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Madame Bocal


Cookies aux 3 graines et flocons d’avoine

Ces derniers temps, je cherche de nouvelles recettes de gâteaux simples et goûteuses. J’ai découvert cette recette de cookies au salon gastronomique pour enfants #Bon : ramène tes parents à Villejuif. J’aime beaucoup cuisiner avec des graines de toutes sortes, donc j’avais hâte de la réaliser chez moi. Une réussite, même les enfants ont bien aimé.

Ingrédients :
– 115 g de beurre pommade
– 120 g de sucre
– 2 g de sel fin
– 1 oeuf
– 125 g de farine
– 8 g de levure chimique
– 30 g de graines de courge
– 80 g de flocons d’avoine
– 30 g de graines de tournesol
– 30 g de graines de sésame
– huile d’olive

Fouettez le beurre pommade jusqu’à ce qu’il blanchisse.
Ajoutez le sucre et mélangez de nouveau.
Ajoutez l’oeuf battu, puis les farines et la levure.
Versez les graines. La pâte doit être compact.
Rajoutez la fleur de sel et l’huile.
Formez des cookies bien plats et enfournez 10 minutes à 180°C.

Si vous aimez varier les recettes de cookies, découvrez ici une version vegan (et la recette de Noémie dont je me suis inspirée). Ici, ce sont les gâteaux préférés des enfants. Je m’amuse à varier les goûts : chocolat noir, chocolat blanc, amandes, noisettes, raisins secs, etc. Les préférés des enfants restent ceux au chocolat noir. Souvent, je divise la pâte en deux et je l’aromatise avec 2 goûts différents pour ravir petits et grands.

Bonne dégustation !

Une rentrée éco-responsable, est-ce possible ?

La rentrée approche à grand pas, vous avez sûrement déjà tout préparé…si ce n’est pas le cas, vous trouverez dans cet article quelques astuces pour terminer vos préparatifs.
Habituellement, les courses scolaires sonnent avec rayons débordant de fournitures, “babioles” attrayantes pour les enfants, attente en caisse…cette année pourquoi ne pas changer et faire son approvisionnement autrement ?

– Regardez dans vos placards si des éléments peuvent être réutilisés. Nos armoires regorgent souvent de trésors neufs, et certaines fournitures de l’année précédente peuvent resservir.

– Privilégiez les fournitures respectueuses de l’environnement : stylos rechargeables, gomme en caoutchouc naturel, colle dans solvants, mouchoirs en matières recyclées (pour les maternelles), cahiers en papiers recyclés…

– Achetez vos stylos à l’unité chez un libraire plutôt par que boîtes de 10.

– Evitez au maximum le plastique, privilégiez les matières durables (bois, métal, carton) : achetez plutôt des crayons de couleurs que des feutres (si c’est possible, les maîtresse de primaire demande souvent d’avoir les 2), trousse en tissu, pochette en carton, règle en métal…

– Pour les cartables, regardez sur les sites ou magasins d’occasions, vous pouvez avoir de bonnes surprises.
Cette année, j’ai fait une première recherche sur internet pour trouver le cartable de ma fille. Je n’ai sélectionné que des articles neufs ou en très bon état près de chez moi, puis j’ai fait choisir la miss qui a trouvé son bonheur.

– Si vous achetez de nouvelles fournitures, pensez aux marques de qualité afin que cela dure plus longtemps, françaises, éco-responsables.
Marques intéressantes : Sacs et trousses en coton bio Coq en pâte – cartables Tann’s (marque française) réalisés, en partie, à partir de bouteilles plastiques collectées recyclées – sacs à dos pour enfant en coton bio, mymoumout – étiquettes collantes pour vêtements ou fournitures Ludilabel (marque française).

Bonne rentrée à tous !

Idées reçues sur le zéro déchet

Certaines questions reviennent souvent quand mes proches découvrent mon mode de vie. Vous vous les posez peut-être aussi, alors voici quelques débuts de réponse.
Je vais surtout parler de courses et de nourriture, ce qui demande le plus d’adaptation.

“Comment tu fais…ça doit te prendre beaucoup de temps ?”
Au début, cela prend du temps de s’équiper, réorganiser sa maison, changer ses habitudes, désencombrer…moi j’adore, donc ça ne me gêne pas mais poser les bases prends du temps.
Ensuite, on s’organise et réorganise son temps. On passe moins de temps dans les magasins ou devant la télé, on réalise plusieurs plats en même temps, on augmente les quantités (gâteaux, desserts). On développe une base de recettes simples et efficaces, des astuces quand on a pas envie de cuisiner.
C’est un plaisir de redécouvrir le goût de certains aliments, de savoir ce que l’on mange et d’adapter les recettes en fonction de nos goûts. Cuisiner avec les enfants peut être aussi un plaisir, même si pour l’instant c’est loin d’être le cas chez nous.

