrer les articles. Notre graphiste met en page le tout, s’en suit une phase d’allers-retours entre elle, Laetitia et moi. Une fois le magazine mis en page, nous avons une semaine de relecture. Lorsque le fichier est validé, nous l’envoyons à l’impression. Il faut compter 10 jours. Nous récupérons les magazines et les envoyons nous mêmes, une fois par semaine.
Nous souhaitons travailler sur ce dernier point, car trop chronophage pour nous, trouver des points de vente dans des petites librairies.

Comment avez-vous décidé du nombre d’impression ?

Pour l’instant, nous imprimons en fonction des pré-commandes. Pour le premier numéro, nous nous sommes basées sur la campagne de financement. Ce n’est pas facile d’estimer le nombre de numéro que l’on va vendre.
Le numéro 1 a été très bien accueilli et est parti vite. 1200 exemplaires vendus. Nous ne nous y attendions pas ! Réimprimer en petite quantité coûte cher, nous ne pouvons pas nous le permettre.
Les numéros sont saisonniers mais peuvent également se lire quand on veut. Idéalement, dans le futur, nous aimerions que l’on puisse les commander même la saison passée.

Veir Magazine
Source Veir Magazine Instagram

Comment peut-on le commander ?

Uniquement en ligne pour le moment. Nous travaillons sur le sujet.
On peut acheter numéro par numéro ou un pack annuel.

Merci à Julie de m’avoir accorder ce temps pour l’interview. Pour en savoir plus ou commander Veìr Magazine rendez-vous sur leur site.

Si vous souhaitez découvrir une autre interview, je vous laisse découvrir l’interview de Camille du blog Camille se lance.

Interview de Camille du blog camille-se-lance

Camille-se-lance est un des premiers blog zéro déchet que j’ai découvert lorsque j’ai changé de mode de vie : simple, avec un trait d’humour et bienveillant. Pour les 2 ans du blog, j’ai décidé de préparer plusieurs concours pour remercier mes abonnés instagram. Je suivais Camille de près et avais envie de faire découvrir/gagner son livre. Je l’ai donc contactée et elle a très gentiment répondu à mes questions. J’ai appris qu’elle serait au salon Marjolaine en octobre pour dédicacer son livre, j’en ai donc profité pour aller me présenter. Puis nous nous sommes retrouvées à la formation « blogueuse pro » de lucie Paimblanc (blog jedeviensecolo).

source : camille-se-lance

Souriante, simple, généreuse, spontanée…à l’image de ce qu’elle dégage sur son blog et les réseaux sociaux, Camille a été une belle rencontre lors de cette formation, comme les 7 autres personnes d’ailleurs.

C’est naturellement que j’ai souhaité commencer ma série d’interview par Camille.

Quel a été ton déclic ?

Je m’en rappelle très bien, c’était le 4 janvier 2016. Je revenais des fêtes et j’ai visionné une vidéo sur les abattoirs. Suite à cette vidéo, j’ai ralenti ma consommation de viande. Tout de suite après, j’en ai parlé à un collègue qui m’a conseillé de lire la BD Saison Brune de Philippe Squarzoni (476 pages). Elle parle notamment de l’impact environnemental de notre consommation de viande sur la nature. Je l’ai lu en entier, ce fut un moment très douloureux pour moi ; j’ai pris une belle claque en pleine figure ! Suite à cette lecture, j’ai arrêté de prendre ma voiture et j’ai commencé à aller au travail à pied. C’est là où j’ai ouvert les yeux sur les multiples déchets jonchant sur le sol et que je me suis mise à les ramasser lors de mes trajets.

Et puis, il y a eu deux exemples inspirants qui m’ont motivé à vivre de façon plus durable. La sortie du livre de la famille presque zéro déchet a été un déclic, c’était une super idée de ne plus avoir de déchets à jeter. Il y a eu aussi le film demain avec ses exemples positifs.

Quel a été ton premier geste zéro déchet ?

Aller chercher mon pain « sans emballage » chez le boulanger. La première fois, il faut oser, j’étais tout fière de moi !

Quel est ton allié zéro déchet préféré ?

Sans hésiter, je réponds : le lombricomposteur.

