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Madame Bocal


6 activités écologiques pour enfants à mettre en place à l’école

Depuis plusieurs mois, nous mettons en place des activités écologiques pour enfants sous forme d’ateliers lors des événements de l’école maternelle-élémentaire de mon fils. Je vous partage les derniers mis en place.

Tawashi

Matériel : bois, clous et chaussettes trouées ou orphelines.

On a proposé aux enfants de réaliser des éponges lavables pour leurs ardoises à l’école. L’idée était de fabriquer un objet zéro déchet utile pour eux. Les enfants ont accrochés de suite. Même certains parents ont essayé.

Nous avions préparé 6 matrices et de nombreuses bandes découpées dans des chaussettes. J’avais mis plusieurs modèles réalisés sur la table.

Certains enfants ont fabriqué plusieurs tawashis, d’autres montraient comment faire à son voisin. En tout cas les enfants étaient très appliqués et concentrés. Gros succès !

Loto des odeurs

Matériel : plantes aromatiques et leurs photos, un bandeau pour les yeux.

L’idée était de faire sentir à l’aveugle les plantes aromatiques et de retrouver la bonne photo ensuite. Ils pouvaient aussi dire le nom sans avoir recours aux photos.

Cactus en papier

Matériel : rouleaux de papier toilette, feuilles de couleurs cartonnées, ciseaux.

Les enfants devaient réaliser des cactus en assemblant les différentes parties découpées. Pas besoin de colle.

Préparation

Nous avions préparés les pots (rouleau de papier toilette coupé en deux) et les formes de cactus de différentes couleurs.

Déroulement de l’activité

1- Prendre un pot et deux formes de cactus identiques.

2- Faire une fente de haut jusqu’au milieu sur une forme. Faire une fente de bas jusqu’au milieu sur la deuxième forme.

3- Assembler les deux formes en les glissant l’une dans l’autre

4- Mettre le cactus dans le pot et la plante en papier est prête.

Photo booth super écolo

Matériel : feuilles épaisses de couleur, ciseaux, colle, cutter, baguettes en bois (récup).

Réalisez des masques et accessoires de super-héros écolos afin de faire des photos sympas. Avec son groupe de copains, entre frères et sœurs, en famille… joli rendu.

Fleurs en papier

Matériel : feuilles colorées (80g), ciseaux, colle.

Bricolage très simple à mettre en place qui a remporté un franc succès.

Préparation

Découpez des bandes de papier de même largeur et longueur. Préparez des petits ronds pour les cœurs de fleurs. J’avais préparé plusieurs modèles en cours de montage et terminés pour bien expliquer.

Déroulement de l’activité

1- Choisir 3 ou 4 bandes de papier et les coller en étoile en son centre.

2- Mettre un point de colle aux extrémités de chaque bande, les rabattre au centre les unes après les autres. Maintenir quelques secondes appuyé afin que cela colle bien.

3- Coller un rond au centre de la fleur.

4- On peut la garder telle qu’elle. Ou en faire une guirlande, la coller sur une carte…

Relais oiseaux

Matériel : photos d’oiseaux et leurs noms, feuilles, ciseaux (plastifieuse éventuellement), éléments sportifs (plots, cerceaux…)

Préparation

Imprimez les visuels d’oiseaux et leurs noms. Découpez-les en carte : noms d’un côté et photos de l’autre (pour les plus grands), noms et visuel sur la même carte (pour les plus petits). Réalisez également un modèle avec les visuels et les noms d’oiseaux sur une feuille A4.

Déroulement de l’activité

Prévoyez un relais sportif. Au début du parcours disposez la grille modèle. Au bout du parcours disposez les cartes de nomenclature dans un pot, ou les photos et noms dans deux pots distincts.

Les enfants passent à tour de rôle. Ils choisissent un oiseau sur le modèle, le garde en tête, font le parcours afin d’aller chercher les bonnes cartes et reviennent. Il tape dans la main du copain et le deuxième s’élance. Et ainsi de suite jusqu’à avoir toute la grille remplie.

On peut également le faire avec les insectes, les fleurs, les arbres, les animaux et leurs habitats…

Vous pouvez mettre en place ces activités écologiques pour enfants lors d’une kermesse, fête écologique, d’un atelier parent/enfant. Si vous voulez d’autres informations pour organiser une kermesse en limitant ses déchets c’est par ici ou des idées pour une kermesse écologique.

“Le zéro déchet ça coûte cher”

Pour passer au zéro déchet, la question du prix est souvent un frein. “C’est bien gentil tout ça mais passer au zéro déchet ça coûte cher.” J’ai régulièrement la réflexion dans mon entourage. Lors du sondage que j’avais proposé, c’est un point qui revenait dans les premiers blocages.

Quand on parle de zéro déchet, on pense de suite à l’achat en vrac, aux produits bio, à s’équiper en objets réutilisables. Mais, il n’y a pas que ça il faut le voir sur le long terme et dans la globalité. Il y a de nombreux gestes écolos tout aussi importants, voir plus, qui sont économiques et bons pour préserver les ressources de la planète.

Est-ce plus coûteux de se mettre au zéro déchet ?

Oui, passer au zéro déchet peut coûter cher

Oui, passer au zéro déchet peut être un coût au départ.
Tout d’abord, s’équiper en gourdes, bocaux, pochons en tissu, objets réutilisables… est un budget c’est sûr mais celui-ci sera amorti sur le long terme. Ce-ci dit, il y a des astuces afin de minimiser ce budget : acheter d’occasion (les bocaux par exemple), avoir recours au don (sur la plateforme Geev par exemple), étaler les achats sur un an, se les faire offrir à Noël ou aux anniversaires, emprunter, etc. On peut également réaliser certains éléments soi-même (pochons en tissu, éponge lavable, serviettes de table…),

Deuxièmement, si vous n’avez pas l’habitude d’acheter des produits bio, de la viande au marché cela va vous paraître hors de prix ! Le gap chez nous a été lorsque l’on est passé au bio petit à petit. Il ne faut pas hésiter à prendre son temps. On a dû mettre 7 ans à passer au bio pour la majeure partie de nos produits. Monsieur trouvait ça trop cher au départ. Et puis, petit à petit il m’étonnait en allant y faire nos achats. Maintenant, c’est dans notre mode de fonctionnement. Du coup, le passage au vrac ne nous a pas semblé plus cher.

Acheter les produits chez un fromager, boucher ou charcutier est également plus coûteux. Notre solution : en acheter moins. Cela rééquilibre le budget. Il faut souvent un temps d’adaptation afin de trouver la quantité nécessaire pour une semaine. Chez nous, on dépense plus en fromage et viande l’hiver, avec un budget fruits et légumes plus élevé en été ; ce qui rééquilibre le budget global. En revanche, le goût est incomparable ! Ensuite, difficile de revenir aux aliments de supermarchés.

