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Madame Bocal


Comment j’ai diminué ma consommation de viande…

Ces derniers temps, suite à des lectures, discussions, post instagram, je suis de plus en plus sensible à la question de la consommation de viande. Mon cheminement s’est réalisé au fil des années. J’avais envie de vous le partager.

Comment ai-je diminué fortement ma consommation de viande ?

Tout d’abord on ne mange pas de viande le soir, en dehors de quelques lardons parfois pour agrémenter un plat. Habitude prise par ma mère, je l’entends encore dire “pas de viande le soir”, du coup j’ai toujours fonctionné comme ça. Et puis mon homéopathe répétait souvent que l’on mange mange trop de viande et que ce n’est pas bon pour la santé d’en consommer autant. Une bonne base pour que mon cheminement se réalise doucement.

De plus, il y a 3 ou 4 ans, plusieurs vidéos sur le traitement animal m’avaient choquée. C’est resté dans un coin de ma tête. En parallèle, on est passé a un mode de vie plus respectueux de l’environnement et on a commencé à acheter nos produits chez le boucher, volailler, charcutier… Au fur et à mesure des années, nous avons réajusté la quantité en fonction de notre budget et de nos besoins. Petit à petit, j’appréciais de moins en moins le goût de la viande, jusqu’à ne plus aimer actuellement. J’aime toujours autant la charcuterie et les plats cuisinés à base de porc (palette aux légumes, tomates farcies…) ; mais je compte diminuer notre consommation pour des raisons de santé.

Depuis le mois de mai, j’essaye de diminuer les déjeuners avec de la viande chez nous. Les enfants en mangent à l’école et Monsieur le midi au bureau. Lorsque je lui en ai parlé, il n’était pas encore prêt donc j’y vais doucement. Etant seule avec les enfants le mercredi, je cuisine des plats végétariens ; aucun soucis pour eux ! Le samedi, c’est viande (sauf pour moi), et le dimanche poisson ou oeufs ou plat cuisiné végétarien (moussaka, lasagnes, cake, quiche….) .

Il y a encore quelques mois, je devais manger 2 ou 3 fois de la viande par semaine lorsque j’allais chercher un plat cuisiné à emporter. Et puis, à force de lire que l’industrie de la viande est l’une des plus polluantes, j’ai décidé de réaliser un pas de plus. Je souhaite diminuer à une fois par semaine, voir toutes les 2 ou 3 semaines. Lorsque je dois aller chercher un plat le midi, je me tourne maintenant vers une solution végétarienne ou avec du poisson. C’est assez naturel finalement. La dernière fois je trouvais mon plat fait maison pas très fun (purée, haricots) ; je suis donc allée chercher une brochette de poulet. Dès la première bouchée j’ai su que la viande rajoutée ne servait à rien. Les haricots étaient délicieux, j’en aurais manger le double !

Mon cheminement s’est réalisé progressivement. N’aimant plus le goût de la viande, cela ne me demande aucun effort. Le changement qui sera plus difficile sera de limiter la charcuterie et les préparations à base de porc.

Mes raisons

Au début celles-ci étaient gustatives, tout en ayant les images d’animaux maltraités en tête. Finalement je n’ai jamais vraiment aimé le steak haché, le pavé de rumsteak, le poulet rôti ou encore la côte de porc grillée, donc pour quoi me forcer ? Pour faire comme tout le monde, par politesse ou ne pas gêner lors d’une invitation. En expliquant gentiment à mes amis ça passe, moins en famille ; je m’adapte à la situation. Un premier pas facile pour moi.

En revanche, j’ai toujours adoré la viande crue et l’agneau. C’est là qu’intervient clairement la cause animale. J’ai de plus en plus de mal à manger un animal même si on essaye de choisir de bons produits.
Troisième raison, côté santé, je pense qu’en manger 2 fois par semaine est largement suffisant avec une alimentation équilibrée.

Actuellement le pas de plus est pour l’environnement. C’est un vrai choix pour moi. Tout n’est pas parfait mais je fais de mon mieux.

Additifs E 252 et E 250

Revenons sur cette histoire de charcuterie. Cet été, le charcutier m’a confirmé la présence de nitrate de potassium ou salpêtre (E 252) et/ou de nitrite de sodium ou sel nitrité (E 250) dans toute la charcuterie.

Les nitrites assurent la conservation du jambon, lutte contre des germes pathogènes et donne une jolie couleur rosée à la charcuterie. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a déclaré en 2015 que la charcuterie enrichie en nitrites était cancérogène. Il est soupçonné d’avoir un rôle dans le développement du cancer colorectal, 2ème type de cancer le plus répandu en France, et en Europe tous sexes confondus. Si vous souhaitez plus d’informations l’article de Ouest France est intéressant et concis.

