Skip to content

Madame Bocal


Comment le zéro déchet/minimalisme a commencé pour moi…

Comment le zéro déchet/minimalisme a commencé pour moi…

Le 13 août 2015 mon mari m’annonçait « La Terre a épuisé toutes ses ressources pour l’année 2015 et va commencer à puiser dans celles de 2016 ». Le « jour du dépassement » survient de plus en plus tôt chaque année. Inquiète, je m’étais dit « ok mais qu’est-ce que l’on y peut ? ».

En octobre 2015, je suis tombée sur un article Facebook qui m’a amené au livre de Béa Johnson. Voilà ce que je pouvais faire et l’aventure zéro déchet / désencombrement a commencé ! En me documentant, cela m’a aussi amené à enlever le plastique de ma cuisine et à le limiter dans ma maison. J’écrirai un autre article à ce sujet.

Au fil de la lecture du livre de Béa Johnson, je me suis dit que je ne pourrais jamais aller aussi loin, notamment pour la partie fêtes de Noël (emballer les cadeaux différemment, décorer un arbre autre qu’un sapin..). Finalement, 2 mois après notre Ficus était décoré aux couleurs de noël, les cadeaux emballés avec des emballages et papiers de récup ! Ca se fait naturellement si on croit à ce que l’on fait. Ce n’est pas toujours facile avec les proches mais l’idée fait son chemin.

Produits alimentaires
Me mettre au vrac à été facile, d’autant plus qu’une boutique éphémère Bio a ouvert pendant 4 mois à l’occasion de la COP 21. Ils vendaient des pochons en tissu. Ce qui m’a permis d’avoir un kit de vrac facilement. Ce qui a été le plus difficile c’était de vider mes placards des produits emballés accumulés, ça prend du temps. Petit à petit on fait de la place, on revient aux produits essentiels et les aliments sont plus visibles dans leurs pots en verre.

Pour les fruits, les légumes et le poisson  j’allais déjà au marché. J’ai expliqué ma démarche à mes deux maraîchers et au poissonnier qui l’ont bien accueilli.

Le fromager, charcutier et le volailler ont vite adopté ma façon de faire. Pour le boucher, il a fallu un temps d’adaptation. La conservation de la viande lui posait un problème, du coup, je l’achète pour manger le jour J ou je la congèle.

Maintenant, j’ai mon réseau et c’est compliqué pour moi quand je dois aller voir un nouveau commerçant. C’est souvent le cas pendant la période des vacances. Certains commerçants montrent qu’ils ne sont pas d’accord avec la démarche mais me servent selon mes contraintes. Quand je vois que l’on ne comprend pas ma démarche ou que je suis mal accueillie, je ne reviens pas.

Au début, je me suis dit que je n’arriverai pas à enlever certains péchés mignons de mes achats (gâteaux bio), finalement je n’en ai plus envie. Quand je rentre dans un magasin je ne vois que le vrac ou les seuls produits sur lesquels je ne fais pas d’impasse (beurre, jus de fruits, lait végétaux, lait, yaourts de brebis). Au début, on peut avoir l’impression d’avoir certaines privations ; au final, on trouve d’autres gourmandises plus saines (gâteaux fait maison, mangues séchées, noix de cajou…).

Produits ménagers
Je dirais que c’est le déclic le plus facile à avoir. On peut remplacer tous ces produits néfastes pour la santé avec une gamme restreinte de produits écologiques.
J’ai pris le parti de finir mes produits petit à petit avant d’en fabriquer d’autres. Je commence tout juste à en venir à bout.

Produits d’hygiène / cosmétique
Je finis mes produits accumulés.
Pour les produits d’hygiène, on a presque fini notre stock. On utilise un pain de savon ou du savon liquide que l’on achète en vrac. Pour le shampoing c’est encore en expérimentation (shampoing solide ou rechargeable). J’utilise des carrés démaquillant lavables.

 

La démarche zéro déchet c’est aussi changer les produits à usage unique par du réutilisable. J’ai trouvé ça long et onéreux (sur le coup). Ne pas hésiter à prendre son temps et à espacer les dépenses. De notre côté, la période de noël tombait à pic !

 

Du côté de mon mari…
Il a bien accepté la démarche dans l’idée mais ce n’était pas évident pour lui au quotidien. Il n’y pensait pas spontanément (refuser l’emballage du pain par ex) et certaines frustrations étaient trop présentes, ce qui ne l’aidait pas à être à fond dans la démarche. C’est souvent pour ce point-là que les gens n’osent pas s’y mettre, on me dit souvent « mais c’est beaucoup de contraintes et de privations, non ? ». Pour moi, non, mais je comprends que pour certaines personnes ce soit plus difficile.

Certains produits emballés sont restés le temps de trouver l’équivalant en vrac : paquets de cacahuètes, fromages doux, pack de bières, tablettes de chocolat, soda (rare), eau gazeuse… Certains sont encore de la partie mais on privilégie les emballages simples, recyclables.

Maintenant, il a adopté la démarche dans son ensemble même s’il reste réfractaire sur certains points, par contre il se débrouille très bien avec les nouveaux commerçants, ce qui m’arrange bien !

Leave a Reply