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Madame Bocal


Parlons désencombrement

Lorsque l’on choisi un mode de vie zéro déchet, on choisi souvent une vie plus minimaliste, moins consumériste. On décide d’aller à l’essentiel, de se simplifier la vie et donc de désencombrer chez soi.
Une fois que l’on a désencombré, il faut surveiller les objets qui rentrent chez nous. Cela prend du temps de trier les choses accumulées. 2 ans pour nous et j’y suis encore un peu, donc ce n’est pas pour faire de la place aux nouveaux objets inutiles.

En 2016, j’ai eu un véritable déclic !

Avant impossible de désencombrer. J’ai toujours adoré ranger, trier…enfin à la fin j’avais toujours autant de choses mais bien ordonnées. Maintenant, je suis capable de savoir tout de suite ce qui va être donné dans des associations ou vendu. J’ai tendance à les donner car vendre les objets prend encore du temps.
Grâce à ce nouveau pouvoir, j’ai pu vider nos 4 boîtes de souvenirs en un temps record. Je n’ai gardé que l’essentiel pour moi. Je reste sentimentale pour certaines choses mais j’en garde beaucoup moins.
Voici un petit exemple… Etant une fan inconditionnelle des photos imprimées, j’aime avoir des albums que je regarde avec les enfants. Du coup, à la place d’imprimer dix photos avec un détail différent, je choisis la plus belle de la série.

En ayant un emploi du temps chargé, je n’en pouvais plus de passer mon temps à courir après le rangement et le ménage. Notamment après les jouets des enfants. D’ailleurs si vous avez besoin d’astuces pour ne pas vous laisser envahir par les jeux de vos enfants, cet article devrait vous intéresser. Maintenant, je respire !

Désencombrer son logement, garder l’essentiel, organiser ses placards, filtrer ce qui rentre chez soi… permet de garder un intérieur rangé et simplifie la vie. Je dis souvent “placards/intérieur rangé(s), esprit libre”.

Au cours d’une série d’articles, j’essayerai de vous donner des clefs pour désencombrer, trier chez vous.

Un dressing minimaliste

Avant de me lancer dans cette aventure zéro déchet, je me rendais bien compte que les placards des enfants étaient trop remplis ou que le tiers de ma garde robe était inutile. Mais impossible de trier les vêtements “trop mignons” des enfants et d’enlever mes “vêtements au cas où”. En lisant le livre de Béa Johnson, j’ai eu un vrai déclic pour les objets ; en revanche impossible de faire un tri dans les vêtements ! Pourtant je garde l’idée d’arriver à un dressing minimaliste.

Ma première solution a été d’acheter moins pour les enfants et de ne plus rien acheter pour moi. Mais restait le problème du tri…

Mes essais pour trier mon dressing

Ensuite, j’ai essayé plusieurs techniques. J’ai d’abord disposé des petits papiers dans chacun de mes vêtements pliés et retourné tous les cintres. Le but était d’enlever au bout de 2 mois les vêtements qui étaient encore à l’envers sur les cintres ou avec leurs papiers. Ca a assez bien fonctionné mais pas assez, les “vêtements au cas où” gardaient leur place dans mon placard.

Un jour une de mes amies m’a parlé du livre La Magie du rangement de Marie Kondo. Monsieur me l’avait offert mais je ne l’avais jamais lu, c’était l’occasion ! Avant de me mette à la lecture, mon amie m’a dit une chose qui a fait tilt : lorsque tu ouvres ton dressing il faut que tu te dises “waouuuu !”. Je ne peux pas expliquer ce que j’ai ressenti mais c’était exactement ça ! Il fallait que j’aime vraiment chaque pièce de mon dressing minimaliste et que ça éveille un sentiment positif en moi. Le lendemain j’étais en train de mettre tous les vêtements à post-it dans une caisse. Maintenant, lorsque j’ai un doute c’est direction la caisse entreposée à la cave.
Comme j’ai du mal à franchir le pas des vêtements d’occasion pour moi, j’ai continué à ne presque rien acheter. En deux ans j’ai acheté deux T.shirts et une paire de baskets neuves. Depuis octobre 2017, mon dressing s’essouffle et j’ai moins de plaisir à m’habiller. Du coup, en décembre, j’ai craqué sur un haut, un pantalon et deux paires de chaussures, le tout neuf bien sûr…