Pour le coup, j’apprécie ces plats, c’est pratique, les enfants adorent. Mais pour notre santé, je vais faire l’effort. Je laisse libre Monsieur bien sûr. Depuis 2 ans j’ai appris à le laisser aller à son rythme, même si tout n’est pas parfait.

Si vous cherchez des plats végétariens pour changer un peu, voici des recettes à base d’aubergines et des flans de courgettes. Je prévois d’en écrire plus régulièrement.

Pour les grands pas tel que celui-ci, on a besoin d’aller à son rythme. C’est à chacun de poser ses limites.

(Photo by Chinh Le Duc on Unsplash)

Expédition chaussures pour les enfants

Depuis le début de l’année, je m’occupe de la partie dressing : minimaliste, d’occasion, éco-responsable… Pour les enfants, c’est plus facile. J’achète leurs vêtements d’occasion, en brocante ou dans une petite boutique à côté de la maison. Ils viennent avec moi, choisissent et essayent. Pour les chaussures ça se complique un peu… Etant en pleine croissance je préfère les acheter neuves.

J’ai de la chance d’avoir une maman qui déniche toujours des chaussures peu portées ou neuves en brocante pour les enfants. L’année dernière, je n’ai eu besoin d’acheter qu’une paire de sandales et 2 paires de baskets. Mais avec le plan vigipirate toutes les brocantes avaient été annulées dans ma ville !

Avec l’arrivée des beaux-jours, ma fille a eu besoin de sandales. Elle a les pieds tellement fins qu’elle doit essayer les modèles, impossible d’acheter en ligne. De plus, je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de choix côté chaussures éco-responsables pour les enfants.

Mon choix c’est porté sur un magasin de quartier

Une fois l’achat décidé, je me suis donc tournée vers la petite boutique de chaussures de ma ville où il y a principalement des marques européennes et familiales. J’avais la ferme intention de n’en acheter que pour ma miss. Mon fils a une paire, dénichée en brocante. Elle n’est pas facile à mettre car un peu juste en largeur, il faut tirer un peu mais je me suis dit que ça passerait pour l’été. Il a juste besoin de nous pour la mettre.

Une fois mon fils prévenu, on s’est rendu dans la boutique. Tandis que ma fille essayait des paires tranquillement, je regardais en direct l’histoire de la marque (la mère complètement détachée…). Et là, j’entends “quand est-ce que c’est mon tour ?”.  Mon fils avait déjà choisi sa paire de loin. Du coup, j’ai réfléchi 5 secondes et c’était tout vu. Le prix était raisonnable, c’était une paire en solde et une marque qui fait quelques gestes pour l’environnement. J’ai suivi les conseils de la vendeuse sur la taille, à mon avis elles lui serviront aussi l’année prochaine.

J’ai essayé de déculpabiliser et décidé de voir le positif : moment privilégié avec mes enfants, vrai partage avec la gérante, marques européennes. Certes les matières ne sont pas bio, mais je me dis que mon argent revenait justement à la commerçante, à la “petite” marque et aux ouvriers qui travaillent dans de bonnes conditions. De plus, Norvik fait attention à l’écologie sur certains points.

A la maison, chaque achat est réfléchi et celui-ci l’était aussi. En achetant moins mais mieux on s’y retrouve côté budget. Surtout qu’avec les soldes, j’ai payé le même prix qu’une paire de chaussures classique.

EDIT 2019 – Les sandales achetées l’année dernière ont très bien tenu tout l’été et leurs vont encore cette année. Ils n’ont qu’une paire ce qui est amplement suffisant surtout pour passer leur journée à la plage.

Astuces et mini-défis en préparation pour 2018

Quand j’ai commencé cette aventure zéro déchet, une tornade s’est abattue sur notre appartement, il me fallait tout changer, tout de suite. J’avais besoin de faire les choses à fond, c’était une telle évidence ! Je vivais, respirais, dormais zéro déchet.
En revanche, Monsieur était convaincu par l’idée mais dans la pratique ça a été une autre histoire… Difficile de faire des compromis pour lui, surtout côté nourriture. Il était plein de bonne volonté mais n’y pensait pas spontanément pour les gestes du quotidien, refuser le jetable par exemple. On a dû trouver de nombreuses adaptations, j’ai dû m’assouplir un peu et ralentir la cadence, et monsieur a fait certaines concessions. Avoir un “réfractaire” à la maison m’a fait redoubler d’inventivité afin de satisfaire les 2 partis.