Quand on pense que notre poubelle est remplie d’un tiers de déchets verts, c’est vite devenu un de nos indispensables. Habitant en appartement, nous avions d’abord abandonné l’idée. Mais avec mes différentes lectures sur le Zéro Déchet, le sujet est vite revenu sur la table. Je suis allée farfouiller sur le net pour trouver la solution idéale : le lombricomposteur la boîte à terre. Une solution en bois et made in France !

Ta plus grande fierté dans la démarche ?

source : camille-se-lance

Les personnes qui se lancent dans cette démarche après avoir lu mon livre. 

Les messages des gens me touchent beaucoup. Quand je lis « J’ai commencé le zéro déchet grâce à toi », je suis assez émue et fière d’aider à ma façon à cette prise de conscience écologique.
On ne peut pas forcer les gens mais on peut les aider à s’y mettre, les accompagner pour que la transition soit plus douce. Ils peuvent se tourner vers moi, mon expérience, mes loupés, mes tâtonnements, mes découvertes…
Certains proches ont également adopté des petits gestes en me voyant faire.

Un loupé ?

Je n’accroche pas avec les tawashis (éponge tressée avec du tissu). Une amie m’en avait tricoté une dans une matière légèrement abrasive, je n’ai pas été convaincue par son efficacité. Du coup, je continue d’acheter des éponges classiques.

Il y a aussi le refus des pailles dans les bars. N’en n’utilisant jamais, je ne pense pas à préciser « sans paille s’il vous plaît » qu’elle est déjà dans mon verre !

Un geste écolo que tu n’aimes pas faire ?

Me forcer à ne pas prendre l’avion. 

J’aime voyager et découvrir le monde mais c’est un des gestes le plus lourd en terme d’impact écologique. Afin de rester cohérente dans ma démarche, je me limite à un voyage en avion par an. C’est très difficile pour moi ; en revanche, mon conjoint est plus ferme la dessus et m’aide à tenir le cap.

Que t’apporte ce mode de vie ?

Une ouverture d’esprit.

Cette démarche est un « ouvre boîte intellectuel ». De fil en aiguille, on passe de recherches en recherches qui nous amènent à de nombreuses découvertes. Une chose en amène une autre : achat en vrac, marché de seconde main, monnaie locale, réduction d’eau…. J’apprends régulièrement de nouvelles choses, ce n’est jamais terminé.

Ta plus belle découverte ?

Mon panier de légumes chaque semaine. Je m’explique… 

Celui-ci provient d’une association qui propose des légumes bio, locaux, de saison, livrés dans des sachets en papier. Nous les rendons à chaque fois. Ce sont des personnes en réinsertion sociale qui y travaillent.

Chaque semaine, nous recevons une fiche avec une recette et le parcours d’une personne travaillant dans le jardin. C’est souvent une histoire touchante et humaine. Avant j’achetais des légumes sans penser à leur provenance, aux personnes qui les avaient cultivés. Je ne faisais pas de distinction entre les vendeurs et producteurs. Ce n’était pas grave de jeter des légumes abîmés. Maintenant, je ne gaspille plus car je sais que des gens ont travaillé pour faire pousser ces légumes.

Et le conjoint dans tout ça ?

source : camille-se-lance

Je suis à l’initiative, mais il y a adhéré de suite. 

Nous avons tous les deux été élevés à la campagne dans une ferme donc nous avions sûrement cette sensibilité inconsciemment. Lorsque je lui ai parlé de ma prise de conscience, il était partant et nous avons beaucoup discuté de ce sujet afin de trouver des solutions ensemble. C’est lui qui a trouvé le panier de légumes bio. S’il n’était pas là, je ferais sûrement plus facilement certains petits écarts (oranges, avocats, vol en avion…). Cela n’a jamais été une source de conflit dans le couple, on est sur la même longueur d’onde.

Quel sera ton prochain pas zéro déchet ou minimaliste ?

L’année dernière je me suis lancée dans le défi « rien de neuf en 2018 ». Nous avons privilégié les achats d’occasion, mais nous avons également dû acheter des choses neuves (notamment pour notre petit camion). J’aimerais suivre plus assidûment le défi cette année.

Merci à Camille d’avoir pris le temps de me répondre. N’hésitez pas à la retrouver sur son blog camille-se-lance.