J’ai du mal à franchir le pas de vêtements d’occasion (pour moi) pour deux raisons : vêtements déjà portés par un inconnu, on les trouve surtout sur des plateformes en ligne et j’ai besoin d’essayer un vêtement. Sur les sites en ligne, on y trouve de nombreux vêtements neufs ou peu portés. Ca résout le premier point négatif, reste le problème de ne pas pouvoir essayer. Sur videdressing.com on peut acheter, essayer et renvoyer l’article si ça ne convient pas. En revanche, ça prend du temps !

Cette année je me penche sur l’achat de vêtements éco-responsable, d’occasion (en boutique et en ligne), et l’organisation de vide-dressing entre copines… Je teste et je vous raconterai mes essais dans la catégorie journal de bord ! Voici les premiers dans cet article, pas très concluants mais instructifs.

Désencombrement de ma salle de bain

On déménage dans quelques jours, du coup j’ai décidé de n’emporter que l’essentiel (selon nous) mais vous allez voir c’est déjà énorme. C’est fou tout ce que l’on peut avoir chez soi. En 2016, j’avais déjà fait un premier désencombrement. Voici ce qu’il reste après la 2ème vague de tri…

Dans la douche :
– Savon liquide et shampoing acheté en vrac, un pain de savon d’Alep, un shampoing solide.
Un shampoing Head&shoulders que j’économise (Je n’ai pas trouvé l’équivalent en vrac ou bio mais je vais continuer mes recherches car celui est presque terminé).
On a enfin terminé les multiples flacons de shampoing et gels douche de grandes surfaces ou bio, que l’on avait en réserve.

Pour les dents :
– Brosse à dents en plastique pour Monsieur et les enfants, brosse à dents en bambou pour moi.
– Dentifrices acheté en magasin bio.
Je n’ose pas le faire moi même. En général, on en met beaucoup moins pour qu’il dure plus longtemps. J’achète des grands formats quand le prix reste accessible.
– Bouteille de bain de bouche pour Monsieur acheté en grande surface. Il faudrait que je me penche sur la question.

Affaires de monsieur : déodorants, gels, rasoirs, crèmes, bain de bouche, parfums…
Rien a changé pour lui. Il accepte déjà l’ouragan qui s’est abattu sur l’appartement depuis un an donc je le laisse respirer sur ce sujet. Seule suggestion émise pour sa santé…qu’il essaie de regarder dans les magasins bio pour voir si des équivalents conviendraient.