Acheter français, éthique, durable doivent être les dépenses qui paraissent le plus inaccessibles. Même pour moi. Certaines marques sont magnifiques mais pas dans notre budget. Et puis, lorsque l’on a besoin d’un nouvel objet, pourquoi l’acheter forcément neuf ? Si c’est un souhait et possible pour vous, c’est bien de privilégier et soutenir les marques engagées.

Les dépenses liées à l’écologie sont un tout.

Les dépenses liées à l’écologie sont un tout. Il ne faut ne pas s’arrêter à l’alimentation ou à un équipement plus cher. Il faut voir la démarche dans son ensemble et sur plusieurs années. Je n’ai jamais calculé les économies réalisées grâce au zéro déchet. Cependant, je sais précisément l’argent que je ne dépense plus. Avant, chaque année, je dépensais environs 1 000 € (en tout) aux soldes été/hiver pour 3 personnes. Lors de notre passage au zéro déchet, je n’ai pas acheté de nouveaux vêtements pendant 2 ans et j’avais de la réserve pour les enfants. Maintenant, j’achète les vêtements d’occasion, souvent en brocante pour les enfants ; ils en reçoivent aussi en cadeau de Noël.

Acheter d’occasion, et moins, est une réelle solution pour équilibrer le budget. Or, on a tendance à ne regarder que ce que l’on va dépenser et non les économies que l’on va faire en consommant moins et différemment.

Une autre façon de consommer

> Alimentation

Certes l’alimentation bio est plus chère mais on consomme différemment. On va faire attention aux aliments que l’on achète plus chers, il y a moins de gaspillage.
Faire maison est également plus économique. Ramener son plat au travail plutôt permet également de faire des économies, même un plat bio. Si vous vous dites “c’est bien beau tout ça mais il faut avoir du temps”, n’hésitez pas à aller lire mon article sur ce sujet.

Plusieurs solutions pour réduire ces dépenses :
– Y aller progressivement.
– Privilégier les aliments abordables dans un premier temps. Certains produits n’ont pas une grande différence avec les supermarchés. En été, nous achetons des fruits en culture raisonnée, ceux en magasin bio sont trop chers pour nous.
– Cuisiner plus de légumes et moins de viande, ou en plus petite portion.
– Faire maison même avec des produits non bio, vous éviterez les additifs, colorants et autres produits néfastes pour la santé.

> Vêtements

On peut avoir moins dans nos armoires. Pas besoin d’avoir vingt pantalons, une dizaine peut suffire ; et certains trouveront le chiffre encore trop élevé. On achète moins mais mieux.
Avant tout achat, demandons nous si nous en avons réellement besoin, si oui de nombreuses solutions existent afin d’éviter la fast fashion et la sur-consommation.
N’hésitez pas à faire du tri dans votre penderie. Ca vous permettra d’y voir plus clair et d’avoir un dressing succinct mais qui vous plaît vraiment. Vous pouvez vendre les habits dont on a plus besoin sur les sites Vinted, Vide Dressing et Le bon coin ou en brocante. En vide grenier les prix sont moins élevés, toutefois c’est assez pratique lorsque l’on veut vendre des vêtements en grande quantité. Sur les sites en ligne cela prend plus de temps. Manquant de temps au quotidien, ça peut se faire petit à petit. On peut aussi faire des lots pour 30/40€, ce qui peut être pratique.

Pour les adultes, le point vêtements est compliqué je trouve. A chacun de trouver la solution qui convient : vide grenier, sites d’occasion en ligne, dépôt vente, friperies, dons.

Certains vont avoir du mal à acheter d’occasion mais trouveront les marques éthiques hors budget. C’est là où il faut penser différemment. On peut prendre le temps de faire le tri dans notre penderie, revendre les vêtements non portés afin d’avoir la somme souhaitée pour un nouvel habit d’une marque éthique. On peut acheter une ou deux belles pièces par an à la place d’une dizaine en fast fashion. Ou encore profiter des soldes pour acheter une pièce éthique à un prix raisonnable.

> Jouets / jeux

L’idée c’est d’avoir moins et d’acheter d’occasion. C’est un point où l’on peut facilement faire des économies en :
– achetant des jouets d’occasion dans les brocantes, sites en ligne, association (rejoué par exemple),
– ayant moins de jouets,
– revendant les jeux qui ne servent plus.

On peut aussi “consommer sans posséder” en allant à la ludothèque. On peut aussi proposer aux copains des enfants de se prêter mutuellement des jouets et jeux.

> Livres

La solution très efficace chez nous est d’aller régulièrement à la médiathèque. Les enfants adorent choisir leurs livres, BD, DVD, livres audio… Cela permet de lire à volonté, de renouveler leurs lectures et d’éveiller leur curiosité. Sinon il y a toujours la possibilité de les acheter d’occasion ou en librairie de quartier.

> Divers

En premier lieu, demandez-vous si l’objet nouveau que vous souhaitez est vraiment nécessaire. Si oui, pensez à avoir le réflexe de chercher d’occasion l’objet souhaité. On peut aussi réparer, emprunter, louer…

Pour tout ce qui est jetable (sopalin, sac en plastique, éponges…) on peut le remplacer par du lavable. Regardez d’abord ce que vous avez chez vous ou si vous pouvez le réaliser vous-même.

Il y a aussi tout ce qui est utile au quotidien mais qui est juste une dépense : maquillage bio, brosse à dents en bambou ou à tête rechargeable, savon et shampoing solide… C’est ré-équilibrer par les économies que l’on fait dans d’autres domaines, ou les achats que l’on ne fait plus car on consomme moins.

Louer, réparer, emprunter…

Réparer, louer, emprunter, échanger, consommer moins, acheter d’occasion font faire des économies non négligeables.

Réparer
– Faire réparer les talons de ma paire de bottes (15 €) plutôt qu’en acheter une nouvelle (minimum 100 €).
– Réparer les jeans troués des enfants plutôt qu’en acheter des neufs.
– Ne pas hésitez à faire jouer la garantie en réparant nos appareils électroménagers.
– Changer la boucle d’un cartable plutôt que d’en racheter un. Chez tann’s, par exemple, il envoie des pièces détachées gratuitement à vie. Ensuite c’est à nous de faire la réparation.
– Acheter un couvercle de tupperware (3,50 €) plutôt que le racheter en entier. (10 €)

Emprunter
Pensez à demander à votre entourage pour quelque chose qui va servir une fois plutôt que de l’acheter et de le stocker inutilement. Des bottes de pluies pour une sortie d’école, de la vaisselle pour une fête avec une trentaine de personnes, un pantalon noir pour un spectacle, un moule à gâteau précis, etc.

Par où commencer ?

Faîtes avec vos moyens et petit à petit. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise solution. Commencez par les tâches qui vous font faire des économies. Acheter un téléphone reconditionné, économiser des ressources en réparant un vêtement ou de l’électroménager sont des gestes tout aussi importants pour la planète.