Dans mes échanges avec mon entourage (en général avec des parents d’enfants en bas âge), la phrase suivante revenait souvent “je voudrais m’y mettre mais ça me semble compliqué, inabordable et ça prend trop de temps” ou encore “je n’ai pas envie de me priver, d’avoir de contraintes”.
J’ai créé mon blog afin d’accompagner les gens dès le début de leur démarche, de montrer que le zéro déchet peut être abordable pour tous et que l’on peut se faire plaisir tout en consommant plus responsable. C’est sauter le pas qui est difficile, changer ses habitudes…
Je ne peux pas compter mes poubelles en bocaux, comme beaucoup de blogueurs, car je dois prendre en compte les limites des autres habitants de la maison mais on a considérablement réduit notre production de déchets, c’est le principal. Ce que j’ai appris grâce à Monsieur : ça arrive d’avoir des loupés, ce n’est pas grave ! Chacun met son “curseur” là où il peut / veut, il n’y a pas de petits gestes.
Chez nous, on a du mal à imposer notre mode de vie à tous les invités qui ramènent gentiment petites attentions et cadeaux ; les plus proches sont prévenus et s’adaptent avec bienveillance…mais ça viendra. Un pas après l’autre.

Cette année, pour vous accompagner pas à pas, j’avais préparé un petit programme d’astuces et de défis quotidiens….mais je n’ai jamais trouvé le temps de le mettre correctement en place. C’est décidé, je vous mets ça en place dès janvier ! On fait le ménage dans l’onglet astuces et on recommence, d’autant plus que c’est l’une des pages les plus consultées.
J’espère que ça vous plaira.

Idées reçues sur le zéro déchet

Certaines questions reviennent souvent quand mes proches découvrent mon mode de vie. Vous vous les posez peut-être aussi, alors voici quelques débuts de réponse.
Je vais surtout parler de courses et de nourriture, ce qui demande le plus d’adaptation.

“Comment tu fais…ça doit te prendre beaucoup de temps ?”
Au début, cela prend du temps de s’équiper, réorganiser sa maison, changer ses habitudes, désencombrer…moi j’adore, donc ça ne me gêne pas mais poser les bases prends du temps.
Ensuite, on s’organise et réorganise son temps. On passe moins de temps dans les magasins ou devant la télé, on réalise plusieurs plats en même temps, on augmente les quantités (gâteaux, desserts). On développe une base de recettes simples et efficaces, des astuces quand on a pas envie de cuisiner.
C’est un plaisir de redécouvrir le goût de certains aliments, de savoir ce que l’on mange et d’adapter les recettes en fonction de nos goûts. Cuisiner avec les enfants peut être aussi un plaisir, même si pour l’instant c’est loin d’être le cas chez nous.

“Il faut tout une organisation.”
Il faut être organisé mais on prend vite le pli, question d’habitude. Pour les courses, certains ont un kit rangé dans le placard, toujours prêt à être dégainé. En ce qui me concerne, je le constitue à chaque course en fonction de ce que je compte acheter (fruits qui tachent, fromage râpé, poisson entier, olives…). Mon kit de courses diffère aussi en fonction du lieu où je vais : marché, magasin bio, day by day. Maintenant, j’ai l’habitude, je prends 5 mn pour tout préparer.
C’est sûr que les jours des courses sont prévus à l’avance, enfin…c’est le cas, depuis que j’ai des enfants. Si je souhaite faire des courses en sortant du travail, je prévois un kit de pochons en tissu que j’emmène avec moi. Lors d’une kermesse des enfants, je glisse 4 gobelets, 2 assiettes réutilisables, 2 serviettes de table et le tour est joué ! J’ai toujours un pochon et/ou un sac en tissu sur moi. Tous ces gestes deviennent des réflexes.
Ce qui peut sembler complexe, c’est pour la vente à emporter. On amène nos contenants. Un soir, si on a envie d’un plat à emporté, je rentre chercher ce qu’il faut.
Tout n’est pas obligé d’être changer de suite, faites les choses petit à petit et ce point la viendra peut être un jour naturellement.