Mes affaires :
– Gros tri dans le maquillage, achat de maquillage bio. Ma trousse simplifiée : nouvelles acquisitions bio (4 fards à paupières, un mascara noir, 3 rouges à lèvres), anciens produits gardés en attendant de trouver l’équivalence (1 fard à paupières et 4 rouges à lèvres), 1 grand pinceaux et un petit set de 4 pinceaux.
Objets en trop : J’ai donné le reste de mon maquillage, beaucoup était à peine utilisé.
– J’ai terminé ma lotion démaquillante. Je fabrique mon démaquillant à partir d’eau et d’huile de noyaux d’abricot que j’avais dans mes placards. Avec le zéro déchet et le minimalisme, on s’aperçoit que nos placards regorgent déjà de trésors oubliés.
Objets en trop : j’ai donné des lotions démaquillantes bio que j’avais d’avance mais que ma peau ne supportait pas.
– Produit à lentilles, lentilles, étuis à lentilles.
– Déodorant fait maison.
Objets en trop : pierre d’alun. J’en avais 3, j’ai donné les 2 neuves et j’ai jeté celle bien entamée. La pierre d’alun est controversée à cause des sels d’aluminium qu’elle contient donc j’ai préféré m’en séparer.
– 3 parfums, dont un bientôt fini.
– 1 petite crème pour le visage à finir, 1 crème réparatrice, et 2 crèmes pour les mains.
Objets en trop : J’ai donné les crèmes neuves et jeté celles périmées. Je devais avoir une vingtaine de crèmes dont une dizaine pour les mains.
– Un fer à lisser
– 2 peignes
Objets en trop : on devait en avoir 5 !
– 3 brosses en bois : 1 grande, 1 petite (pour ma fille et les voyages) et 1 autre petite pour la piscine, je la laisse souvent au travail pour ne pas l’oublier.
Objets en trop : j’en ai donné 3 en plastique.
-J’ai gardé mes vernis/dissolvants (3 flacons à moitié plein). Je ne les mets plus mais je les garde en attendant d’acheter des produits bio.
-2 sèche-cheveux : un grand et un petit de voyage.
– Un rasoir en plastique. C’est le dernier, il faut que je me penche sur la question du rasoir de sureté.
-3 pinces à épiler
Objets en trop : j’en ai donné 3, et “recyclé” une pour enlever les arrêtes du poisson en cuisine.
-2 ciseaux à ongles, 1 coupe ongles et 4 limes à ongles réutilisables (2 simples en inox et 2 plus élaborées).
Objets en trop : j’ai donné un ciseaux ongles, et 2 paquets de 30-40 limes à ongles jetables.Dans l’armoire :
– Peignoirs adultes et enfants, petites et grandes serviettes de bain.
(+2 serviettes bébé pour l’école. Ils s’en servent comme couverture à la sieste)
– Trousses de toilette de voyage : 1 pour moi, 1 pour moi et une pour les enfants.
Objets en trop : j’ai du en enlever 3.
– Homéopathie
– Huiles essentielles mais je ne sais pas encore m’en servir.
– Médicaments que j’avais avant, je n’arrive pas à les trier en dehors de leurs dates de péremption.
– Crèmes médicamenteuses
– Argent colloïdal et nébuliseur
– Huiles végétales
– Boîte d’élastiques à cheveux, barrettes et bandeaux pour ma fille.
– Epilateur électrique
– Bijoux. J’ai fait un gros tri, mais il m’en reste encore à vendre ou à donner.
– Pansements
– Compresses stériles
– Lecteur de glycémie, boites de bandelettes et lancettes (J’ai fait du diabète gestationnel)
Il me reste encore un écrémage à faire, mais je compte sur l’année à venir pour le faire au fur et à mesure : finir certains produits ou avoir le déclic pour donner des objets en double.
– Rouleau en silicone pour enlever les poils de chat sur les habits. On en a encore un jetable à finir, ce qui nous permet de s’habituer petit à petit à celui durable…il est un peu moins efficace.
Boîte enfants :
– Thermomètre
– Doliprane
– Spray pour le nez
– Huile d’amande douce
– Sérum physiologique

Et vous, avez-vous déjà fait la chasse aux objets inutiles pour vous dans votre salle de bain ? Arrivez-vous à faire le tri facilement ?

Astuces pour une salle de bain plus écolo

En 2016, je me suis plutôt attaquée à la cuisine et au désencombrement. Depuis 2017, je me penche sur les objets de la salle bain à mon rythme.

Pour les produits de Monsieur, je le laisse gérer. Il n’est pas encore prêt à passer aux produits bio.

Déjà fait :

– J’ai remplacé mes carrés démaquillants jetables par des lavables.
– Je fabrique mon démaquillant à partir d’eau et d’huile de noyau d’abricot.
– Le pain de savon à remplacé le savon liquide sur le lavabo.
– J’achète notre gel douche en vrac ou en pain de savon.
– J’achète le shampoing en vrac. J’ai également un shampoing solide.
– J’ai simplifié ma trousse de maquillage. Au quotidien, je mets toujours les mêmes couleurs, du coup je peux me permettre d’avoir peu de maquillage mais uniquement bio.
– Je fabrique mon déodorant
– J’apprends à utiliser les huiles essentielles pour les rhumes et petits maux du quotidien. Je m’inspire du site la compagnie des sens.
– Les enfants et moi utilisons des brosses à dents en bambou. Usées, je les utilise pour le ménage ou je le composte en enlevant les poils.
– J’alterne entre le dentifrice solide et un tube que l’on achète en magasin bio.
– Régulièrement je simplifie le contenu de notre salle de bain. Nous finissons également les produits entamés.