Vous pouvez également commencer par désencombrer votre intérieur et revendre ce dont vous n’avez plus besoin. Certains pourront être découragés de commencer ainsi car cela prend du temps. Il faut trouver ce qui nous convient, ce qui vous motive et vous parle.

En parallèle, pensez à privilégier les achats d’occasion, réparer ce qui peut l’être, emprunter ce qui va servir une fois dans l’année (perceuse, service à fondue…).
Ensuite, vous pouvez privilégier les objets réutilisables peu coûteux : sac en tissu, pochons à vrac, bocaux de récup, serviettes de table, torchons, éponges lavables…

Tout à la fin, vous pourrez avancer vers des achats durables plus onéreux (gourdes en inox, cotons démaquillants réutilisables, culottes menstruelles lavables, tupperwares en verre…). Encore une fois, n’hésitez pas à les proposer en idée de cadeau.

Pour conclure, il faut le voir dans sa globalité et sur le long terme. L’idée que le zéro déchet coûte cher est une idée reçue. Certes le point alimentation vous coûtera plus cher, mais ce sera rééquilibrer par le fait de réparer, d’acheter d’occasion, d’emprunter, de consommer moins, de faire maison ou encore de réaliser qu’un achat est finalement inutile.

Et puis, on y gagne en qualité de vie.

Photo de couverture de Towfiqu barbhuiya sur Unsplash

Organiser une chasse au trésor à la maison

Ici, la chasse au trésor faite maison est une valeur sûre pour amuser les enfants. J’ai essayé de réunir des idées variées afin de préparer des messages originaux et amusants à décoder. On peut décliner ces idées autour d’un thème précis : pirates, chevaliers, dinosaures, artistes, indiens, animaux, nature.

Avec le premier message, j’avais préparé un kit comprenant des feuilles de codes, 2 crayons de couleur, un pinceau, un tube de peinture, des feuilles de brouillon et un récipient. A eux de trouver quand ça leur sera utile.

Bandes de fleurs

Découpez des bandes de papier allant de la plus grande à la plus petite ou inversement. Dessinez un élément végétal par bande. Inscrivez les lettres du lieu à découvrir au centre des fleurs. Ensuite les enfants devront les classer par ordre croissant ou décroissant.

Pour les enfants plus petits, on peut dessiner une forme simple (rond, carré, un animal) de différentes tailles. Ou encore une coccinelle avec 1 point sur le dos, une autre avec 2 points, 3, 4, etc. Avec toujours comme idée de les classer dans l’ordre croissant ou décroissant.

Messages codés

Code dessiné

Réalisez un code à l’aide de gommettes et le message qui va avec. Ca peut être également des dessins en fonction de votre thème (hiéroglyphes, traces d’animaux, herbiers…). Vous glissez le code dans la pochette donnée au début.

Tables de multiplication

Réalisez la feuille de code : écrivez les tables de multiplications en y associant les lettres de l’alphabet. Sur des petits morceaux de papier, posez la multiplication à faire. Cela peut être fait de façon ludique. Sur la photo ci-dessous, j’avais utilisé des autocollants de pierres précieuses.

Eclosion de fleurs en papier

Réalisez des fleurs en papier. On peut utiliser du papier coloré ou les colorier avec des feutres. Inscrivez une lettre au coeur de la fleur. Replier les pétales en laissant un peu de volume. (Si les pétales prennent l’eau ils ne s’ouvriront pas.)
Numérotez les fleurs du chiffre le plus grand au plus petit, ou inversement. Les enfants devront les mettre dans l’eau dans l’ordre croissant ou décroissant. Au contact de l’eau les pétales s’ouvrent et l’on y découvre la lettre qui s’y cache.
Pour les plus petits, on peut réaliser une bande avec l’ordre des fleurs à mettre dans l’eau par couleur (exemple : rouge, jaune, bleu, vert, violet, rose).

Messages à révéler

J’ai utilisé deux techniques différentes.
1- Ecrivez à la craie grasse blanche sur une feuille. L’enfant devra passer de la peinture type aquarelle pour faire apparaître le message. De la gouache bien diluée fonctionne très bien. Sur le message, j’avais écrit “Avec de la peinture bien diluée tu me révéleras”.

2- Prenez une feuille blanche sur laquelle on écrit avec le dos d’un couteau ou la pointe d’une fourchette. L’enfant révélera le mot en coloriant avec un crayon de papier. Pas besoin de trop appuyer, juste de le passer de façon régulière sur tout le mot.

Message à toucher

Lettres rugueuses

Utilisez des lettres rugueuses en relief ou des stylos glitter glue (colle à paillettes). L’idée est d’avoir un message à toucher les yeux fermés. Cela peut être des minuscules ou majuscules selon l’âge des enfants.

Code en relief

Sur une feuille, j’ai écrit les lettres de l’alphabet en y associant le chiffre qui correspondait à sa place dans l’alphabet. Ensuite, j’ai récupéré un intérieur d’emballage de gâteau. J’ai découpé des morceaux en fonction de la lettre à découvrir ; par exemple pour la lettre “E”, un morceau de 5 bandes en relief. On peut compter les yeux ouverts, ou essayer de deviner uniquement au toucher.

On peut adapter chaque type de message selon l’âge de l’enfant. Si vous souhaitez réaliser une deuxième chasse au trésor organisée à la maison ou avoir plus d’idées, voici une chasse au trésor sur le thème de Pâques.

Photo en tête d’article by Nadjib BR on Unsplash

Gâteau de famille aux petits beurre

Le gâteau de famille est LE gâteau présent aux anniversaires, repas de famille… C’est mon gâteau préféré. Ma grand-mère en faisant pour ma mère, ma mère pour nous, et maintenant c’est à mon tour de l’avoir fait découvrir aux enfants. Mes loulous l’ont adoré ! Je suis partie de la recette du gâteau de famille de ma mère, qui la tenait de ma grand-mère, et l’ai modifié pour qu’elle corresponde à mes goûts et besoins : grand gâteau avec suffisamment de crème au beurre et peu sucré.

Lorsque j’ai découvert le zéro déchet, j’ai laissé tomber tous les produit emballés, impensable pour moi d’acheter les petits beurre pour cette recette de gâteau de famille. Et puis en début d’année, j’ai réaliser ce gâteau avec ma mère, je l’ai fait goûter aux enfants. Et depuis, je leur en fait régulièrement. J’ai même appris à mes enfants à le faire, très bon exercice de psychomotricité fine d’ailleurs. C’est une de mes entorses zéro déchet.

Ingrédients

3 oeufs et un blanc d’oeuf, 90 g de sucre roux, 210 g de beurre, 5 paquets de petits beurre, chocolat noir râpé, café (je prends du décaféiné pour les enfants).