“Il faut tout une organisation.”
Il faut être organisé mais on prend vite le pli, question d’habitude. Pour les courses, certains ont un kit rangé dans le placard, toujours prêt à être dégainé. En ce qui me concerne, je le constitue à chaque course en fonction de ce que je compte acheter (fruits qui tachent, fromage râpé, poisson entier, olives…). Mon kit de courses diffère aussi en fonction du lieu où je vais : marché, magasin bio, day by day. Maintenant, j’ai l’habitude, je prends 5 mn pour tout préparer.
C’est sûr que les jours des courses sont prévus à l’avance, enfin…c’est le cas, depuis que j’ai des enfants. Si je souhaite faire des courses en sortant du travail, je prévois un kit de pochons en tissu que j’emmène avec moi. Lors d’une kermesse des enfants, je glisse 4 gobelets, 2 assiettes réutilisables, 2 serviettes de table et le tour est joué ! J’ai toujours un pochon et/ou un sac en tissu sur moi. Tous ces gestes deviennent des réflexes.
Ce qui peut sembler complexe, c’est pour la vente à emporter. On amène nos contenants. Un soir, si on a envie d’un plat à emporté, je rentre chercher ce qu’il faut.
Tout n’est pas obligé d’être changer de suite, faites les choses petit à petit et ce point la viendra peut être un jour naturellement.

“J’ai besoin de souplesse, avec le zéro déchet pas de place pour l’imprévu.”
Il y a certaines situations plus compliquées… mais il y a toujours une solution. Voici quelques exemples.
– Apéro improvisé un samedi soir avec des amis, on a rien dans les placards.
Mode de vie classique : on file dans un supermarché acheter une dizaine de choses toutes faites (houmous, guacamole, bouchées apéritives, chips…).
Mode de vie zéro déchet : on prend un kit de pochons et on file au magasin bio. On peut acheter des choses simples à grignoter : melon, tomates cerises, concombre, gâteaux d’apéritif en vrac, préparations dans des bocaux en verre, pain…
Il y a toujours des solutions pour limiter les emballages, les produits industriels ou non français.
– On a besoin de manger dehors avant un rendez-vous, activité ou autre…? On sort le pochon en tissu que l’on a dans notre sac pour acheter un sandwich ou on mange sur place chez un traiteur.
Après, le zéro déchet ne concerne pas que les repas, c’est une façon de vivre qui touche tous les domaines du quotidien : refuser une serviette en papier, acheter d’occasion au maximum (jouets, habits, mobilier…), remplacer les objets jetables par du réutilisable (serviettes de table, essuie-tout, éponge, film plastique, sac pour les courses, cotons démaquillant…), consommer moins, ne plus utiliser de produits toxiques pour le ménage…

“Je ne supporterais pas le regard des autres”
Mon mari n’y fait pas attention, moi j’ai du mal à changer de commerçants à cause de ce fameux “regard des autres”. Mais je prends sur moi et je me lance, en général je suis bien reçue par le commerçant. Je ne m’attarde pas à regarder les réactions des gens, je n’embête personne, je fais juste les choses différemment ! Je surprends les gens et on se rappelle de moi, ça c’est sûr. Ce qui me touche parfois c’est le regard d’un commerçant dubitatif pour le refus d’une serviette en papier ; bizarrement ce qui passe le mieux ce sont les achats en vrac dans les bocaux en verre ou pochons en tissu. J’ai souvent des encouragements à ce sujet.
Petit conseil toujours expliquer pourquoi avec une phrase simple : “par soucis écologique”, “rien de jetable svp”.

J’espère que cet article vous aura donner envie de vous y mettre petit à petit, amener des réponses ou simplement rappeler des situations similaires.

Se démaquiller de façon écolo

J’ai toujours eu du mal à trouver un démaquillant qui convenait à ma peau, même bio celle-ci me laissait des marques rouges, me brûlait le visage, ou encore me picotait les yeux. J’ai donc décidé de me pencher sur la question. Je vais vous donner mes astuces pour se démaquiller le plus naturellement possible, sans remplir sa poubelle.

Début d’année 2016, j’ai adopté des cotons lavables  Les Tendances d’Emma, depuis ils me suivent partout. Mais ils grisonnent vite et les tâches de maquillage ne partent pas forcément au lavage. Après plusieurs tentatives ratées, j’ai trouvé la bonne combinaison! Avant de les passer en machine, je les frotte avec un savon détachant à la terre de sommière ou le savon Netepur d’H2O. La tâche s’en va presque sous mes yeux. Un coup en machine et ils ressortent bien propres. De temps en temps je les entretiens avec la recette si dessous.

Pour me démaquiller, je me munis d’un disque lavable et de mon huile démaquillante faites maison… et le tour est joué.

Blanchir et nettoyer les carrés démaquillants lavables :

(Recette de Chloé, blogueuse www.myslowlife.fr)
– 2 cuillères à soupe de percarbonate de soude pour blanchir
– 1 cuillère à soupe de cristaux de soude pour enlever les résidus de gras
– 1 goutte d’huile essentielle de Tea tree pour désinfecter
+ et de l’eau bien chaude pour dissoudre le tout.
Laissez tremper 12 à 24 h selon l’état des cotons puis lavez en machine.

Démaquillant naturel :

Mélangez 2/3 d’eau et 1/3 d’huile végétale (idéalement bio) dans un petit flacon. Secouez bien avant utilisation.
J’utilise de l’huile de noyaux d’abricot mais vous pouvez utiliser celle que vous souhaitez. J’avais commencé par mettre de l’huile pure sur un disque à démquiller lavable mais j’avais peur que cela graisse trop ma peau. J’ai donc essayé moitié eau / moitié huile, puis j’ai encore diminué la quantité d’huile et cela nettoie ma peau aussi bien. Certaines ne supportent pas les lotions trop grasses, à vous de faire vos essais.

Si vous souhaitez vous pencher sur le sujet “salle de bain écolo”, vous trouverez des idées en vrac cet article.

Comment remplacer le filtre à café jetable ?