À venir :

– Acheter un rasoir de sûreté et apprendre à l’utiliser.
– Faire un rouge à lèvres fait maison. Pour les baumes à lèvres, j’en ai beaucoup à finir.
– Fabriquer une crème hydratante. Je verrai en fonction de mon stock, j’en ai encore une dizaine à finir mais ce sont plus des crèmes pour les mains.
– Faire un essai de pain de rasage solide pour Monsieur. Pas sûr que j’arrive à le convaincre.
– Essayer la brosse à dents Lamazuna à tête rechargeable. Pour Monsieur ça peut être une bonne solution.
– Apprendre à me soigner avec quelques plantes.

Et vous, qu’avez-vous déjà  mis en place dans votre salle de bain ? Ca me donnera peut-être d’autres idées…

Parlons zéro déchet et minimalisme à nos enfants

“Pourquoi on ne peut jamais rien acheter avec toi ?”
Pas toujours facile d’expliquer ma démarche à ma fille de 5 ans. Elle est encore dans la période des “pourquoi ?” et veut tout comprendre. Mon fils, lui, ne s’en rend pas compte.

Pour ce qui est de ne pas jeter des choses par terre c’est facile mais pour le reste ce n’est pas gagné. En général, les objets réutilisables ont été bien accueilli. Ma fille a très bien adopté sa gourde mais quand elle tombe sur une petite bouteille plastique dans le sac de sa tata, c’est la fête !

Au supermarché, pour les rares fois où je vais avec elle, elle a le droit de choisir un dessert qui lui plaît. Au magasin bio, elle aime remplir mes pochons avec moi comme un jeu mais cela reste des produits de base qui font pâle figure devant les produits marketing. Au supermarché difficile de comprendre qu’elle ne peut pas avoir un paquet de gâteaux qu’elle a déjà mangé au centre de loisirs et qu’elle adore, faut avouer que les gâteaux en vrac ne sont pas toujours très bons…

Pour qu’elle comprenne mieux ma nouvelle façon de faire les courses, je l’ai emmené au magasin Day by Day. Elle a aimé pouvoir y choisir des bonbons et s’en rappelle très bien, du coup je mets en avant les produits qu’elle aime et que je lui achèterai en vrac. Quand elle va faire les courses avec son papa, je trouve parfois un paquet de gâteau tranquillement installé dans le placard…donc ça rééquilibre avec le côté plus drastique de sa maman.

Ce qui est encore compliqué c’est de limiter les activités manuelles (colle, scotch, autocollants, feuilles de papier…), de ne pas laisser couler l’eau, de ne pas prendre les prospectus de certains salons/boutiques, les sacs de babioles des anniversaires…elle aime collectionner des petits trésors.

Pour les jouets, on y arrive petit à petit. On a réussi à restreindre la liste d’anniversaire à un gros cadeau (maison playmobil) et les copines d’école ont offert des pièces à installer dedans, enfin attendons de voir pour noël…la liste commence déjà. C’est encore compliqué pour mes enfants de se raisonner pour enlever les jouets auxquels ils ne jouent plus. Ca commence doucement à venir pour ma fille.

Et vous ? Vos enfants acceptent-ils facilement votre démarche ? Comment faites vous pour leur expliquer au quotidien que l’on fonctionne différemment de leurs copains ?

Comment le zéro déchet/minimalisme a commencé pour moi…

Le 13 août 2015 mon mari m’annonçait « La Terre a épuisé toutes ses ressources pour l’année 2015 et va commencer à puiser dans celles de 2016 ». Le « jour du dépassement » survient de plus en plus tôt chaque année. Inquiète, je m’étais dit « ok mais qu’est-ce que l’on y peut ? ».

En octobre 2015, je suis tombée sur un article Facebook qui m’a amené au livre de Béa Johnson. Voilà ce que je pouvais faire et l’aventure zéro déchet / désencombrement a commencé ! En me documentant, cela m’a aussi amené à enlever le plastique de ma cuisine et à le limiter dans ma maison. J’écrirai un autre article à ce sujet.