Déroulé de la recette

1- Réalisez un premier étage en trempant chaque biscuit dans du café et en les disposant les uns à côté des autres. Je fais un premier étage avant de faire ma crème car le beurre fond assez vite une fois la crème au beurre réalisée.

2- Préparez la crème au beurre. Pour cela, il faut battre le sucre, les jaunes et le beurre ramolli. Il faut qu’il soit bien ramolli afin que la crème ne graine pas lorsque l’on incorpore les blancs d’oeufs.

3- Montez les blancs en neige et les incorporez délicatement à la crème.

4- Etalez une couche de crème sur l’étage de biscuit au café. Remettez la crème au frigo. Disposez un nouvel étage de biscuits trempés dans le café. Puis recommencez l’opération afin d’avoir 3 ou 4 étages. Avant d’étaler de la crème sur un étage, mélangez-la délicatement afin de réincorporer le beurre qui a fondu.

5- Finissez par une couche de crème fine et saupoudrez de chocolat râpé. Laissez reposer une nuit au frigo afin que les goûts se diffusent bien dans le gâteau.

Ce dessert n’est pas très compliqué, en revanche il demande un peu de patience. Pour un gâteau de famille réussi, il faut trouver l’équilibre entre les goûts : petits beurre bien imbibés de café (mais pas trop), suffisamment de crème au beurre entre les étages.

Si vous souhaitez découvrir une autre recette incontournable chez nous, je vous laisse aller lire celle du sorbet au citron par ici.
Il y a aussi celle du gâteau au chocolat l’assassin du blog La Cuisine de Bernard (ressemblante au gâteau Baulois, un must en vacances dans ma famille). Je la réalise avec seulement 120 g de sucre, ça suffit amplement.

J’espère que toutes ces recettes vous plairont. Bonne dégustation.

Diy, tableau d’activités fait maison

En ce moment ma puce de 13 mois est intéressée par l’exploration de son environnement, les matières, les sacs avec des choses à sortir, le matériel de récup… tout sauf ses jouets. Du coup, j’ai décidé de lui en réaliser un tableau d’activités fait maison (busy board) avec ce qu’elle aime manipuler. Mais pas envie de percer notre mur pour y accrocher un lourd panneau en bois, du coup je l’ai réalisé en carton. J’ai rassemblé ce que j’avais sous la main et que ma fille aime aller découvrir ; c’est le moment de sortir tous les bidules que vous gardez et qui n’ont pas d’utilité. J’ai également créé des activités. Je vous montre tout ça.

Ouvrir, fermer, sortir, tirer, mettre dans une poche, glisser, tourner, zipper, faire et défaire…autant de gestes que l’on peut essayer de mettre en avant sur un tableau d’activités fait maison. On y accroche ce que l’on mais on évite les objets trop petits qui pourraient se décoller. D’ailleurs tous les éléments doivent être bien le coller au pistolet à colle afin que l’enfant puisse tirer dessus sans les arracher.

Eléments simples

Voici les éléments n’ayant pas besoin d’explications :
-volets en carton à ouvrir et fermer,
-pinces pour carnet à manipuler
(dans un second temps on pourra passer un ruban dans les boucles de pince à défaire, remettre, lacer…),
-petit carnet customisé,
-dos de tétine,
-un grelot au bout d’un ruban élastique,
– une ribambelle de trombones
-2 poches où j’ai glissé une ceinture en tissu à tirer et des tickets de métro oblitérés.

Vous pouvez y disposer ce que votre enfant aime manipuler : franges en tissu, un trou pour y passer une boule, un livre en tissu ou feutrine, pochette à clipser…

Eléments de mercerie

On peut y accrocher des fermetures éclairs, boutons à fermer ou clipser, boucle de ceinture, une attache sangle à clipser.

Les attaches au bout d’une sangle
Garder 5 cm de chaque côté pour bien la coller sur le carton en laissant libre la partie attache. On peut masquer le bout des sangles avec une forme en feutrine ou un pompon.

Les fermetures éclairs
Bien coller la partie à gauche et à droite en laissant libre le zip. Ensuite, j’ai caché la partie gauche et droite avec de la feutrine (bleue). On peut également faire comme des volets en feutrine à fermer avec une fermeture éclair qui s’ouvre entièrement (comme les manteaux).

Les rubans
J’ai découpé un nuage en feutrine et l’ai collé sur un carton afin de le rigidifier. J’ai réalisé un visage avec des yeux et bouche en feutrine, et deux pompons pour les joues. Ensuite, j’ai disposé des rubans bien collés au dos du nuage. Pour finir, j’ai fixé un bouchon sur le carton pour y déposer le nuage afin que l’enfant puisse mieux attraper les rubans.
On peut aussi attacher les rubans ensemble comme un pompon. Ou encore les coller au fond d’une petit poche et les laisser retomber à l’extérieur.

La roue à tourner

Matériel : un couvercle en plastique ou le bas d’un emballage en carton cylindrique, une tige en bois (ou baguette chinoise), pompons, 2 rondelles en carton fin, feuille en plastique transparente (cela peut être d’emballage de récup).

Faites un trou au milieu dans le couvercle et dans le support en carton. Ensuite, on y passe une petite tige en bois et on colle une rondelle de craft ou papier à l’intérieur du couvercle pour maintenir la tige. Au dos du couvercle, on dispose un petit dôme de colle et on attend que cela sèche bien.

Découpez un cercle dans la feuille en plastique de la taille du couvercle. Disposez les pompons dans le couvercle, et collez la feuille transparente pour fermer. A la fin, on dispose la roue dans le carton. Et, on colle une rondelle en carton sur le dos du bâton sans la coller sur le support carton afin que la roue puisse tourner.

Une fois, le panneau terminé, j’ai disposé deux lanières de tissu au dos du panneau afin de l’attacher à un meuble.

J’espère que ce busy board plaira à vos enfants. Ma puce a aimé le manipuler en fonction de ses réactions, j’ai réalisé un autre tableau d’activités fait maison que vous découvrirez bientôt.

Et si vous avez de grands enfants à occuper, vous trouver une chasse au trésor à faire maison et 21 idées pour occuper vos enfants à la maison.

Chasse au trésor faite maison

J’ai été cheftaine louveteaux (scouts) pendant 6 ans ; j’en ai donc organisés des jeux de pistes, grands jeux et chasse au trésor pour les loulous. Rien de plus naturel pour moi que d’en réaliser maintenant pour mes enfants. Pour la fête des 7 ans de ma fille avec ses copains, j’avais organisée une chasse au trésor faite maison. Au vu du temps frais, elle s’était déroulée dans la maison. Ma fille avait adoré. Depuis elle m’en redemande régulièrement. Je me suis dit que ça pouvait vous intéresser que je vous partage celle que j’ai faite pour mes enfants le week-end de Pâques.