Fin 2015, une tornade s’est abattue sur notre appartement emportant tous les emballages, éléments jetables, objets en plastique… et nos anciennes habitudes. Les enfants l’ont très bien vécu mais Monsieur moins… du coup, sur certains points, j’ai cherché vraiment la bonne solution en consultant Monsieur avant de changer. Le filtre à café n’y a pas échappé.

Ayant un grand consommateur de café a la maison, j’ai cherché une solution zéro déchet à ce filtre qui se retrouvait systématiquement dans le bac de compost. Au passage, je n’étais pas sûre que celui-ci soit bon pour le sol… d’autant plus que l’on utilise des ressources pour le fabriquer. Après avoir proposé plusieurs solutions refusées par Monsieur, il a validé le percolateur à café. Et, celui-ci est arrivé chez nous pour Noël, d’occasion bien sûr !

Je vous propose donc une petite sélection de solutions pour réaliser un café zéro déchet chez soi.

Cafetière à l’italienne

Elle se compose de deux parties séparées par un filtre dans lequel on place le café. Dans la partie basse on met de l’eau, puis on place le tout sur la cuisinière. En chauffant l’eau remonte sous forme de vapeur sous-pression, qui en traversant le filtre se mélange au café moulu. Le café remonte par la cheminée centrale et sort en fontaine dans la partie haute. On peut alors servir plusieurs bons cafés.

Crédit photo : bird on the wire

Cafetière à dépression

cafetière à dépression
Crédit photo : Pinterest

Il faut remplit le bocal inférieur d’eau. Ensuite, on met du café dans la partie supérieure appelé “tulipe” avec ou sans filtre en tissu ou inox, puis on la place sur la partie inférieure. On pose la cafetière sur une source de chaleur (plaque électrique, gaz ou lampe à alcool). Au bout de quelques minutes, l’eau chaude du bocal inférieur monte dans la tulipe et se mélange au café moulu. Lorsqu’il n’y a presque plus d’eau dans la partie basse, on coupe la source de chaleur. Le café va redescendre dans le bocal inférieur par le tube central. Le café est prêt.

Cafetière à piston

Elle permet d’obtenir un café plutôt léger avec beaucoup d’arômes, on est dans une infusion de café. Il faut utiliser un café grossièrement moulu.
On met le café dans le fond de la cafetière, ensuite on verse l’eau chaude (pas bouillante) et on laisse infuser le café pendant 5 minutes. Une fois l’infusion faites, on remet le couvercle, puis on appuie doucement et progressivement sur le piston jusqu’au fond. Le café moulu va rester “bloqué” au fond de la cafetière.

Crédit photo : Maxicoffee.com

Filtre à café en tissu lavable et réutilisable

filtre à café lavable
Crédit photo : Sakaïdé

L’utilisation est très simple, il s’utilise comme un filtre à café jetable. Après usage, on met de côté le marc de café, on rince le filtre sous l’eau et on le met à sécher. Au fil des utilisations, il se colore mais cela n’altère en rien celui-ci.
Privilégiez les filtres en coton ou lin biologique. Il y en a sur la boutique en ligne de sakaïdé, doux comme du coton.

Filtre inox

Même principe qu’en tissu. En revanche, cela peut donner un goût au café.

Capsule Nespresso réutilisable

A la place des capsules jetables, vous pouvez optez pour des capsules en inox lavables et réutilisables. Vous la remplissez de café et l’utilisez comme une capsule jetable. Quand je vois toutes les capsules jetées au travail chaque jour, je me dis que c’est une bonne solution pour la planète.
Ca peut sembler être un budget mais comme tout objet réutilisable, il faut y voir une “rentabilisation financière” sur le long terme. Vous pouvez aussi le mettre sur votre liste de noël.
Vous en trouverez sur le site MyEcoCafé.

capsule cafe nespresso reutilisable en inox
Crédit photo : MyEcoCafé

Percolateur

Il y a un réservoir d’eau que l’on remplit. On met le café dans le porte filtre, et on lance la machine. Il y a de multiples modèles  : automatique, à pompe, combiné, à pression, avec un mousseur de lait, pour café moulu, dosettes, café en grains… Certaines machines possèdent un broyeur à café intégré. On peut donc acheter le café en grains et le moudre ensuite selon sa convenance.
N’ayant qu’un consommateur de café à la maison, cette solution s’est avérée parfaite. Quand on reçoit du monde, ça ne pose aucun soucis, on prépare les cafés un par un, d’ailleurs nos invités aiment se le préparer.
Le marc de café se retrouve aux pieds des rosiers ou dans les canalisations.

Crédit photo : Delonghi

Quel café choisir ?

Si l’on souhaite aller au bout de la démarche, vous pouvez acheter du café en vrac. Je l’achète chez Day by Day (épicerie en vrac), ils ont une belle sélection de café (bio, arabica, robusta…).  Je le choisis et le mou sur place en fonction du type de machine que j’ai chez moi.

En dégustant un bon café, je vous conseille la recette de cookies aux graines ou encore celle vegan, j’en mangerais tous les jours.

Quelle solution avez-vous adopté chez vous ?

Idées de cadeaux de fin d’année scolaire

La fin d’année scolaire approche et vous souhaitez offrir une petite attention aux institutrices / instituteurs de vos enfants ?
Voici quelques idées :

– Bouquet de fleurs du jardin

– Gourmandises achetées en vrac : pâtes de fruits, loukoums, mélange de fruits secs…
On peut les mettre dans un pot en verre décoré par les enfants.