Au fil de la lecture du livre de Béa Johnson, je me suis dit que je ne pourrais jamais aller aussi loin, notamment pour la partie fêtes de Noël (emballer les cadeaux différemment, décorer un arbre autre qu’un sapin..). Finalement, 2 mois après notre Ficus était décoré aux couleurs de noël, les cadeaux emballés avec des emballages et papiers de récup ! Ca se fait naturellement si on croit à ce que l’on fait. Ce n’est pas toujours facile avec les proches mais l’idée fait son chemin.

Produits alimentaires
Me mettre au vrac à été facile, d’autant plus qu’une boutique éphémère Bio a ouvert pendant 4 mois à l’occasion de la COP 21. Ils vendaient des pochons en tissu. Ce qui m’a permis d’avoir un kit de vrac facilement. Ce qui a été le plus difficile c’était de vider mes placards des produits emballés accumulés, ça prend du temps. Petit à petit on fait de la place, on revient aux produits essentiels et les aliments sont plus visibles dans leurs pots en verre.

Pour les fruits, les légumes et le poisson  j’allais déjà au marché. J’ai expliqué ma démarche à mes deux maraîchers et au poissonnier qui l’ont bien accueilli.

Le fromager, charcutier et le volailler ont vite adopté ma façon de faire. Pour le boucher, il a fallu un temps d’adaptation. La conservation de la viande lui posait un problème, du coup, je l’achète pour manger le jour J ou je la congèle.

Maintenant, j’ai mon réseau et c’est compliqué pour moi quand je dois aller voir un nouveau commerçant. C’est souvent le cas pendant la période des vacances. Certains commerçants montrent qu’ils ne sont pas d’accord avec la démarche mais me servent selon mes contraintes. Quand je vois que l’on ne comprend pas ma démarche ou que je suis mal accueillie, je ne reviens pas.

Au début, je me suis dit que je n’arriverai pas à enlever certains péchés mignons de mes achats (gâteaux bio), finalement je n’en ai plus envie. Quand je rentre dans un magasin je ne vois que le vrac ou les seuls produits sur lesquels je ne fais pas d’impasse (beurre, jus de fruits, lait végétaux, lait, yaourts de brebis). Au début, on peut avoir l’impression d’avoir certaines privations ; au final, on trouve d’autres gourmandises plus saines (gâteaux fait maison, mangues séchées, noix de cajou…).

Produits ménagers
Je dirais que c’est le déclic le plus facile à avoir. On peut remplacer tous ces produits néfastes pour la santé avec une gamme restreinte de produits écologiques.
J’ai pris le parti de finir mes produits petit à petit avant d’en fabriquer d’autres. Je commence tout juste à en venir à bout.

Produits d’hygiène / cosmétique
Je finis mes produits accumulés.
Pour les produits d’hygiène, on a presque fini notre stock. On utilise un pain de savon ou du savon liquide que l’on achète en vrac. Pour le shampoing c’est encore en expérimentation (shampoing solide ou rechargeable). J’utilise des carrés démaquillant lavables.

 

La démarche zéro déchet c’est aussi changer les produits à usage unique par du réutilisable. J’ai trouvé ça long et onéreux (sur le coup). Ne pas hésiter à prendre son temps et à espacer les dépenses. De notre côté, la période de noël tombait à pic !

 

Du côté de mon mari…
Il a bien accepté la démarche dans l’idée mais ce n’était pas évident pour lui au quotidien. Il n’y pensait pas spontanément (refuser l’emballage du pain par ex) et certaines frustrations étaient trop présentes, ce qui ne l’aidait pas à être à fond dans la démarche. C’est souvent pour ce point-là que les gens n’osent pas s’y mettre, on me dit souvent « mais c’est beaucoup de contraintes et de privations, non ? ». Pour moi, non, mais je comprends que pour certaines personnes ce soit plus difficile.

Certains produits emballés sont restés le temps de trouver l’équivalant en vrac : paquets de cacahuètes, fromages doux, pack de bières, tablettes de chocolat, soda (rare), eau gazeuse… Certains sont encore de la partie mais on privilégie les emballages simples, recyclables.

Maintenant, il a adopté la démarche dans son ensemble même s’il reste réfractaire sur certains points, par contre il se débrouille très bien avec les nouveaux commerçants, ce qui m’arrange bien !