Je vais vous partager les différentes sortes de messages, ensuite vous pouvez inscrire les mots que vous souhaitez. Ici c’étaient les pièces de la maison.

On donne le premier message (1) en main. Celui-ci va indiquer le premier lieu où se rendre. Dans ce premier endroit, on ira trouvera le deuxième message (2) qui indiquera où aller. Dans le deuxième lieu, on y découvre le troisième message (3) et ainsi de suite jusqu’au dernier message qui indique l’endroit où se cache le trésor.

Les Bouchons

Prenez des bouchons de récup, un par lettre du mot choisi. Placez-les dans l’ordre croissant (ou décroissant) et inscrivez une lettre sur chaque bouchon. Ensuite, on les glisse dans une enveloppe et écrit le chiffre du message dessus.

Le puzzle à reconstituer

Prenez une feuille et dessinez le lieu du prochain message. Ensuite, on le découpe en carrés réguliers.
(Glissez les vignettes dans une enveloppe avec le chiffre au dos.)

Le message à l’envers

Ecrivez simplement un message à l’envers de façon a ce qu’il soit lu dans un miroir.

Le message en LSF

Dessinez le message lettre par lettre avec l’alphabet de la langue des signes française. En même temps, donnez aux enfants l’alphabet complet imprimé.

Les bandes

Découpez des bandes de papier de même taille. Ecrivez votre message vers le milieu des morceaux de papier, 1 lettre par bande. Ensuite, tout en haut inscrivez une suite de chiffres. Ceux-ci seront à remettre dans l’ordre croissant ou décroissant.

Le dessin chiffré

Sur une feuille de brouillon, dessinez des points afin de créer un dessin. Ensuite, apposez un chiffre à chaque point en commençant par “1”. Une fois reliés, ceux-ci seront un indice pour trouver le lieu où est le message suivant. Une fois les chiffres posés pour relier le dessin, disposer des points un peu partout avec de grands chiffres (102, 3045…). De cette manière la forme n’est pas visible au premier coup d’oeil.
Le visuel ci-dessous sera peut-être plus parlant. Un fois reliés, les points dessinaient une cocotte, désignant la cuisine.

Les lettres mélangées

Découpez des carrés. Ecrivez une lettre par bout de papier. Les enfants devront les remettre dans l’ordre pour former un ou plusieurs mots.

Le mot codé

On peut réaliser plusieurs messages codés. Il faut donner le code avec le message aux enfants. Sur l’image, les lettres de l’alphabet correspondent à un chiffre. Sur le message, j’avais écrit des multiplications faisable pour ma fille de 9 ans comme mon fils de 7 ans. Mais cela peut être des additions, ou encore des dessins comme les hiéroglyphes.

Pour les plus grands, on peut utiliser des codes comme “Hélène” (L=N), “Cassis” (K=6), “Avocat” (A= K). On fait une phrase indice avec le nom du code dedans ensuite les enfants plus grands (9 à 12 ans) écrivent le code tout seuls. On peut aussi faire une roue à code.

Je vous donne un exemple. On prend une feuille et l’on écrit K=6, ensuite on déroule l’alphabet. L=7, M=8, N=9, O=10, (…), Z=21, A=22, B=23, etc. A partir de E=26, on revient à 1 (F=1, G=2, etc.). Le message est écrit avec les chiffres et l’enfant va chercher à quelle lettre ça correspond.

Le message animal

Dessinez sur une feuille (ou imprimez) un animal. Puis, disposez une lettre du mot sur les différentes parties de son corps. Sur le message indiquez l’endroit du corps de l’animal avec une flèche vers le bas et une case. L’enfant ira chercher la bonne lettre et celles-ci réunies donneront le ou les mots à trouver.

On peut aussi faire des rébus, mots mêlés, devinette…

Si vous souhaitez découvrir d’autres activités pour occuper vos enfants, j’en avais réunis une vingtaine dans cet article.

Je vous souhaite un bon moment en famille ou entre amis. N’hésitez pas à me faire un retour dans les commentaires si vous réalisez cette chasse au trésor pour vos enfants.

Zéro déchet, par où commencer ?

Lorsque l’on souhaite se mettre au zéro déchet, on ne sait pas toujours par où commencer. J’ai souvent du mal à répondre à cette question car ça dépend de la motivation, de la situation et blocages de la personne. Ces derniers temps, je me suis repenchée sur la question. Ci-dessous je vous donne les premiers gestes zéro déchet que l’on peut mettre en place pour commencer.

Pour moi, il y a pleins de choses à faire avant de s’attaquer à la cuisine (vrac, plats faits maison, producteurs locaux…) ; ce point peut sembler contraignant, compliqué, chronophage, coûteux. Il y a tellement à faire dans le mode de vie zéro déchet que l’on peut choisir de commencer par un axe qui nous plaît.

1- Refuser

Un geste simple à mettre en place : refuser.
On peut commencer par filtrer ce qui rentre chez nous. On refuse le jetable inutile, les objets publicitaires gratuits, les publicités dans la boîte aux lettres. Un stop pub prend quelques minutes à installer sur notre boîte aux lettres et permet de réduire considérablement le nombre de prospectus reçus.
Il me semble que cela a été mon premier geste zéro déchet : filtrer ce qui rentre chez moi et refuser les prospectus et objets publicitaires. Le point difficile était de limiter les babioles que ramenaient les enfants (2 et 4 ans à ce moment là). En limitant les objets rentrant chez nous, cela m’avait permis d’alléger notre appartement et de moins courir après le rangement.

2- Consommez moins

Pour moi c’est une des clefs pour réduire son impact écologique. Ca s’applique dans de nombreux domaines : diminuer sa consommation d’eau et d’électricité, prendre moins la voiture et/ou l’avion, acheter moins, manger moins de viande, etc.
On choisir le ou les axe(s) qui nous parle(nt) le plus et on y va. On peut avancer à notre rythme, et revenir en arrière si besoin sans contrainte. C’est plutôt une question de volonté et d’énergie.

Lors d’un nouvel achat, demandez-vous si vous en avez réellement besoin. Si c’est le cas, il faut regarder en premier si on a pas déjà ce qu’il faudrait chez nous. On a souvent des placards qui regorgent de trésors endormis. Un objet que l’on réutilise, fabrique ou répare. Si on a rien chez nous, peut-on l’emprunter, le louer ou faire un échange ? Il y a des plateformes de don comme Geev.
S’il est nécessaire de l’acheter, on peut regarder sur les sites d’occasion, les recycleries, Emmaüs. On peut aussi privilégier les objets dans un matériaux éco-responsable.

3- Privilégier le réutilisable

Ce petit geste peut vite devenir une habitude. Privilégiez les objets réutilisables et lavables aux objets à usages unique.
J’avais écrit un article sur le sujet “jetable vs réutilisable” où je donne l’équivalent réutilisable à chaque objet jetable dans un habitat.