“J’ai besoin de souplesse, avec le zéro déchet pas de place pour l’imprévu.”
Il y a certaines situations plus compliquées… mais il y a toujours une solution. Voici quelques exemples.
– Apéro improvisé un samedi soir avec des amis, on a rien dans les placards.
Mode de vie classique : on file dans un supermarché acheter une dizaine de choses toutes faites (houmous, guacamole, bouchées apéritives, chips…).
Mode de vie zéro déchet : on prend un kit de pochons et on file au magasin bio. On peut acheter des choses simples à grignoter : melon, tomates cerises, concombre, gâteaux d’apéritif en vrac, préparations dans des bocaux en verre, pain…
Il y a toujours des solutions pour limiter les emballages, les produits industriels ou non français.
– On a besoin de manger dehors avant un rendez-vous, activité ou autre…? On sort le pochon en tissu que l’on a dans notre sac pour acheter un sandwich ou on mange sur place chez un traiteur.
Après, le zéro déchet ne concerne pas que les repas, c’est une façon de vivre qui touche tous les domaines du quotidien : refuser une serviette en papier, acheter d’occasion au maximum (jouets, habits, mobilier…), remplacer les objets jetables par du réutilisable (serviettes de table, essuie-tout, éponge, film plastique, sac pour les courses, cotons démaquillant…), consommer moins, ne plus utiliser de produits toxiques pour le ménage…

“Je ne supporterais pas le regard des autres”
Mon mari n’y fait pas attention, moi j’ai du mal à changer de commerçants à cause de ce fameux “regard des autres”. Mais je prends sur moi et je me lance, en général je suis bien reçue par le commerçant. Je ne m’attarde pas à regarder les réactions des gens, je n’embête personne, je fais juste les choses différemment ! Je surprends les gens et on se rappelle de moi, ça c’est sûr. Ce qui me touche parfois c’est le regard d’un commerçant dubitatif pour le refus d’une serviette en papier ; bizarrement ce qui passe le mieux ce sont les achats en vrac dans les bocaux en verre ou pochons en tissu. J’ai souvent des encouragements à ce sujet.
Petit conseil toujours expliquer pourquoi avec une phrase simple : “par soucis écologique”, “rien de jetable svp”.

J’espère que cet article vous aura donner envie de vous y mettre petit à petit, amener des réponses ou simplement rappeler des situations similaires.

Comment le zéro déchet/minimalisme a commencé pour moi…

Le 13 août 2015 mon mari m’annonçait « La Terre a épuisé toutes ses ressources pour l’année 2015 et va commencer à puiser dans celles de 2016 ». Le « jour du dépassement » survient de plus en plus tôt chaque année. Inquiète, je m’étais dit « ok mais qu’est-ce que l’on y peut ? ».

En octobre 2015, je suis tombée sur un article Facebook qui m’a amené au livre de Béa Johnson. Voilà ce que je pouvais faire et l’aventure zéro déchet / désencombrement a commencé ! En me documentant, cela m’a aussi amené à enlever le plastique de ma cuisine et à le limiter dans ma maison. J’écrirai un autre article à ce sujet.

Au fil de la lecture du livre de Béa Johnson, je me suis dit que je ne pourrais jamais aller aussi loin, notamment pour la partie fêtes de Noël (emballer les cadeaux différemment, décorer un arbre autre qu’un sapin..). Finalement, 2 mois après notre Ficus était décoré aux couleurs de noël, les cadeaux emballés avec des emballages et papiers de récup ! Ca se fait naturellement si on croit à ce que l’on fait. Ce n’est pas toujours facile avec les proches mais l’idée fait son chemin.

Produits alimentaires
Me mettre au vrac à été facile, d’autant plus qu’une boutique éphémère Bio a ouvert pendant 4 mois à l’occasion de la COP 21. Ils vendaient des pochons en tissu. Ce qui m’a permis d’avoir un kit de vrac facilement. Ce qui a été le plus difficile c’était de vider mes placards des produits emballés accumulés, ça prend du temps. Petit à petit on fait de la place, on revient aux produits essentiels et les aliments sont plus visibles dans leurs pots en verre.

Pour les fruits, les légumes et le poisson  j’allais déjà au marché. J’ai expliqué ma démarche à mes deux maraîchers et au poissonnier qui l’ont bien accueilli.

Le fromager, charcutier et le volailler ont vite adopté ma façon de faire. Pour le boucher, il a fallu un temps d’adaptation. La conservation de la viande lui posait un problème, du coup, je l’achète pour manger le jour J ou je la congèle.

Maintenant, j’ai mon réseau et c’est compliqué pour moi quand je dois aller voir un nouveau commerçant. C’est souvent le cas pendant la période des vacances. Certains commerçants montrent qu’ils ne sont pas d’accord avec la démarche mais me servent selon mes contraintes. Quand je vois que l’on ne comprend pas ma démarche ou que je suis mal accueillie, je ne reviens pas.

