Accompagnement DME et tire-allaitement avec Hamstouille
Lorsque je suis partie en congé maternité, je n’avais pas de date précise de retour. Je n’étais pas pressée et ne pensais pas revenir avant les 9 mois de ma fille au minimum. Mais j’ai dû faire autrement. Lorsque j’ai su que je devais reprendre plus tôt, je me suis interrogée sur la reprise du travail tout en allaitant. Au début, je ne voulais pas me relancer dans le stress de tirer mon lait au travail, comme je l’avais fait pour les 2 grands. Et puis, plus le temps passait moins j’avais envie d’arrêter ce moment privilégié avec ma puce et plus ça me stressait.
Où vais-je tirer mon lait ? Quand ? La lactation va-t-elle en prendre un coup ?
Je tournais ces questions en boucle. J’avais envie d’être discrète et que ça ne prenne pas sur mon temps de travail, mais je ne voyais pas trop comment faire. Et, j’ai découvert l’accompagnement Hamstouille pour la DME (diversification menée par l’enfant) et le tire-allaitement.
Allaitement / tire-allaitement
Avant ma reprise au boulot
Deux mois avant ma reprise, j’ai découvert l’agence Hamstouille. Je me suis plongée sur leur page instagram et rendue compte qu’elle pouvait m’aider sur les questions d’allaitement, tire-allaitement et diversification autonome par l’enfant. J’ai eu besoin de quelques jours pour que l’idée d’accompagnement fasse son chemin. Etant toujours indécise, j’ai demandé à Julie si on pouvait s’appeler afin que je lui pose mes questions. Le coup de fil m’a décidé. Je lui ai fait de suite confiance. J’ai alors déchargé cette question de tire-allaitement sur Julie. Ce qui m’a permis de profiter de mes 2 mois d’été tranquille. Je me savais bien accompagnée.
Dans un premier temps, j’ai eu une consultation téléphonique d’1h pour parler de l’allaitement. Je n’ai pas appris “grand chose” à ce moment là. La discussion était trop “ouverte”, j’avais besoin que l’on soit plus directif et précis. En revanche, j’ai découvert une information essentielle pour éviter les canaux bouchés. Et cela m’a conforté sur le fait d’allaiter à la demande, ce que je ne faisais pas vraiment avant la prise de contact avec Julie.
Lors du rendez-vous chez le pédiatre des 4 mois, celle-ci m’avait parlé de 4 biberons de 210 ml par jour. En tirant mon lait je n’avais pas cette quantité. Du coup je me disais que ma puce n’avait pas assez et je complétais avec mon lait, tiré en plus lorsque ma fille dormait. Quand j’ai découvert le compte instagram d’Hamstouille, je me suis rendue compte qu’elle ne préconisait pas la même quantité. Un biberon de 90 ml (9 fois par jour) ou 120 ml (en 6 fois) serait plus adapté pour l’estomac de bébé que 4 fois 210 ml. Du coup, j’ai revu mon allaitement. Je pensais ne pas avoir assez de lait mais avec les tétées à la demande, aucun soucis !
Moins d’un mois avant ma reprise au boulot, j’ai eu un coup fil avec Julie. Elle m’a demandé les habitudes de tétées de ma fille et mes contraintes afin de me proposer un plan clair et précis. J’ai adoré ce coup de fil ! On voit qu’elle connaît bien son sujet. J’en ai profité pour poser toutes mes questions.
Afin de préparer mon retour au travail, j’ai acheté le matériel conseillé et changé de tire-lait pour un nomade (toujours en location). Je voulais faire une journée de test en dehors de la maison mais ma fille ne buvait pas bien sans moi, du coup ça n’a pas vraiment fonctionné.
On a aussi introduit la tasse et enlevé le biberon afin d’éviter la confusion sein tétine. J’ai commencé un mois avant de reprendre le travail. Au bout de deux semaines, je voyais que ça n’intéressait pas ma fille. Alors j’ai demandé à Julie comment m’y prendre et en 3-4 jours c’était réglé. Au départ, elle buvait 60 ml avec moi, un début.
Après ma reprise au travail
J’ai mis en place le tire-allaitement vu avec Julie. Je vous en parlerai dans un autre article. La journée, ma fille buvait mon lait à la tasse Munchkin 360 (et boit toujours d’ailleurs).
Les premiers jours de ma reprise au travail, ma puce était gardée par son papa. Elle ne voulait pas boire avec lui. Du coup, elle buvait 70 ml en une journée ; elle m’attendait avec impatience le soir. Le mercredi, j’ai pris le temps avec Monsieur pour faire boire ma fille à la tasse. Ensuite, ça n’a fait que s’améliorer.
Julie m’a accompagnée par messagerie à ce moment-là ; et à chaque fois que j’ai une question ou une urgence.
Puis, la réticence de l’assistante maternelle pour donner la tasse est arrivée. Il a fallu discuter en tenant mes positions. Le papa, lui, voulait donner un biberon. Et, au bout d’une semaine, l’ass. mat. a accepté la tasse avec couvercle.
Diversification autonome menée par l’enfant
A 5 mois et demi, j’ai commencé la diversification 1 semaine avant de reprendre le boulot afin que ça ne fasse pas trop pour la puce. Ne tenant pas bien assise, on a commencé avec les purées. J’ai suivi les conseils d’Hamstouille pour le matériel à utiliser, notamment les pré-cuillères plates Num Num. On les préremplit et l’enfant mange tout seul car il n’a pas à incliner la cuillère.
Ma fille a été de suite intéressée par les aliments. Et découvrait les goûts tranquillement jusqu’à ce qu’un rhume perturbe tout ça… Pendant 1 mois et demi, elle ne voulait plus manger. Entre le refus de boire mon lait et celui de manger ensuite, elle a changé de couloir sur la courbe de poids. La pédiatre surveillait ça de près. On a persévéré.
Un jour, je me suis aperçue qu’en commençant avec une cuillère de purée d’oléagineux, mini puce mangeait la suite du repas, enfin qu’avec moi. Du coup, j’ai pris le temps de le faire avec le papa comme pour le lait. Elle remangeait donc timidement. Julie pensait que ma puce était prête pour les premiers morceaux (mous). On a alors commencé un week-end pour prendre le temps. La patouille était au rendez-vous, en revanche ça restait de la patouille. Et, un jour, elle a porté le premier morceau à sa bouche et c’était parti ! Actuellement elle ne veut manger uniquement toute seule. Lorsqu’elle n’a plus faim, elle sait bien le faire comprendre. Il y a des repas où elle ne veut pas manger et je ne force pas.
Sur la plateforme Hamstouille, il y a des menus en fonction de l’âge de l’enfant. Je m’en inspire tout en faisant à ma sauce. Souvent j’adapte la version bébé à un plat pour toute la famille. Ca me donne des idées de recette quand je manque d’inspiration.
Je suis vraiment contente d’avoir pris cet accompagnement. Dès que j’ai une question (conservation du lait, une baisse de lactation, des aliments à introduire, etc. ) j’écris à Julie via la messagerie.
Et vous, comment se passent les repas à la maison avec bébé ?
Photo de couverture de Hollie Santos sur Unsplash