Le réutilisable c’est bien mais attention à ne pas oublier le point d’avant. L’idée n’est pas d’avoir quinze objets réutilisables pour en remplacer un jetable. Pour les sacs plastique par exemple, En voulant réduire l’usage de celui-ci on en a produit trop. L’impact d’un sac en tissu équivaut à 150 sacs en plastique. D’après une étude Danoise, en prenant tous les stades de vie de ce sac (production, transport, utilisation, etc.), au final ceux-ci sont plus polluants. En revanche, c’est mieux pour le côté “éviter le déchet plastique”.

On peut aussi remplacer un objet par quelque chose que l’on a déjà chez soi. Par exemple, on est pas obligé d’acheter du sopalin jetable. Un vieux tissu, une éponge, une serviette de table ou encore une serpillère peut très bien faire l’affaire en fonction de l’utilisation sur le moment : une tâche par terre, essuyer ses mains à une fête, un verre renversé à table, etc.

A l’ouverture du blog, j’avais écrit un article sur les premiers gestes zéro déchet que l’on pouvait mettre en place, vous y trouverez d’autres idées !

Photo de couverture d’Anna Oliinyk sur Unsplash

Accompagnement DME et tire-allaitement avec Hamstouille

Lorsque je suis partie en congé maternité, je n’avais pas de date précise de retour. Je n’étais pas pressée et ne pensais pas revenir avant les 9 mois de ma fille au minimum. Mais j’ai dû faire autrement. Lorsque j’ai su que je devais reprendre plus tôt, je me suis interrogée sur la reprise du travail tout en allaitant. Au début, je ne voulais pas me relancer dans le stress de tirer mon lait au travail, comme je l’avais fait pour les 2 grands. Et puis, plus le temps passait moins j’avais envie d’arrêter ce moment privilégié avec ma puce et plus ça me stressait.
Où vais-je tirer mon lait ? Quand ? La lactation va-t-elle en prendre un coup ?
Je tournais ces questions en boucle. J’avais envie d’être discrète et que ça ne prenne pas sur mon temps de travail, mais je ne voyais pas trop comment faire. Et, j’ai découvert l’accompagnement Hamstouille pour la DME (diversification menée par l’enfant) et le tire-allaitement.

Allaitement / tire-allaitement

Avant ma reprise au boulot

Deux mois avant ma reprise, j’ai découvert l’agence Hamstouille. Je me suis plongée sur leur page instagram et rendue compte qu’elle pouvait m’aider sur les questions d’allaitement, tire-allaitement et diversification autonome par l’enfant. J’ai eu besoin de quelques jours pour que l’idée d’accompagnement fasse son chemin. Etant toujours indécise, j’ai demandé à Julie si on pouvait s’appeler afin que je lui pose mes questions. Le coup de fil m’a décidé. Je lui ai fait de suite confiance. J’ai alors déchargé cette question de tire-allaitement sur Julie. Ce qui m’a permis de profiter de mes 2 mois d’été tranquille. Je me savais bien accompagnée.

Dans un premier temps, j’ai eu une consultation téléphonique d’1h pour parler de l’allaitement. Je n’ai pas appris “grand chose” à ce moment là. La discussion était trop “ouverte”, j’avais besoin que l’on soit plus directif et précis. En revanche, j’ai découvert une information essentielle pour éviter les canaux bouchés. Et cela m’a conforté sur le fait d’allaiter à la demande, ce que je ne faisais pas vraiment avant la prise de contact avec Julie.

Lors du rendez-vous chez le pédiatre des 4 mois, celle-ci m’avait parlé de 4 biberons de 210 ml par jour. En tirant mon lait je n’avais pas cette quantité. Du coup je me disais que ma puce n’avait pas assez et je complétais avec mon lait, tiré en plus lorsque ma fille dormait. Quand j’ai découvert le compte instagram d’Hamstouille, je me suis rendue compte qu’elle ne préconisait pas la même quantité. Un biberon de 90 ml (9 fois par jour) ou 120 ml (en 6 fois) serait plus adapté pour l’estomac de bébé que 4 fois 210 ml. Du coup, j’ai revu mon allaitement. Je pensais ne pas avoir assez de lait mais avec les tétées à la demande, aucun soucis !

Moins d’un mois avant ma reprise au boulot, j’ai eu un coup fil avec Julie. Elle m’a demandé les habitudes de tétées de ma fille et mes contraintes afin de me proposer un plan clair et précis. J’ai adoré ce coup de fil ! On voit qu’elle connaît bien son sujet. J’en ai profité pour poser toutes mes questions.
Afin de préparer mon retour au travail, j’ai acheté le matériel conseillé et changé de tire-lait pour un nomade (toujours en location). Je voulais faire une journée de test en dehors de la maison mais ma fille ne buvait pas bien sans moi, du coup ça n’a pas vraiment fonctionné.

On a aussi introduit la tasse et enlevé le biberon afin d’éviter la confusion sein tétine. J’ai commencé un mois avant de reprendre le travail. Au bout de deux semaines, je voyais que ça n’intéressait pas ma fille. Alors j’ai demandé à Julie comment m’y prendre et en 3-4 jours c’était réglé. Au départ, elle buvait 60 ml avec moi, un début.

Après ma reprise au travail

J’ai mis en place le tire-allaitement vu avec Julie. Je vous en parlerai dans un autre article. La journée, ma fille buvait mon lait à la tasse Munchkin 360 (et boit toujours d’ailleurs).

Les premiers jours de ma reprise au travail, ma puce était gardée par son papa. Elle ne voulait pas boire avec lui. Du coup, elle buvait 70 ml en une journée ; elle m’attendait avec impatience le soir. Le mercredi, j’ai pris le temps avec Monsieur pour faire boire ma fille à la tasse. Ensuite, ça n’a fait que s’améliorer.
Julie m’a accompagnée par messagerie à ce moment-là ; et à chaque fois que j’ai une question ou une urgence.

Puis, la réticence de l’assistante maternelle pour donner la tasse est arrivée. Il a fallu discuter en tenant mes positions. Le papa, lui, voulait donner un biberon. Et, au bout d’une semaine, l’ass. mat. a accepté la tasse avec couvercle.

Diversification autonome menée par l’enfant

A 5 mois et demi, j’ai commencé la diversification 1 semaine avant de reprendre le boulot afin que ça ne fasse pas trop pour la puce. Ne tenant pas bien assise, on a commencé avec les purées. J’ai suivi les conseils d’Hamstouille pour le matériel à utiliser, notamment les pré-cuillères plates Num Num. On les préremplit et l’enfant mange tout seul car il n’a pas à incliner la cuillère.

Crédit photo : Num Num


Ma fille a été de suite intéressée par les aliments. Et découvrait les goûts tranquillement jusqu’à ce qu’un rhume perturbe tout ça… Pendant 1 mois et demi, elle ne voulait plus manger. Entre le refus de boire mon lait et celui de manger ensuite, elle a changé de couloir sur la courbe de poids. La pédiatre surveillait ça de près. On a persévéré.