– Gâteaux faits maison dans une boite en inox ou pochette en papier.

– Un sac en tissu décoré (perles, broderies…)

– Un petit carnet de recettes basiques zéro déchet (moutarde, ketchup, pâte à tartiner, gaufres et crêpes sans gluten et au lait végétal, yaourts faits maison…) décoré par l’enfant

– Bijoux fabriqué avec votre enfant, avec du “vrai matériel” (ça peut être de la récup d’anciens colliers). Si vous êtes manuel, il y a plein de beaux tutoriels sympas.

– Si votre enfant a déjà parlé zéro déchet à la maîtresse : gourde en inox, pailles, pochons en tissu, gobelet de sac, livre de bea Johnson, charbon binchotan…

– Livre “Les zenfants zéro déchet” de Jérémie Pichon et Bénédicte Moret (la famille presque zéro déchet)

– Faire pousser des herbes aromatiques ou des fleurs en pot.
Pour les herbes aromatiques, c’est bien de s’y prendre au moins 3 semaines / 1 mois en avance. Pour les fleurs, je dirais un peu plus.

Et vous, qu’avez-vous déjà offert en fin d’année pour remercier les enseignants ?

Recettes de sorbets

Avec l’arrivée des beaux jours, ma sorbetière est de sortie pour le plus grand plaisir de la famille. Je compte bien essayer de nombreux sorbets aux fruits d’été ! Je rajouterai les recettes au fur et à mesure.

Sorbet au citron
Ingrédients : 210 g de sucre, 25 cl d’eau, 5 citrons, 1/2 orange ou une petite orange entière, 1 blanc d’œuf.

– Réalisez un sirop de sucre. Mettez l’eau et le sucre dans une casserole. Mélangez jusqu’à ce que le sucre soit dissout, laissez frémir quelques instants et retirez du feu. Laissez refroidir.
– Ajoutez le jus de citrons/orange préssés.
– Versez le liquide dans la sorbetière. Au bout de 30 mn, mettez le blanc d’œuf monté en neige et laissez tourner jusqu’à ce que le sorbet soit ferme. Mettez le au congélateur.
recette de sorbet au citron bio

Sorbet à la rhubarbe
(recette de marmiton)
Ingrédients : 500 g de rhubarbe, 200 g de sucre, 200 ml d’eau, 1 goutte d’extrait de vanille, 1/2 citron.
recette de sorbet à la rhubarbe pour les beaux jours– Epluchez la rhubarbe et coupez la en tronçon.
– Réalisez un sirop de sucre (cf recette sorbet au citron). Rajoutez les tronçons de rhubarbe. Faites bouillir, ensuite baissez le feu et laissez cuire jusqu’à ce que la rhubarbe soit tendre.
– Retirez du feu, ajoutez la vanille et le jus de citron, puis mixez le tout.
– Laissez refroidir, ensuite mettez la préparation dans la sorbetière.

Bonne dégustation.

Désencombrement de ma salle de bain

On déménage dans quelques jours, du coup j’ai décidé de n’emporter que l’essentiel (selon nous) mais vous allez voir c’est déjà énorme. C’est fou tout ce que l’on peut avoir chez soi. En 2016, j’avais déjà fait un premier désencombrement. Voici ce qu’il reste après la 2ème vague de tri…

Dans la douche :
– Savon liquide et shampoing acheté en vrac, un pain de savon d’Alep, un shampoing solide.
Un shampoing Head&shoulders que j’économise (Je n’ai pas trouvé l’équivalent en vrac ou bio mais je vais continuer mes recherches car celui est presque terminé).
On a enfin terminé les multiples flacons de shampoing et gels douche de grandes surfaces ou bio, que l’on avait en réserve.

Pour les dents :
– Brosse à dents en plastique pour Monsieur et les enfants, brosse à dents en bambou pour moi.
– Dentifrices acheté en magasin bio.
Je n’ose pas le faire moi même. En général, on en met beaucoup moins pour qu’il dure plus longtemps. J’achète des grands formats quand le prix reste accessible.
– Bouteille de bain de bouche pour Monsieur acheté en grande surface. Il faudrait que je me penche sur la question.

Affaires de monsieur : déodorants, gels, rasoirs, crèmes, bain de bouche, parfums…
Rien a changé pour lui. Il accepte déjà l’ouragan qui s’est abattu sur l’appartement depuis un an donc je le laisse respirer sur ce sujet. Seule suggestion émise pour sa santé…qu’il essaie de regarder dans les magasins bio pour voir si des équivalents conviendraient.