Au début, je me suis dit que je n’arriverai pas à enlever certains péchés mignons de mes achats (gâteaux bio), finalement je n’en ai plus envie. Quand je rentre dans un magasin je ne vois que le vrac ou les seuls produits sur lesquels je ne fais pas d’impasse (beurre, jus de fruits, lait végétaux, lait, yaourts de brebis). Au début, on peut avoir l’impression d’avoir certaines privations ; au final, on trouve d’autres gourmandises plus saines (gâteaux fait maison, mangues séchées, noix de cajou…).

Produits ménagers
Je dirais que c’est le déclic le plus facile à avoir. On peut remplacer tous ces produits néfastes pour la santé avec une gamme restreinte de produits écologiques.
J’ai pris le parti de finir mes produits petit à petit avant d’en fabriquer d’autres. Je commence tout juste à en venir à bout.

Produits d’hygiène / cosmétique
Je finis mes produits accumulés.
Pour les produits d’hygiène, on a presque fini notre stock. On utilise un pain de savon ou du savon liquide que l’on achète en vrac. Pour le shampoing c’est encore en expérimentation (shampoing solide ou rechargeable). J’utilise des carrés démaquillant lavables.

 

La démarche zéro déchet c’est aussi changer les produits à usage unique par du réutilisable. J’ai trouvé ça long et onéreux (sur le coup). Ne pas hésiter à prendre son temps et à espacer les dépenses. De notre côté, la période de noël tombait à pic !

 

Du côté de mon mari…
Il a bien accepté la démarche dans l’idée mais ce n’était pas évident pour lui au quotidien. Il n’y pensait pas spontanément (refuser l’emballage du pain par ex) et certaines frustrations étaient trop présentes, ce qui ne l’aidait pas à être à fond dans la démarche. C’est souvent pour ce point-là que les gens n’osent pas s’y mettre, on me dit souvent « mais c’est beaucoup de contraintes et de privations, non ? ». Pour moi, non, mais je comprends que pour certaines personnes ce soit plus difficile.

Certains produits emballés sont restés le temps de trouver l’équivalant en vrac : paquets de cacahuètes, fromages doux, pack de bières, tablettes de chocolat, soda (rare), eau gazeuse… Certains sont encore de la partie mais on privilégie les emballages simples, recyclables.

Maintenant, il a adopté la démarche dans son ensemble même s’il reste réfractaire sur certains points, par contre il se débrouille très bien avec les nouveaux commerçants, ce qui m’arrange bien !

Osez le zéro déchet !

En discutant du zéro déchet avec mes proches, on me dit souvent “je n’oserai pas”.
J’ai cette même appréhension à chaque fois que j’amène mes sacs à un nouveau commerçant, mon verre réutilisable à la fête des voisins ou mes bocaux en verre avec biscuits apéritifs à un apéro organisé entre connaissances…et je suis souvent étonnée de l’accueil que l’on me réserve.
Voici quelques anecdotes qui en témoignent :
“C’est génial ces pots, si tout le monde pouvait faire comme vous ! Il faudra bien que les gens s’y mettent.” (Ma bouchère la première fois qu’elle m’a servit)
“Voici la cliente qui nous simplifie la vie”. (Un de mes maraîchers) Et moi qui pensait gêner…
“C’est pratique ces pots en verre. Il faudrait que j’en trouve.” (Gâteaux d’apéritifs amené à un apéro organiser à mon club de sport)
“Où est ce que vous achetez vos sacs en tissu ? C’est une bonne idée.” (Une dame au marcher)
“C’est bien ce que vous faites (…) Oh il y a de plus en plus de gens qui s’y mettent.” (Magasin bio). J’étais persuadé que je l’ennuyais avec mes tares de sacs de différentes tailles…
“Ah voilà une maman organisée” (verres réutilisables amener à la kermesse de l’école)

Apres je ne vous cache pas que de temps en temps certains commerçants ne comprennent pas la démarche et le font à contre cœur. Un sourire, une phrase de politesse et je n’y reviens plus.

Je m’aperçois au quotidien, qu’en montrant simplement l’exemple l’idée fait son chemin petit à petit !

Madame Bocal

Bonjour à tous !

L’aventure Madame Bocal commence…

Depuis novembre 2015, je me suis lancée dans l’aventure zéro déchet. Dans ce blog, je vous partagerai mes astuces, interrogations, bons plans, activités manuelles pour artistes en herbe, recettes…écolo. J’espère que vous y retrouverez des astuces simples à vous approprier afin de les inclure dans votre quotidien. Commencez doucement mais sûrement, chaque geste compte.

Bonne lecture !