Un jour, je me suis aperçue qu’en commençant avec une cuillère de purée d’oléagineux, mini puce mangeait la suite du repas, enfin qu’avec moi. Du coup, j’ai pris le temps de le faire avec le papa comme pour le lait. Elle remangeait donc timidement. Julie pensait que ma puce était prête pour les premiers morceaux (mous). On a alors commencé un week-end pour prendre le temps. La patouille était au rendez-vous, en revanche ça restait de la patouille. Et, un jour, elle a porté le premier morceau à sa bouche et c’était parti ! Actuellement elle ne veut manger uniquement toute seule. Lorsqu’elle n’a plus faim, elle sait bien le faire comprendre. Il y a des repas où elle ne veut pas manger et je ne force pas.

Sur la plateforme Hamstouille, il y a des menus en fonction de l’âge de l’enfant. Je m’en inspire tout en faisant à ma sauce. Souvent j’adapte la version bébé à un plat pour toute la famille. Ca me donne des idées de recette quand je manque d’inspiration.

Je suis vraiment contente d’avoir pris cet accompagnement. Dès que j’ai une question (conservation du lait, une baisse de lactation, des aliments à introduire, etc. ) j’écris à Julie via la messagerie.

Et vous, comment se passent les repas à la maison avec bébé ?

Photo de couverture de Hollie Santos sur Unsplash

Idées de cadeaux de Noël pour adultes

On peut avoir du mal à passer à l’achat d’un objet éthique, durable pour son prix, ce qui est mon cas pour certains produits. Alors pourquoi ne pas profiter de Noël pour sauter le pas ? S’il vous reste encore quelques cadeaux à prévoir, je vous propose une sélection variée et écoresponsable.

Produits cosmétiques

Coffret Cadeau Cozie
Cozie est une marque française qui propose des produits cosmétiques naturel, bio et zéro déchet. Tous les contenants en verre sont rechargeables et réutilisables. Ils ont une belle gamme de produits : lait pour le corps, crème pour les mains, dentifrice, démaquillant, déodorant, gommage, etc.
Découvrez le site de Cozie

Crédit photo : Cozie

Nouvelles technologies

Portable reconditionné avec Yes Yes France
Basé en Normandie, Yes Yes France est un reconditionneur français engagé. Leurs produits sont garantis 1 an, accessoires éco-conçus et batterie certifiée, etc. Ils s’attellent à faire des produits de qualité afin de faire du reconditionné une norme face au neuf.
Découvrez le site de Yes Yes france

Patch Fazup
Le patch Fazup modifie le diagramme de rayonnement des mobiles afin de limiter au maximum l’émission d’ondes vers votre tête lorsque vous téléphonez et vers votre corps lorsque vous portez le téléphone sur vous.
Découvrez le site de Fazup

Vêtements éthiques

Bonnet, gants, écharpe

Two Thirds
Two Thirds utilise du tencel, chanvre, lin ou coton biologique, qui demande moins de ressources que le coton conventionnel. Ils utilisent également des matériaux recyclés. Vêtements intemporels de qualité.
Découvrez le site de Two Thirds

Crédit photo : Two Thirds

Maison Izard
La Maison Izard, marque française, confectionne ses vêtements à partir de laine des Pyrénées et de savoir-faire français. La marque a fait le choix d’une création locale, artisanale, respectueuse de l’environnement et des savoir-faire. Vous y trouverez des bonnets intemporels pour homme et femme.
Découvrez le site de Maison Izard

crédit photo : Maison Izard

Chaussettes Orphelines
Les Chaussettes Orphelines proposent des chaussettes, bonnets, écharpes, gants… qui permet d’allier style et valeurs. Les collections sont issues de recyclage de chaussettes.
Découvrez le site des Chaussettes Orphelines

Crédit photo : Chaussettes Orphelines

Une belle paire de collants

Swedish stockings
Cette marque suédoise recycle du nylon en nouvelles paires de collants. Collants entre 20 et 40 €. Ca peut paraître cher pour un collant, mais cela peut être une bonne idée de cadeau à offrir ou recevoir.

Crédit photo : Swedish Stockings

Walleriana
Marque française de collants et chaussettes de contention.

Crédit photo : Walleriana

Objet déco

Izzi inspirations jolies
Petites décorations variées en bois : décoration avec un prénom,

Crédit photo : Izzi inspirations Jolies

Miwitipee
Un de mes coup de coeur. Petits objets originaux, inventifs, variés. J’aime leur style de dessin et leur design.
Objets fabriqués dans le Sud de la France avec du bois français ou européen, issu de forêts gérées durablement. Pas de plastique dans leurs emballages. Leur atelier est équipé de panneaux solaires, ce qui nous permet d’être alimentés en électricité verte.
Découvrez le site de Miwitipee

Crédit photo : Miwitipee

Illustration

Zoeli_illustrations
Illustratrice française. Elle propose des portraits de famille. Je trouve que c’est une jolie idée de cadeau de Noël.
Découvrez sa page instagram

Il y a d’autres illustratrices de talent qui doivent proposer également des illustrations/portraits : celine.bailleux, cevany_et_cie, agnes_illustrations, laurieriviere.illustratrice.

Après je ne vous cache pas qu’il est un peu tard pour cette idée. Mais ça peut être une chouette idée pour une anniversaire ou une fête de famille.

Livres

Voici quelques idées de lecture inspirantes :

Manifeste pratique de la végétalisation urbaine d’Ophélie Damble, édition Solar
Découvrez 50 actions coups de green pratiques et engagées, pour végétaliser votre environnement de votre appart’ à la ville entière.

On ne sauvera pas le monde avec des pailles en bambou d’Anaelle Sorignet, édition Brochet.
“Ce livre s’adresse à celles et ceux qui oscillent entre enthousiasme et désespoir, qui cherchent un “second souffle écolo” pour agir en phase avec leurs valeurs tout en prenant soin d’eux-mêmes. Entre développement personnel et écologie, il propose des pistes de réflexion et d’action pour s’engager à sa façon, avec lucidité, courage et joie de vivre.”

Ebook Zéro Déchet des soeurs Claire et Camille (C.l’air du temps)
Petit guide zéro déchet pour semer de l’écologie dans son quotidien. Elle propose une méthodologie pour avancer au quotidien pas à pas sur des thématiques diverses : les courses, le ménage, la salle de bain, les cadeaux
Lien vers l’ebook

Ebook Tordue mais alignée de Marie (La salade à tout)
Repérer les freins et blocages qui t’empêchent d’avancer en accord avec vos valeurs. Marie y parle de son histoire sans tabou.
Lien vers l’ebook

J’espère que ces idées vous aideront pour vos cadeaux de Noël. Si jamais vos présents sont déjà prévus, vous pouvez garder les idées pour des cadeaux d’anniversaire, de pendaison de crémaillère ou autre.