Mes affaires :
– Gros tri dans le maquillage, achat de maquillage bio. Ma trousse simplifiée : nouvelles acquisitions bio (4 fards à paupières, un mascara noir, 3 rouges à lèvres), anciens produits gardés en attendant de trouver l’équivalence (1 fard à paupières et 4 rouges à lèvres), 1 grand pinceaux et un petit set de 4 pinceaux.
Objets en trop : J’ai donné le reste de mon maquillage, beaucoup était à peine utilisé.
– J’ai terminé ma lotion démaquillante. Je fabrique mon démaquillant à partir d’eau et d’huile de noyaux d’abricot que j’avais dans mes placards. Avec le zéro déchet et le minimalisme, on s’aperçoit que nos placards regorgent déjà de trésors oubliés.
Objets en trop : j’ai donné des lotions démaquillantes bio que j’avais d’avance mais que ma peau ne supportait pas.
– Produit à lentilles, lentilles, étuis à lentilles.
– Déodorant fait maison.
Objets en trop : pierre d’alun. J’en avais 3, j’ai donné les 2 neuves et j’ai jeté celle bien entamée. La pierre d’alun est controversée à cause des sels d’aluminium qu’elle contient donc j’ai préféré m’en séparer.
– 3 parfums, dont un bientôt fini.
– 1 petite crème pour le visage à finir, 1 crème réparatrice, et 2 crèmes pour les mains.
Objets en trop : J’ai donné les crèmes neuves et jeté celles périmées. Je devais avoir une vingtaine de crèmes dont une dizaine pour les mains.
– Un fer à lisser
– 2 peignes
Objets en trop : on devait en avoir 5 !
– 3 brosses en bois : 1 grande, 1 petite (pour ma fille et les voyages) et 1 autre petite pour la piscine, je la laisse souvent au travail pour ne pas l’oublier.
Objets en trop : j’en ai donné 3 en plastique.
-J’ai gardé mes vernis/dissolvants (3 flacons à moitié plein). Je ne les mets plus mais je les garde en attendant d’acheter des produits bio.
-2 sèche-cheveux : un grand et un petit de voyage.
– Un rasoir en plastique. C’est le dernier, il faut que je me penche sur la question du rasoir de sureté.
-3 pinces à épiler
Objets en trop : j’en ai donné 3, et “recyclé” une pour enlever les arrêtes du poisson en cuisine.
-2 ciseaux à ongles, 1 coupe ongles et 4 limes à ongles réutilisables (2 simples en inox et 2 plus élaborées).
Objets en trop : j’ai donné un ciseaux ongles, et 2 paquets de 30-40 limes à ongles jetables.Dans l’armoire :
– Peignoirs adultes et enfants, petites et grandes serviettes de bain.
(+2 serviettes bébé pour l’école. Ils s’en servent comme couverture à la sieste)
– Trousses de toilette de voyage : 1 pour moi, 1 pour moi et une pour les enfants.
Objets en trop : j’ai du en enlever 3.
– Homéopathie
– Huiles essentielles mais je ne sais pas encore m’en servir.
– Médicaments que j’avais avant, je n’arrive pas à les trier en dehors de leurs dates de péremption.
– Crèmes médicamenteuses
– Argent colloïdal et nébuliseur
– Huiles végétales
– Boîte d’élastiques à cheveux, barrettes et bandeaux pour ma fille.
– Epilateur électrique
– Bijoux. J’ai fait un gros tri, mais il m’en reste encore à vendre ou à donner.
– Pansements
– Compresses stériles
– Lecteur de glycémie, boites de bandelettes et lancettes (J’ai fait du diabète gestationnel)
Il me reste encore un écrémage à faire, mais je compte sur l’année à venir pour le faire au fur et à mesure : finir certains produits ou avoir le déclic pour donner des objets en double.
– Rouleau en silicone pour enlever les poils de chat sur les habits. On en a encore un jetable à finir, ce qui nous permet de s’habituer petit à petit à celui durable…il est un peu moins efficace.
Boîte enfants :
– Thermomètre
– Doliprane
– Spray pour le nez
– Huile d’amande douce
– Sérum physiologique

Et vous, avez-vous déjà fait la chasse aux objets inutiles pour vous dans votre salle de bain ? Arrivez-vous à faire le tri facilement ?

Diminuer ses déchets au travail

Au travail pas toujours facile d’appliquer le mode vie zéro déchet, surtout quand on veut rester discret. Il y a quelques jours, la femme de ménage de mon travail me dit : “votre poubelle est vide ? Ah non mais il n’y a pas grand chose, comme d’habitude. Je la connais bien votre poubelle…”. Petite fierté et je me suis fixée un objectif en plus : ne plus rien avoir dans ma poubelle.

Voici quelques astuces qui le permettent :
-Eviter la vente a emporter, ramener le plus possible son plat.
Les déchets qui remplissent le plus les poubelles de mes collègues sont les emballages de déjeuner. En éliminant ce point, vous réduisez considérablement vos déchets au travail.

Si vous achetez à emporter, refuser les couverts jetables, la serviette et le sac. Prévoyez un sac en tissu, et utilisez des couverts en inox.

-Avoir une tasse et des couverts réutilisables.
C’est un geste facile qui évite de nombreux déchets. Une personne qui prend 4 cafés par jour, évitera de jeter : 20 gobelets par semaine, 80 par mois, 880 par an. Laver une tasse consomme moins d’énergie que de produire, emballer et acheminer tous ces gobelets jetables.

– Amener son thé en vrac, une pince à thé, et un petit pot pour récupérer le thé infusé à mettre au compost.

-Si vous êtes un consommateur de café, voyez si vos capsules peuvent se recycler. On le fait récemment dans mon entreprise, on a un contenant spécial et une personne passe tous les 3 jours pour récupérer les capsules vides.

-Si vous avez, comme moi, des serviettes en papier pour vous sécher les mains aux toilettes, vous pouvez amener un torchon et le laissez dans un de vos tiroirs de bureau. L’inconvénient c’est que l’on sort les mains mouillées en sortant des toilettes, et que l’on met un peu d’eau partout…
Je le faisais quand je pouvais être discrète, mais j’ai changé de bureau et c’est un peu plus délicat. C’est presque mon seul déchet de ma journée au travail. En revanche, je les jette toujours dans poubelle recyclable de mon bureau, et non dans celle dispo aux toilettes. Quand on produit un déchet, on peut toujours penser à “limiter la casse”.