Découvrez d’autres idées de cadeaux faits maison, durables, éthiques, etc. dans ces deux articles : cadeaux de Noël éthiques, idées de cadeaux de Noël écologiques.

Photo de couverture : by JESHOOTS.COM on Unsplash

Interview de Noémie du blog “naturellement green”

J’ai rencontré virtuellement Noémie lorsqu’elle cherchait une graphiste pour son programme 52 > 0, “1 an pour devenir zéro déchet”. Pendant plusieurs mois, je l’ai aidé à mettre ses newsletters en page (avec une autre graphiste) et réalisé des dessins. Lorsqu’elle cherchait un logement pour quelques jours sur Paris, c’est naturellement que je lui ai proposé. J’étais ravie de faire sa connaissance en vrai, mes enfants également. Ma fille m’en parle encore. Son mode de vie vegan l’a beaucoup interrogé.

Du coup, c’est avec plaisir que j’ai voulu vous la présenter lors de ma deuxième interview de blogueuse écolo.

Quel a été ton déclic ?

En Août 2015, je travaillais dans un village vacances où je dormais dans un dortoir. Sur un des lits, j’ai vu le livre Zéro Déchet de de Béa Johnson, celui-ci m’a attiré l’oeil. Intriguée, j’ai pris le livre, lu la 4ème de couverture et je me suis dit “hahaha n’importe quoi, c’est IM-PO-SSI-BLE”. Puis, curieuse, j’ai demandé à l’emprunter et je l’ai lu en quelques heures.
Cela s’est imposé à moi comme une évidence. Ensuite, j’ai lu tous les articles du blog de Béa Johnson. C’est devenu une obsession, il fallait que je mette tout ça en place.

Et puis, le zéro déchet (sur-consommation et prise de conscience des déchets) m’a amené au veganisme. A force de me renseigner sur le sujet, je me suis questionnée sur l’exploitation des animaux.

Quel est ton regard sur l’écologie ?

Je suis une pessimiste optimiste. D’un côté je me dis “c’est foutu, on ne va jamais y arriver !”. Mais de l’autre, le mouvement se développe tellement vite que l’on ne peut diminuer son impact. Peut-être arrivera-t-on à une situation vivable ? Je navigue entre ces deux états d’esprit.

Une de tes plus belle réussite ?

Mon premier livre Mon cahier Zéro Déchet, édition Solar.
Il est sorti le 14 mars 2019. Je l’ai écrit pour un public girly/tendance. C’était un nouveau public pour moi. Je suis sortie de ma zone de confort mais cela m’a beaucoup plu. Par la suite, j’ai fait de nouvelles rencontres, de belles opportunités se sont offertes à moi.
J’ai également écrit un deuxième livre : Mon cahier objectif zéro empreinte en 12 semaines, édition Solar. Il est sorti le 18 juin 2020.

Noemie du blog naturellement green et son livre
source : Noémie, naturellementgreen.com

Un geste que tu aimerais mettre en place prochainement ?

Faire mon potager de façon efficace.
J’aimerais aller plus loin, consommer ultra local sans aller acheter mes légumes et fruits ailleurs. Idéalement, ce serait super de pouvoir manger presque exclusivement des légumes que j’aurais cultivés. C’est agréable de savoir d’où cela vient, et puis il y a la fierté de l’avoir cultivé soi-même.

Comment fais-tu pour lier veganisme et zéro déchet ?

C’est assez difficile si on mange des produits simili fromage ou simili carné. Ils sont emballés. A part arrêter d’en acheter, je ne vois pas comment lier les deux, donc je fais sans.
Pour les fruits, légumes, produits secs, muesli… je les achète en vrac. Je réalise mes laits végétaux moi-même. Je trouve ça facile à faire et moins cher.

Lorsque l’on mange vegan, il faut développer ses connaissances en nutrition afin de ne pas mettre sa santé en danger. J’utilise beaucoup d’épices et de légumes secs. Cela demande de cuisiner, ce que l’on fait lorsqu’on tombe dans le mode de vie zéro déchet.

Ce n’est pas toujours facile de lier le zéro déchet et le mode de vie vegan ; dans ces cas-là, je privilégie le veganisme. Même si ce n’est pas zéro déchet tant pis. C’est important pour moi de ne pas générer de frustrations afin que ce mode de vie soit durable.

bocaux pour des courses zéro déchet
source : Noémie, naturellementgreen.com

Un loupé ?

Mon petit craquage : des plats commandés en livraison.
Je commande de temps en temps pour me faire plaisir. Les plats arrivent sur-emballés et dans du plastique. c’est ma plus grosse production de déchets.

Comment fais-tu pour allier mode éthique et être à la mode ?

Cela a mis plus longtemps à se mettre en place. Mon style changeait et je ne savais quoi acheter.
Depuis 3 ans, j’achète mes vêtements d’occasion en dehors des chaussures. Je préfère les choisir vegan et écologique.

Lorsque j’ai commencé à me pencher sur la question de la slow fashion, j’ai débuté par les friperies. Beaucoup de choses ringardes, pas à mon goût. Puis, je me suis penchée sur les dépôts vente en boutique et vides dressing organisé dans une salle. Les habits y sont récents, on trouve de bonnes marques, ce qui permet au vêtement de durer plus longtemps. Je connais les marques qui me correspondent, je n’ai aucun soucis pour m’habiller avec de l’occasion actuellement. J’achète également quelques habits vintage. Je les mixe avec des pièces plus modernes afin d’avoir un équilibre et une tenue sympa.

Acheter d’occasion c’est mettre aussi du temps à trouver un vêtement qui convienne vraiment. Pour les jeans, par exemple, je peux mettre 6 mois à trouver le bon. Je reviens plusieurs fois dans les dépôts vente pour trouver la bonne taille.

Je n’aime pas trop acheter en ligne. On ne voit pas à quoi ressemble le vêtement, et puis on ne peut pas l’essayer !

Que fais-tu actuellement ?

Depuis que j’ai terminé mon master de développement durable, je prends une pause ! J’ai quitté mon bel appartement angevin (avec un gros pincement au coeur), j’ai laissé mes affaires au garde-meubles et quelques cartons chez mes parents. Et je suis partie en tour de France pour quelques semaines voire quelques mois ! J’essaye de développer l’activité de mon compte instagram et mon blog pour avoir un revenu de base. J’aimerais aussi continuer à écrire des livres, animer des ateliers et des conférences, et me lancer dans le conseil en habitat zéro déchet… Plein de projets qui vont se mettre en place petit à petit !

Merci à Noémie d’avoir pris du temps pour répondre à mes questions, si vous voulez en savoir plus n’hésitez pas à aller voir son blog.