Petits gestes écologiques :
-Eteindre son ordinateur le soir, ne pas laisser son écran en veille
-Eteindre la lumière quand on va déjeuner. Cela semble idiot mais je dois être une des rare à le faire.
-Trier régulièrement sa boîte mail. Stocker les mails consomme beaucoup d’énergie. 30 mails consomment autant qu’une ampoule de 9W pendant 24h.

Et vous, quels sont vos petits gestes au quotidien au travail ?

Comment choisir ses couches lavables ?

J’ai utilisé des couches lavables pour mes 2 enfants, soit pendant 4 ans. Quand on a voulu se lancer dans cette expérience, certaines personnes de mon entourage ont cherché à m’en dissuader mais nous étions motivés. C’était un choix écologique, financier et mieux pour la santé de notre bébé (d’après nous). Je m’étais renseignée, enceinte, dans la boutique Apinapi (fermée depuis), puis j’y suis retournée pour acheter les couches. J’ai bien fait car ma fille était très menue et tous les modèles ne lui convenaient pas. N’hésitez pas à acheter quelques couches, essayez les et achetez un pack complet si cela convient.
Le premier mois, on a utilisé des couches jetables à cause des nuits courtes et de la fatigue. Quand on a vu les poubelles se remplirent de couches sales, nous étions persuadés de notre choix futur…et nous n’avions pas encore découvert le mode de vie zéro déchet. Par la suite, ma fille ne supportait pas les couches jetables, même bio ; en 1h malgré de la crème et un feuillet de protection, elle avait les fesses rouges et couvertes de boutons que l’on mettaient plusieurs semaines à faire disparaître.

J’ai dû essayer une dizaine de marques de couches lavables (neuves, d’occasion, neuves achetées en brocante…), plusieurs techniques pour réduire les odeurs, trouver des astuces pour transporter les couches sales…donc je commence a être calée sur le sujet. Ca fait un moment que je souhaite écrire cet article pour partager mon expérience.

Comment ça fonctionne ?
Qu’est-ce qu’une couche TE1 ou TE2 ?

Une couche lavable est constituée d’une partie absorbante (en chanvre, bambou..) et d’une partie imperméable. Il y a de nombreux modèles (couche classique, TE1 , TE2…*) aux systèmes d’utilisation et d’entretient variés.
* Couche classique : elle est constituée d’une couche absorbante et d’une sur-culotte imperméable, comme si l’on mettait 2 couches. Cela peut-être pratique pour la nuit.
* TE1 : Tout En 1 partie : la partie absorbante est cousue à la partie imperméable. On lave tout après chaque utilisation.
* TE2 : Tout En 2 parties : partie absorbante d’un côté et partie imperméable de l’autre. On lave la partie absorbante après chaque change, mais la partie imperméable peut servir plusieurs fois avant un lavage.
* TE3 : Tout En 3 parties.
La TE1 ressemble plus à une vraie couche en terme d’utilisation.  Je la conseille pour les crèches, assistantes maternelles…Certains trouvent ça aussi plus hygiénique, car cela peut gêner de remettre la même sur-culotte entre deux changes.
A l’intérieur de la couche, on met toujours un feuillet jetable. Si l’enfant ne fait que pipi, il se lave avec la couche et se réutilise jusqu’à ce qu’il s’abîme mais en général il n’a pas le temps. Sinon on le jette aux toilettes avec les selles dedans.
Il faut faire attention les couches lavables tiennent moins longtemps que les couches jetables. En journée, au bout de 3h, il vaut mieux changer de couche afin de ne pas avoir de fuites, quelque soit le modèle de couche.
Il faut aussi : un rouleau de feuillets, un désodorisant éventuel, une poubelle (ou contenant hermétique) qui recevra les couches à laver, plusieurs sacs imperméables pour mettre les couches sales quand on se déplace. J’aime bien celui de la marque Bummis.
Mes enfants étaient gardés par une assistante maternelle. Tous les matins, je préparais les couches de la journée avec un sac imperméable lavable, notre assistante maternelle nous rendait le sac avec les couches sales à l’intérieur. Je le lavais en même temps que les couches donc on avait 4 pour être tranquille.

Point importants à regarder en choisissant la couche

– Scratchs ou pressions (pour fermer la couche) ?

Je trouve que celles à scratchs sont plus pratiques car plus ajustables. Avec les pressions, je me trouvais souvent entre deux tailles. De plus, en positionnant le scratch vers le haut ou vers le bas, on peut plus ou moins agrandir ou resserrer l’ouverture pour les cuisses ou le ventre. Cela s’adapte plus au gabarit de bébé, plus pratique quand on garde les mêmes couches pour le 2ème enfant.

– Couche évolutive ou multi-tailles ?

Je dirais que ça dépend du gabarit de votre bébé.  De mémoire, on avait acheté deux tailles de couches (taille 1 > 3 – 7kg, taille 2 > 7 – 16 kg). Il me semble que c’étaient des semi-évolutives. Mes 2 enfants ont mis les mêmes couches mais ma fille a gardé la taille 1 beaucoup plus longtemps, alors que mon fils étaient déjà avec la taille 2 à 3 mois. Pour mon garçon, j’ai dû racheter certaines couches car notre premier modèle était en fin de course ; c’est comme ça que j’ai découvert la marque Best Bottom et Pop in, qui sont des couches évolutives et qu’il a gardé jusqu’à la propreté.
Je conseillerai des couches non-évolutives si c’est un petit gabarit, et des couches évolutives si le bébé est plutôt costaud. Pour les couches évolutives, des pressions sur la couche permettent de rétrécir ou agrandir la couche dans sa hauteur. L’avantage de la couche évolutive, c’est que l’on achète un pack de couches qui tiendra jusqu’à la fin ; l’inconvénient c’est que celle-ci s’adaptera moins à la taille de bébé, surtout chez un nourrisson.

– Goussets

Je ne jure que par les couches à double gousset (cf image couche Best Bottom, couche verte et noire à girafes). Avec les autres, je trouve qu’il y a des fuites, car le tissu absorbant touche plus facilement les habits de l’enfant. Avec un double gousset, celui-ci suit parfaitement la cuisse de l’enfant et la partie absorbante est bien à l’intérieur de la couche donc aucun soucis de fuites.

– Sèche linge ou non ?

Certaines couches ou sur-culottes ne passent pas au sèche linge ou s’abîment. Il faut bien se renseigner avant.

– Quelle matière choisir ?

Il y en existe en bambou, coton, chanvre, tencel, fibres de soja
Le coton : capacité d’absorption moyenne,  très résistant dans le temps, sèche rapidement, matière très écologique si issue de l’agriculture biologique.
Le chanvre : tissu anti-bactérien, très absorbant (idéal pour la nuit), met du temps à sécher, fibres naturelles la plus écologique de toute. Résistant dans le temps mais il avait tendance à “cartonner” quand on a pas de sèche linge. Dans ce cas là, il faut frotter la couche sur elle même pour la détendre après lavage.
Le bambou : tissu anti-bactérien, très absorbant (idéal pour la nuit), bonne rapidité d’absorption, reste souple et doux malgré les lavages (je privilégiais cette matière pour cette raison), séchage long.
La microfibre : Matière synthétique, très bonne absorption, tout doux au touché, lavables à 60°C et passe au sèche linge, séchage rapide. De nombreux inserts sont en microfibre. Cette matière a la particularité d’absorber rapidement le liquide et d’avoir un effet “fesses au sec” mais certaines microfibres peuvent être allergisantes. La couche Close de Pop in a un insert en microfibre avec une face (en contact avec la peau de bébé) en fibres de soja.
Le tencel : bonne absorption (mais moins que le chanvre et le bambou), bonne résistance, tissu reste doux malgré les lavages, séchage rapide. La fibre de tencel rejette l’humidité vers l’extérieur et limite la multiplication des bactéries grâce à un taux faible d’humidité à l’intérieur de la couche.
Je me suis inspirée de mon expérience et de l’article suivant pour le paragraphe sur les matières, vous trouverez  les avantages et inconvénients en détail de chaque matière: blog.bebe-au-naturel.com.
Pour la nuit, le bambou et le chanvre sont très absorbants.
N’hésitez pas à mettre un insert de nuit afin de booster la couche et éviter les fuites.

Marques de couches

En 4 ans, j’ai dû essayer une dizaine de marques de couches (neuves, d’occasion, neuves achetées en brocante…). Je recommande les couches avec un double gousset qui faisait office de barrière anti-fuites. Voici une petite sélection…

– Best Bottom TE2 taille unique : Il y a une sur-culotte imperméable et un insert qui se clipse au milieu. Si on a un bébé qui fait de gros pipi la nuit par exemple, on peut rajouter un booster. Ce que j’ai aimé : facile d’utilisation, avec doubles goussets au niveau des cuisses afin d’éviter les fuites, beaux modèles colorés, scratchs au niveau du ventre, pas trop épaisse sur les fesses de bébé.

couche lavable best bottom te2 à goussetscrédit photo : Locacouche

– Pop in TE1 taille unique : facile d’utilisation épouse bien les formes de bébé, avec double gousset au niveau des cuisses. Elle peut s’utiliser comme une TE2, la culotte de protection peut être remise au change suivant.
Culotte en tissu polyester laminé au polyuréthane afin de le rendre imperméable et respirant. L’insert est en éponge microfibre avec une face en fibres de soja (côté très doux en contact avec la peau de bébé).

couche lavable pop in te1crédit photo : Ecomome, Apinapi

-Easyfit de Totsbots TE1 taille unique : facile à mettre, joli colori, ne fait pas de trop grosses fesses à bébé, sèche rapidement mais je ne les recommande pas. Elles fuyaient tout le temps malgré tous les insert pour booster la couche (augmenter sa capacité d’absorption). La nouvelle adaptation semble être la TE1 Easyfit Binky.
Ils semblent avoir sorti des TE2 Peenut Totsbots sur le même principe que Best Bottom, mais avec de simple gousset. A voir…car il y aune belle marge entre l’insert et le bord de la partie imperméable. Totsbots est une bonne marque.
-Bamboosle Totsbots, couche classique : s’utilise avec une sur-culotte. Couche parfaite pour la nuit, très absorbante pour une nuit complète.
-BumGenius 4 TE1 : simple d’utilisation mais je trouvais qu’il y avait trop de fuites. Il y a un simple gousset. La partie imperméable apparente peut toucher les bodys et mouiller les vêtements. Je l’avais acheté en dépannage en brocante. Elles m’ont quand même servi, parfois je m’étais une sur-culotte par dessus.
– Sur-culotte Bummis double gousset : sur-culotte efficace
Sur-culotte Blueberry : la mieux, découverte après, s’adapte parfaitement à la morphologie de l’enfant. Jolis dessins.
-Hamac : La couche est composée d’une culotte imperméable, d’une nacelle amovible. L’on y rajoute un insert jetable ou lavable. La culotte peut servir pour plusieurs changes d’affilé. Elle est souvent plébiscitée mais je ne l’ai jamais essayé.
Mes deux marques préférées : Best Bottom et Pop in.
Autres bonnes marques recommandées par internautes : TE1 Bamboulik Blueberry, Bumgenius organic TE1, Piwapee simplimulti TE2, Hamac

Les modèles de couches évoluent assez vite, en à peine 2 ans je découvre pleins de nouveaux modèles ou évolution. En revanche, certains n’ont presque pas changé mais ce sont des modèles qui ont fait leurs preuves.

Nombre de couches

Si on veut faire une lessive tous les 2 jours, il faut compter une vingtaine de couches lavables (16 de jour et 4 de nuit). Nous, on tournait plutôt avec une lessive tous les 3 jours donc on avait une trentaine de couches. Ca dépend aussi si vous avez un sèche linge ou non.

Le fait que l’on achète un pack d’un coup peut faire peur côté budget. Je dirais qu’il faut compter environs 500/600 € pour des couches lavables, contre 1500 € pour des couches jetables jusqu’à la propreté, sachant que l’on réutilise souvent les couches pour un deuxième enfant. Le budget dépend aussi des couches choisies (modèle, nombre, achetées d’occasion ou non..). On dit souvent qu’un enfant portant des couches lavables est propre plus tôt car il n’y a pas l’effet “fesses au sec”.

Comment stocker les couches sales

– Poubelle à cet effet, bien hermétique. A l’intérieur, on accrochait sur le côté un coton avec quelques gouttes d’huiles essentielles pour désinfecter.
– Sac à couches (imperméable) à fermeture éclair pour le transport. On peut aussi l’utiliser aussi chez soi à la place d’un contenant rigide.

Entretien des couches lavables

Pour le lavage, certains font un prélavage, ouvrent leur machine en court, mettent le reste du linge et continuent le lavage. Notre machine à laver ne permet pas ça. Je mettais un programme normal avec les habits des enfants, cela n’a jamais senti le pipi. On mettait souvent un produit désodorisant écologique. De temps en temps, il faut faire un lavage en machine à 60 °C sans lessive afin de décrasser les couches. Il y a aussi des produits pour les faire dégorger des résidus éventuels.

Pour la lessive, il en faut une sans glycérine, sinon cela encrasse les couches et celles-ci absorbent moins. Les couches lavables sentent un peu plus fort que celles jetables au moment où celles-ci sont remplies d’urine. Une amie me disait que cela sentait l’avoine. On peut mettre quelques gouttes d’huiles essentielles dans la lessive (tea tree, citron, lavande, menthe poivrée) ou un désodorisant exprès. J’avais le “été en Provence” d’Ecodoo. C’est sûr que la lessive classique (odeur très forte) couvrirait plus les odeurs. Ne pas mettre d’adoucissant, du coup certaines matières peuvent cartonner un peu.

Voici les lessives qui n’encrasseraient pas les couches sur le long terme : Apta écologique en poudre, L’Arbre vert, Biocoop liquide, Ecodoo, Ecocert Stanhome, Ecover Intermarché, Leclerc Eco+, Leclerc marque repère liquide, Leclerc Uni Vert liquide, Lidl, Potion (spéciale couches lavables), Rainett à l’aloe vera, Super U écoloique, Ulrich, X-tra en poudre, X-tra total en poudre, Lessive écologique Auchan.

Quelques conseils pour tenir la distance :

– Le premier mois, n’hésitez pas à utiliser des couches jetables si vous êtes trop épuisés, surtout la nuit.
– En vacances, n’hésitez pas à acheter des couches jetables bio, surtout pour un week-end.
– Si une couche déborde c’est qu’elle peut être encrassée ou que bébé fait de trop gros pipi pour la capacité d’absorption de la couche. Il suffit de rajouter un insert, ou deux et cela résout le problème. On peut avoir le soucis surtout la nuit.

Les plus et les moins

Les plus :
économique, écologique, non toxique pour la peau de bébé, hypoallergénique. C’est agréable de faire des emplettes pour acheter les couches, les modèles sont vraiment beaux !

Les moins :
– Moins pratique quand on part en vacances ou en week-end. Ca prend tout de suite de la place dans la valise, et il faut faire une machine (quand on part une semaine) ou stocker les couches sales (quand on part un week-end). Comme vous aurez compris précédemment dans l’article…pour les week-end je conseille d’acheter exceptionnellement des couches jetables bio.
– Plus volumineux sur les fesses de bébé. Il faut adapté les pantalons et prendre souvent une taille de plus pour les bodys. Si le body comprime la couche, il y a plus de risque de fuites.
– Ca demande un peu de temps, d’organisation et de la place. Dans notre appart, on a eu longtemps les couches à sécher au milieu du salon ou de la chambre de bébé… Si vous avez un sèche linge, vous n’aurez pas ce soucis.
– Les odeurs peuvent gêner et le fait de devoir mettre un peu les mains “dedans” pour nettoyer éventuellement ce qui a débordé hors du feuillet (que l’on jette dans les toilettes). Désolée pour le côté pas très glamour.

Malgré tous ces points négatifs, on fait avec quand on est convaincus de la démarche !
Et vous, avez-vous déjà essayé ? Si oui, quels modèles conseillez-vous ?